J'ai bien dit "nous devrions" ne penser à rien, c'est dans l'idéal. Pour ma part, c'est soit une conscience globale de fluidité dans mon swing soit (le plus souvent) la visualisation d'une trajectoire vers l'objectif. Si jamais j'avais à penser une position dans le downswing, j'irais tout droit au carton !PBonfanti a écrit :Flymag a écrit :Edit : Je me rends compte que mon message est peut être limite hors-sujet si on recherche ici uniquement ce qui doit se passer pendant le swing. Mais en même temps, puisque nous devrions tous laisser jouer notre inconscient "sans penser à rien" pendant le swing, la description technique et le fait de vouloir décortiquer un mouvement fluide peut potentiellement faire autant de mal que de bien.
J'entend souvent ce même discours, je peut vous promettre qu'il n'y a aucun joueur de haut niveau qui ne pense a rien pendant son swing.

Je veux bien te croire que c'est quasi impossible même au top niveau.
Je n'ai aussi aucun mal à admettre que le contact de la balle est primordial, j'ai juste plus de mal à concevoir que ça puisse être la priorité maximale devant tout le reste. Pour moi, ce contact idéal, n'est que le résultat d'un positionnement suite à un bon enroulement du corps au backswing. Si on remonte un cran au-dessus, j'ai la conviction que c'est à l'adresse que l'essentiel se joue pour avoir ce bon backswing, sinon on entre dans un jeu de compensations : rectifier une erreur par une autre erreur. Je ne dis pas que ça ne peut pas fonctionner mais j'ai l'impression que pour la majorité des golfeurs ce serait plus simple de respecter les fondamentaux.
Comme le disait justement John Jacobs, le swing n'est qu'une réaction en chaîne : deux rotations et un coup de fouet. Si tout est bien mis en place, il n'y a pas de raisons que les bons contacts ne soient pas fréquents.
Ce contact idéal reste donc, de mon avis, une conséquence d'un enchaînement bien synchronisé. Dès qu'il devient l'objectif principal, c'est la balle que l'on va jouer et non plus la cible sur le terrain : en ce sens, je trouve que c'est se tromper de cible. Nous devrions inciter notre corps à propulser la balle vers un objectif pour avoir ce fameux "lancer" et non pas focaliser sur la balle qui risque de nous faire "taper" (souvent avec un swing "de bras"). On touche là aussi à l'importance du vocabulaire employé : quand "on va taper des seaux de balles", il ne faut pas s'attendre à les voir facilement décoller.

P.S. : D'ailleurs, j'en vois parfois au practice qui tapent encore mieux les seaux que les balles !
