Trou 9, petit par3 facile (SI18) de 116 mètres en descente. Grosse gratte, ma balle reste courte à gauche dans le rough, en haut de la forte pente qui précède le green. Du coup, le trou devient redoutable. Etant deux mètres plus haut que le green avec un fort dévers droite-gauche de ¾ face, je me résous à jouer très à droite, haut dans la pente, en espérant que cette dernière fasse son travail et ramène ma balle à proximité du mat. Bon, comme c'est pas évident d'expliquer, voilà une explication visuelle du coup !

Mon coup de 56° retombe plus ou moins où j’escomptais dans la pente, la balle vire à gauche en prenant un peu de vitesse pour terminer sa folle course là où je ne l’espérais même pas, dans le trou ! Je n’ai pas peur de dire que j’ai rapidement songé au mémorable chip de Tiger Woods sur le #16 d’Augusta en 2005, et je m’autorise même à penser que mon coup était bien plus difficile (et aléatoire, cela va de soi) que le sien !

Trou16, redoutable par5 (SI3) en dogleg de 510 mètres des jaunes ! Déjà que le trou est hyper long (sans doute le plus long de Suisse Romande et France voisine réunies), en plus il y est aléatoire d’utiliser le driver au départ car le forêt est un vrai danger pour toute mise en jeu un peu longue et à droite. Je trouve le rough de gauche avec ma mise en jeu au B4, puis le rough de droite avec un bon coup de H4. Il me reste 125m au drapeau. Un des adversaire vient de mettre une superbe balle qui semble être au drapeau, j’ai vraiment envie de répondre du tac au tac pour au moins partager le trou et les mettre « dormie ». J’empoigne le PW que j’ai dû aller emprunter en urgence le matin même au magasin car j’ai égaré le mien (c’est exactement le même) et frappe un superbe coup qui part plein mat. Comme le green est légèrement surélevé, on ne voit pas le résultat final mais il ne fait guère de doute que c’est un bon coup. Arrivé au green, quelle n’est pas notre surprise de ne pas voir de balle sur le green… Il y en a juste une dans le rough à l’arrière. L’autre adversaire va au drapeau, le retire et en sort en balle : « qui joue une Srixon 3 ? » Mes deux bras levés au ciel font acte de réponse !

Bref, une très belle journée qui restera gravée dans ma mémoire de golfeur !