tout à fait d'accord ! on se demande d'ailleurs pourquoi cela se passe ainsi entre practice et parcours !
bien sur il y a un temps pour assurer sa "mécanique de swing"... chaque pro a un coach pour cela et cela doit se faire au practice
- ensuite le temps de s'occuper de cette mécanique est révolu ou doit l'être lorsqu'arrive le parcours
- Donc chaque golfeur devrait avoir
travailler son swing avant et avoir confiance en lui
personne ne tape vraiment toujours parfaitement la balle alors "faisons avec"
- chercher une solution technique, sur le parcours, à une faute sera la plupart du temps une erreur
- au practice nous devrions commencer par le putting et les approches, là où la cible est petite et où l'on a (ou on devrait avoir) un swing en miniature
pour ne pas s'occuper de son swing chaque joueur pro a une préparation, une "routine", elle est toujours la même , peu importe laquelle, elle lui est propre et il en a fait une habitude à force de l'exécuter chez certains ça peut même devenir agaçant à regarder mais c'est efficace car cela débarrasse le cerveau des hésitations sur la "mécanique" du swing.
"the foundation of consistency is a sound preshot routine" (B.Rotella)
-nous ne faisons pas de même , souvent ça change et nous devons y penser donc nous nous écartons du but ultime
- d'autre part nous visons des cibles "larges", donc notre cerveau enregistre des zones, alors que nous devrions choisir un point précis d'une zone, la plus petite possible (pas d'inquiétude j'ai les mêmes défauts) afin de nous occuper seulement du club à choisir et de jouer avec le parcours et les conditions de jeu
- jouer coup après coup en oubliant le précédent fut-il parfait.
- on devrait faire comme Walter Hagen : respirer le fleurs et savoir qu'on va rater des coups, donc si on en rate un voire davantage, le pourcentage doit revenir en notre faveur car cela fait partie des erreurs moyennes de notre jeu....donc accepter ses coups les bons comme les mauvais sans "montagnes russes" affectives.
-ensuite savoir "mal jouer" c'est à dire avoir la volonté féroce de scorer malgré un swing malade, donc vouloir absolument rentrer les putts, les approches ! les visualiser entrer dans le trou et non juste essayer de les rentrer... voir Corey Pavin au 17 à Augusta il dit à sa balle de rentrer dans le trou, c'est dire son approche mentale (cf les anecdotes de l'histoires du golf ...) et ce après un double au 16.
" it's more important to be decisive about a read than correct" (voir Nicklaus !)
une approche et 1 putt = un GIR et 2 putts, donc si on joue son fer préféré ça devrait payer.
- ne pas laisser entrer dans notre cerveau la phrase qui commence par "ne pas..." car le corps fera le contraire, ne pas aller dans l'eau = plouf !

(j'ai commencé à pas trop mal jouer le 12 chez moi après avoir fait abstraction des OE et HL....mais cata lorsque j'y pense ) c'est un trou plein de "ne pas" sinon court et avec une chance de birdie si on pense positif.
- ne pas trop se poser de question qui vont nourrir une grande hésitation... voire une peur.
- revenir à la sagesse golfique écossaise : c à d. jouer, coup après coup, savoir se limiter parfois (recentrage par exemple, abandon d'un club qui ne fonctionne pas et que l'on travaillera plus tard au practice, affiner sa stratégie en fonction de la forme du jour etc..).
je vous rassure tout de suite, je ne fais pas grand chose de ce que j'ai appris de ce côté du jeu (sauf une fois) mais au moins je sais pourquoi je suis médiocre
