les anecdotes de l'histoire du golf à travers les grands pro

[eglishadow]

Coucou et meilleurs vœux à tous

Si vous allez à St Andrews, "the Home of Golf" vous pouvez allez voir une tombe dans le cimetière près des ruines de la cathédrale, j'y suis allé il y a bien longtemps.



là repose Young Tom Morris le fils du légendaire Old Tom Morris à qui on doit beaucoup, par exemple et entre autres le neuvième trou arrivant près du club house
il est né ici, en 1851, son père y était pro et green keeper




bien sur c'est très ancien mais ce fut vraiment la première star du golf.
A l'époque, la séparation entre les pro et les amateurs (parés de toutes les vertus dont celle d'être du "bon côté" de la classe sociale) était drastique.
1864 :
imaginez un jeune garçon de 12 ans (donc amateur) se présentant à son premier open, l'Open de Perth, en tant qu'amateur (ce qui semble naturel) alors que le comité lui refuse ce statut en tant que fils de pro connu ! Cela devient embarrassant aussi pour les pros , pensez donc un gamin de 12 ans !!!!
Donc voici notre Tommy Morris exclu alors que son père remporte le tournoi après un play off contre son rival habituel des links de Musselburgh : Willie Park !
Donc le comité a pitié du jeune Tom et organise un match contre Willian Creig considéré alors comme le meilleur espoir et golfeur sur Perth... la classe du jeune Tom fit l'étonnement de la société locale et les articles furent dithyrambiques.... il surclasse par sa précision et sa maturité le champs des golfeurs présents

Ses apparitions firent du golf un spectacle, et on lui doit beaucoup sur ce plan là.
En 1866, il devient un véritable golfeur quasi à plein temps, et perce dans l'esprit de ses contemporains et notamment des membres du R & A.
il avait un swing rapide, voire violent, contrastant avec ce que l'on connaissait jusque là, un contact solide sur la balle...
Il la frappait fort et encore plus fort si le besoin se faisait sentir...on disait qu'il pouvait casser un club (manche en bois) sur un simple waggle (on est en Ecosse, où le monstre du Loch Ness existe !) toujours est-il qu'il drivait long et avec précision pouvant varier la force donnée

Il avait deux putters , têtes en bois avec long manche ("the invicible" comme il disait sur les greens parfaits) et un autre court et tête métal (sorte de club au loft très bas) pour green médiocres, et en usait différemment selon le cas.
il a inventé le "pitch and run" appelé "Jigger".
Excellent joueur de fers il était aussi un redoutable putter

En plus de cette nouveauté dans le jeu sa façon d'aborder le jeu était nouvelle, une confiance inébranlable à la lisière de l'arrogance pour ceux qui ne le connaissait pas....sachant quand prendre des risques ou non, aidé par un physique très fort.

à 14 ans bien sonné il finit quatrième à "l'Open" cinq coups derrière son père...à 15 ans son père gagne l'Open devant Willie Park et ce fut la dernière fois que ce dernier remporte la ceinture (ancêtre de la Claret Jug) lui est loin mais troisième.

Son contemporain Bob Ferguson (gagnant de 3 Open Championship dans les années 80 , 1800 !!!) l'admirait beaucoup.

à 17 ans en 1868, il gagne son premier Open Championship, son père est second, la fameuse ceinture , il vient d'avoir 17 ans et sera le plus jeune golfeur à avoir remporté un tournoi open majeur
en 1869, il gagne encore reléguant Tom Kirk à 11 coups derrière lui, il réalise un trou en un sur le trou 8 de Prestwick , de 116 yards lors du premier tour.
il prépare vraiment l'Open de 1870.... s'entrainant avec assiduité, en s'alignant sur des compétitions très disputées et faisant des progrès soulignés par la presse entière, dont l' égalisation du record sur St Andrews.. cet open se tiendra toujours à Prestwick...et le jeune homme remportera la ceinture une fois de plus...

cette troisième victoire d'affilée lui donne le droit de la conserver définitivement



On est en Ecosse donc on ne veut pas dépenser un shilling pour une nouvelle ceinture, donc 1971 se fera sans "the Open" et en 1872 le jeune homme rééditera son exploit et sera le seul de l'histoire à avoir remporté ce majeur quatre fois de suite.

parmi ses exploits du moment un 77 sur le Old Course devançant la star de Musselburgh, Bobby Ferguson...n'oublions pas le matériel ni les balles de l'époque sur un parcours assez peu différent de celui que nous connaissons et dont les bunkers étaient loin d'être clean...



en 1875 il disputait un match avec son père contre les frère Park, Willie et Mungo et reçut un télégramme lui demandant de revenir en urgence, il remportèrent le match et filèrent à St Andrews sur un ferry traversant la Firth of Forth .. sa femme mourut en couche avec le bébé... le cœur brisé il mourut quatre mois plus tard à Noël à l'âge de 24 ans.

[Malalindex]

Mais comment tu fais pour trouver tout ça!

Intéressant, comme toujours

[eglishadow]

Merci mes amis...
en fait on aurait pu en dire davantage sachant que la famille Morris avait d'autres membres pro dans le golf notamment du côté d'Édinbourg

comment je fais , jeune père dynamique ? (tous mes vœux à vous et à ta petite famille Malalindex)
c'est très simple : malgré ce que m'avait balancé en MP à une certaine époque un forumeur, même si j'ai appris beaucoup du forum, je n'ai pas tout appris du forum n'étant pas un perdreau de l'année, ni de la vie en général.
l'histoire du golf est extra car elle est très ancienne et tout a un lien (exemple Williams avec Thompson lequel un autre lien avec Tommy etc...) donc je me sers du peu que je sais pour faire marcher ma mémoire puis pour chercher et lire sur un jeu qui pour moi est autre qu'un jeu...
ensuite je vous fais un petit digest bande de feignasses !!!

[eglishadow]

pour Fumsek principalement
Vous voyez ici la "Claret Jug" (une pichet pour vin clairet, rire) en argent massif, dans lequel on avait l'habitude de contenir le vin clairet de Bordeaux au XIX ème siècle en effet les premiers vainqueurs de l'Open Championship recevait une ceinture
le nom officiel de la Claret jug est la Championship Cup.

On recevait auparavant une large ceinture de marocain rouge avec une large boucle en argent et parsemée d'emblèmes eux-mêmes en argent, appelée la "Challenge Belt".
c'est en 1860 qu'eut lieu le premier Open britannique à Prestwick, d'ailleurs ce fut le premier majeur en ancienneté... ce parcours n'avait que 12 trous à l'époque.... et 8 pros l'avaient disputé


celui ci fut remporté par Willie Park Senior




Prestwick accueillit les 11 premiers Open offrant la fameuse ceinture si convoitée...et le règlement stipulait qu'au bout de trois victoires consécutives le vainqueur conservait cette coûteuse ceinture
Young Tom Morris le fit en 1870.... du coup plus de ceinture offerte en 1871 ni d'Open, étant donné la radinerie des membres de Prestwick... mais remporta de nouveau en 1872.

Les messieurs de Prestwick eurent donc la brillante idée de s'associer avec ''l'Honourable Company Of Edunburgh Golfers" et aussi avec le Royal & Ancient de Saint Andrews... et donc on décida que l'Open "tournerait" entre les Clubs qui accueillerait la compétition.
Mais en 1871 la lenteur des pourparlers ne permit pas l'existence de l'Open on se mit d'accord donc pour partager la dépense et pour l'organisation de 1872
chacun versa 10 livres environs pour le trophée qui coûta à peu près 30 livres de l'époque (oui je sais faire une addition)

manque de bol ou de "jug" pour ce brave Tommy qui avait remporté l'open de 1872, la Challenge Cup n'était pas prête et il ne put la brandir...

Ce fut Tom Kidd qui put la tenir en 1873.
Cette "Claret Jug" est détenue en permanence par le R& A et conservée par devers lui, ce que le vainqueur porte et garde pour un an chez lui avant de la rendre lors de l'édition n'est qu'une belle copie parfaitement conforme.

[eglishadow]

golf de Prestwick, pour illustrer les propos précédents

[eglishadow]

Hellol

Si vous regardez au dessus vous aurez la portrait de Willie Park Senior qui remporta le premier majeur de l'histoire du golf , The Open en 1860... seulement voilà, le public ne s'est pas vraiment intéressé (tout au début) à ce tournoi comme nous le faisons aujourd'hui, intéressant certes mais ce qui faisait déplacer davantage de public et écrire encore plus dans les journaux étaient les matchs, les challenges.
Ces défis entre "stars" du golf , rivalités sportives ont été les sources de commentaires dans la presse.

Willie Park était un rival désigné pour Old Tom Morris...Dun et d'autres tel son frère Mungo avec qui il faisait souvent équipe
cette rivalité a eu le bonheur de préserver l'Open, ajoutant à chaque fois de l'intérêt de la part du public au cours des saisons avant l'arrivé de Tommy Morris (Young Tom).
Cependant les défis pouvaient revêtir un aspect un peu "jeu de cirque"
En effet Willie pouvait défier un joueur en ne jouant que d'une main, ou sur seulement une jambe.
Son exploit le plus connus était d'avoir joué la balle posée sur une montre sans casser celle-ci, et ce durant un tour

[eglishadow]

HELLO !
pour continuer avec le William Park Senior, le premier vainqueur de ce qui deviendra le premier majeur, les matchs et défis ne suffisaient pas à nourrir son golfeur...
Donc la famille Park, bien qu'entretenant une saine rivalité envers la famille Morris, fut un des fabriquants et exportateurs fameux en son temps de clubs et de balles
à Noter le fameux "Long Nose" qui servait à Willie Sr à overdriver ses concurrent dont le frère d'Old Tom Morris qui en écrivit le récit (le long nose est aussi un putter) :



ces clubs ont parfois des formes bizarres




ON REMARQUERA que les golfeurs portaient leur clubs, sans sac :!



fer par W Park



par William Park and Son :


ce qui me rend admiratif sont les "cartes réalisées" avec ce genre de matériel sur des parcours écossais qui avait pour certains la même configuration, sauf que les bunkers étaient des "trappes" non ratissées ou poussait parfois une végétation sauvage

[eglishadow]

Merci Alain !

voici avec quoi on sortait de bunkers en 1880, un fer fait à Aberdeen... avant que Gene Sarazen s'en occupe suite à ses premiers contacts avec les links britanniques
le sand iron




les balles :



une balle "Haskel" (pour ceux qui ont suivi depuis le début de ce thread) :


et le début du marketing des balles de golfs dans le début du vingtième siècle :



atelier d'un club maker (le gars au deuxième rang en partant de la gauche se nomme TW, rire)

[eglishadow]

André, sors de ce corps ! merci Egli pour cette parenthèse matos et la photo avec les clubs sous le bras, sans sac est extra

C'était pour rigoler
le vieux du clubmaking shop , on dirait Old Tom morris
et puis le caddie est top ici non ?

[eglishadow]

Coucou !

à propos de matériel et de shafts en particulier...

la première apparition mondiale de shaft en acier pour des clubs a été le fait d'un certain Thomas Horsburgh qui était un des membres fondateurs du golf de Baberton, à Edinbourg , parcours ouvert en 1893

ce parcours inland est du à Willie Park Junior architecte des plus fameux, le fils du premier vainqueur de l'Open (lui même vainqueur par deux fois) et a été revu pars une des meilleurs architectes de golfs de tous les temps (à qui l'on doit CARNOUSTIE, le plus difficile parcours au monde d'après Nicklaus), James Braid (vainqueur 5 fois de l'Open)

Willie Park junior

Thomas Hobsburgh







c'est un Inland depuis lequel on peut voir le château d'Edinbourg



le cher Thomas a déposé d'ailleurs un brevet en 1894 dont on peut admirer la copie au clubhouse de Baberton.

[eglishadow]

Hello ! dans ce topic on peut se rendre compte avec un peu de réflexion que tout un sport n'a pas de période tranchée, qui serait sans lien avec les précédentes, ses joueurs , ses techniques, mais comme partout, le sport évolue et ce à partir des racines, et s'entremêlent ...les époques et les personnes ayant vécu ces époques.
Quel était le plus beau swing pour certains ?

Ben Hogan est encore un exemple pour beaucoup, et même si Tiger Woods semble avoir "inventé" le golf pour beaucoup de jeunes générations , il n'est pas venu de nulle part ( en exemple : sa vénération pour Moe Norman)
Ben Hogan était donc un monstre de travail recherchant la perfection et certains de ses préceptes sont encore bons aujourd'hui, il n'admirait que très peu de joueurs.

Le premier était l'Ecossais Mac Donaldsmith dit "Mac" Smith, un Ecossais né à Carnoustie qui vint, à l'âge de 17 ans, jouer aux USA entre les années 1910 et 1930 et fut pro en Californie.
Considéré comme un des meilleurs golfeurs de tous les temps (ses frères étaient aussi d'excellents "top" golfeurs, 2 US open à la clef).
17 fois dans le top ten des majeurs, trois fois second au British à la grande époque de Bobby Jones.
Il remporta trois fois le Western open considéré quasiment comme un majeur à cette époque (ce qui mettrait Walter HAGEN en seconde position derrière Nicklaus avec 16 majeurs si ses victoires au Western étaient prises en compte), le Canadian, une fois et le Los Angeles deux fois
il était entre la période des clubs hickory et les shafts nouveaux en métal
Ben Hogan donc étudia de très près son swing que d'aucuns considéraient comme étant le plus beau : Bing Crosby, et le célèbre Harvey Penick en étaient persuadés



Ensuite il fut pro sur le second plus difficile parcours au monde d'après Nicklaus : Oakmont étant né près du compliqué : Carnoustie
Il était avec Babe Didrikson (nous y reviendrons) lorsque quelle fit son premier trou en un



une autre exemple pour Ben Hogan fut Wild Bill Mehlhorn

de son vrai prénom William Earth, vainqueur 20 fois sur le PGA sans victoire dans un majeur, sauf si on compte le Western Open.



et voici le grand Ben à 65 ans en 1977 (la qualité est mauvaise) quel swing ! j'aimerais être comme lui à mon âge
quel talent ... et quel travail !


balaise l'obstacle d'eau non ?

[eglishadow]

Hello !
dans ma recherche d'endroit à visiter en Ecosse du Sud-Est , je tombe sur la ville ancienne de Stirling au départ de la Forth et son golf, et évidemment ça me parle un peu 4 (il y en un autre en Australie)
Au départ ce terrain était une chasse pour les reines et les rois d'Ecosse il y a plus de 800 années de cela
Dans les comptes du roi, il y a une dépense pour 12 balles de golfs en 1505, cela à l'intérieur du château de Stirling, une forteresse quasiment inexpugnable.
Au départ en 1869 une "compagnie de golfeurs" voit le jour alors que 100 ans avant il existait déjà une réunion de golfeurs de Stirling à l'hôtel the Golden Lion dont le poète Robert Burns (1759 - 1796) était un des membres.

En 1892 le terrain comportait seulement 7 trous que l'on jouait 3 fois en compétition.
Dans l'histoire du golf les terrains comportaient souvent un nombre de trous assez différents d'un club à l'autre... on repartait aussi du green du trou que l'on avait fini de jouer...
On construit le clubhouse la même année... et les membres peuvent porter leur "uniforme" une veste rouge à revers vert et une casquette verte brodée des initiales SGC...

Les liens qui relient Stirling à St Andrews viennent de la famille Morris , tout d'abord, en 1873, Young Tom Morris (Tommy) reçoit 30 shilling par semaine plus les frais de déplacements pour être le pro du Stirling Golf Club , ce fut le premier pro salarié du club.
il faut rappeler que celui-ci fut le seul à remporter quatre fois de suite the Open Championship dans sa trop courte vie avec sa fin tragique.

en 1892 Old Tom Morris modifia le parcours pour avoir neuf trous.
Puis John Duncan en 1901, un golfeur et architecte professionnel venant de la région d'Aberdeen, et qui gagna l'open en 1920 (le premier qui suivit la Grande Guerre).

trois fois joueur en Ryder (1922, 1929 et 1931) et capitaine vainqueur en 1929.

en 1992 il perd l'Open d'un seul point derrière Walter Hagen, en entrant dans le Guiness des records grâce à un tour en 69 lors du troisième tour.

en 1904 Willie FERNIE de Troon ( autre vainqueur de l'open en 1883, à Musselburgh) fait les plans pour un 18 trous



qui fut redessiné en 1967 par Sir Henry Cotton

[eglishadow]

Hello !
pas trop le temps de revenir à une longue histoire, mon idée première étant de "revenir " à une figure du golf féminin
en attendant voici des timbres postes en l'honneur de pro de golfs archi célèbres :




Mozambique



une autre série e timbres sur une île qui m'est chère pour d'autres raisons que le golf :




là vous reconnaîtrez peut-être des golfeurs évoqués ici, entre les allégories générales


Turkménistan : étonnant non ?


et des golfeurs plus "contemporains" aussi


Tadjikistan :

et ...


si vous en trouvez d'autres...merci d'avance

[eglishadow]

Hello !
revenons au golf féminin et j'avoue moi-même ne pas avoir été si intéressé alors que nous avons eu des sportives hors normes.
Il en est ainsi d'une certaine Babe Didrikson Zaharias.

La plupart des connaisseurs du golf la considère comme étant la plus grande joueuse de tous les temps, une sorte de Nicklaus féminin.
Évidemment cela se discute comme pour Jack...Harvey Penick lui préférant Mickey Wright dont il a été question plus avant.



Elle fut la plus longue driveuse du golf féminin avant l'arrivée de la Britannique Laura Davis.
Elle est considérée aux USA (entre autres) comme ayant été la plus grande athlète féminine du monde... en effet , le golf ne fut pas le seul sport dans lequel elle excella.
On peut citer : le javelot, le 80 m haies, sprint, le base ball, le basket ball, le saut en hauteur, le tennis, le hockey, la natation, le plongeon , la boxe....
Battant 4 records mondiaux (javelot et haies) forçant l'admiration de la presse la considérant comme l'athlète la plus accomplie , les deux sexes confondus, et l'athlète du demi siècle.


elle fut qualifiée dans 5 disciplines des jeux Olympiques de 1932 et ne fut autorisée à ne participer qu'à 3 d'entre elles.
Elle remporta deux médailles d'or (haies et javelot records Olympiques et mondiaux au passage) et son saut en hauteur fut déclaré non conforme (alors qu'il l'était) la privant d'une troisième médaille d'or...

son record au javelot AAU tint 18 années.
1930 record (non officiel) de saut en longueur

De son nom Mildred Ella Didriksen changé en Didrikson (car d'origine Norvégienne) elle nait au Texas à Port Arthur en juin 1911.
Son surnom de Babe lui vient de ses succès au base ball dans sa prime jeunesse (par association avec Babe Ruth) , et on l'appela ainsi tout au long de sa courte vie. Elle fut admise à l'Université de Beaumont au Texas.

GOLF : elle remporta 82 tournois professionnels et amateurs confondus....ce fut la première Américaine à remporter le British Open amateur.

Mariée à un lutteur professionnel du nom de Zaharias avec lequel elle fut en "paire" au golf...
Elle fit de ce sport un spectacle à part entière, car toujours prête pour une plaisanterie, et grâce à sa proximité avec le public malgré une certaine arrogance davantage du à son esprit très combatif et à ses succès.


Title holders Championship à Augusta avec Claire Doran

Atteinte d'un cancer du colon elle laissa le golf mais revint après son opération pour gagner encore un US open en 1954, parmi ses 10 victoires en majeurs avant de succomber en 1956 à l'âge de 45 ans

un lien vidéo et site que vous pouvez voir ici :

http://www.babedidriksonzaharias.org/?page_id=48
un musée lui est dédié à Beaumont

[eglishadow]

ça fait un petit bail
voici donc que je pensais balles Dunlop, la balle la plus jouée et connue après 1934 fut la Dunlop 65, créée en l(honneur du record de score sur un tour au British Open, ce record fut réalisé lors du second tour de l'Open par Henry Cotton
en réalité Thomas Henry Cotton anobli plus tard ... Sir etc...


Il fut le meilleur golfeur britannique entre la longue période comprise entre l'aire Vardon et la venue de Nick Faldo.

il était connu pour être un travailleur acharné, tapant des balles des heures durant (DANS LES HAUTS ROUG !) jusqu'à ce qu'elle soient satisfaisantes et en en ayant les mains ensanglantées.
né en 1907, il fut d'abord joueur de cricket mais la mésentente entre le très jeune homme et son coach fit qu'il se tourna vers le golf à 12 ans, en en adoptant les codes, les règles les usages vestimentaire (veste et cravate à l'époque) et l'esprit
trepo en 1925

il était intelligent, spirituel, élégant, autant showman que rigoureux dans la réalisation de ses coups, faisant dire à quelque contemporains qu'il était entre "Hagen et Hogan", de manières assez aristocratiques il émigra à Bruxelles étant choqué par le peu de considération que les gentlemen anglais avaient à l'époque pour les pro
sa philosophie était simple : "To be a champion, you must act like one."

Il eût Harry Vardon et James Braid pour l'encourager et John Henry Taylor pour mentor, excusez du peu


Donc ses trois premiers tours sur l'Open Championship au Royal St George de 1934 furent un record aussi ce qui lui permit de conserver la tête de 5 points malgré un 79 lors du dernier tour, et mettant fin à la suprématie US sur l'Open.
il réédita en 1937 battant les joueurs de la Ryder Cup sur le très difficile parcours de Carnoustie

d'un caractère assez libre il changea le dress code et renvoya la cravate et la veste au vestiaire car sa manière de vivre "flamboyante" et son charisme furent admirés... il devint une sorte de star...
son second succès fut à Carnoustie.

il gagna 30 tournois et trois British
battant Bobby Jones, Gene Sarazen et d'autres tels que Sam Snead

là on le voit contre une femme française dont il a été question plus haut

[eglishadow]

Cotton écrivit une dizaine d'ouvrages et dessina de nombreux parcours
on l'European Tour lui doit énormément

une petite révision historique
edit : il aimait les costumes de tailleurs parfaits, le champagne , le caviar, les voitures de luxes etc (tiens je devrais vérifier s'il posséda jamais une Vincent ! )
la guerre l'éloigna du golf mais il remporta son troisième Open Championship après guerre en 1948 (de même que celui de France d'Allemagne , d'Italie, de Tchécoslovaquie, de Belgique etc...durant cette période)

[eglishadow]

Bonjour à tout le monde

je me suis un peu intéressé à certains architectes du golf, on en reparlera plus tard...
Cette anné "the Open Championship" aura lieu au Royal Birkdale

voici le parcours :http://royalbirkdale.com/course
pas très loin de Southport en Grande Bretagne, un peu au-dessus du Pays de Galles, donc Nord Ouest, Lancashire.

ce fut le parcours ayant accueilli le "BritishOpen, autant féminin que masculin, et aussi la Ryder Cup et le British amateur
pour le championnat homme, des back tees le parcours passe d'un par 72 à un par 70 avec juste deux par 5 sur le retour.
Le club fut fondé en 1889, vent et rough agrémenté de buissons profond en font la difficulté de ses links...
le "certificat" de "Royal" vint assez tard en 1951 et on le qualifia pour recevoir l''Open de 1940, qui fut malheureusement annulé en raison de la guerre.

ce fut le théâtre de premières victoires sur L'open et de deux dernières :
Peter Thomson (l'australien aux 5 victoires sur cet Open) en 1951 puis son dernier aussi en 1983 Arnold Palmer en 1961 puis Trevino 10 ans plus tard , son année puisqu'il battit cette année là Jack Nicklaus à l'Us et remporta aussi le Canadian Open
remarquez le "tir gagnant" du poursuivant dans la foule (de Formose je crois)
Sur l'évènement 5 victoires américaines (Palmer, Trevino, Johnny Miller, Tom Watson pour sa dernière et 5 ème victoire, Mark Omeara), trois victoires australiennes (Thomson 2 fois et Ina Baker Finch en 1991)
et la seconde victoires de l'Irlandais Padraig Harrington en 2008 (lors de la dernière venue de l'Open sur ce parcours)
edit
c'est aussi le théâtre d'un événement fameux entre le grand Nicklaus et Tony Jacklin
putt donné par Nicklaus ce parcours fut dessiné par trois générations de la famille Hawtree, le premier Frederick G associé au fameux J H Taylor, le second Frederick W it des modifications assez mineures et le troisième, Martin refit les greens , notamment leur drainage

[eglishadow]

Bonjour à tous
pour celles et ceux qui n'auraient pas bien compris mes préférences , je précise qu'un links est le meilleur endroit pour moi pour y jouer au golf, j'y ai fait ma meilleure performances et subi mes pires revers... je suis un peu vieux jeu (ça va avec l'âge mais pas que) et parfois un peu plus rock and roll et si je peux tenir sur mes deux jambes je finirai quoiqu'il advienne....buvant le calice jusqu'à la lie car il y aura toujours à un moment un instant de pur bonheur.
mon cas est celui, n'en doutons pas, d'un fort médiocre joueur, mais on peut prendre du plaisir à ce jeu et savourer ce que d'autres ont réalisé
c'est pourquoi je vous mets cette vidéo où un Anglo-Ecossais et un Irlandais vont deviser sur ces links fabuleux qui ont fait la plus ancienne histoire des majeurs.
edit
d'ailleurs dès le début Padraig parle de mental, de psychologie, d'impression alors que Colin parle technique et difficulté d'un trou
puis par la suite je vous conterai des anecdotes sur certains grands pro (féminins comme masculins) qui vous donneront l'espoir de devenir un meilleur golfeur ou de réaliser un rêve m^me si vous n'aurez pas nécessairement les capacités physique pour y parvenir
rassurant non ?
cela grâce à un coach Bob Rotella (la FFG l'a engagé pour certains des pros actuels français sur des journées de coaching)

grâce à mon neveu je lis "Golf is not a game of perfect" préfacé par Darren Clarke et Tom Kite (deux de ses disciples)... ça me fait réviser mon Anglais

le lien avec la vidéo ci-dessus ?...:Padraig Harrington, qui suivit son coaching et ses idées.

Le Dr Bob Rotella commence ainsi :
" je possède deux choses en commun avec Sigmund Freud . J'ai un divan dans mon cabinet et je demande aux gens de me raconter leurs rêves. Mais là s'arrête la ressemblance"
Si cela intéresse certains en recoupant les anecdotes de Rotella avec celles de Penick et la vie des joueurs concernés, je vous narrerais des petites histoires éclairant les personnalités et les rêves de ces joueurs.
Cela concerne aussi bien l'époque (la mienne ) vers les années 80 jusqu'à nos jours... c'est un message positif
en gros allez jouer le jeu que vous aimez jouer et ne faites pas un "travail" de cette partie

ça vous évitera de vous "taper" toutes ses lectures bande de fainéants

[eglishadow]

Bonjour à tous !
Ici, à la lumière de ce que j'ai pu lire de nos doutes, nos erreurs et notre mental fluctuant commence des anecdotes relatives à ce que j'appellerais la pensée positive ou le rêve qui guide une volonté à toute épreuve nous fait nous dépasser et nous donne une indéfectible confiance.
C'est ce qui différencie les grands champions des bons joueurs, quand bien même, parmi ces derniers, il en fut de plus doué, plus physiquement aptes que ceux qui les ont surclassés.
je vous avouerais que c'est à la lumière de la lecture de "the golf is not a game of perfect" de Bob Rotella.

la photo ci-dessus montre le très grand Byron Nelson, Texan d'Austin, que j'ai admiré plus que certains autres ...tout bonnement parce qu'il a battu des records de victoires et qu'il gagna énormément de tournoi dans un temps de carrière relativement court.
N'oublions pas que parmi ses plus sérieux adversaires furent les autres texans: Ben Hogan et Sam Snead (excusez du peu !)
Sa carrière professionnelle débuta dans les années suivant la grande dépression de 1929, l'argent était rare.
Mais en 1945, fait rarissime voire unique il remporta 18 des tournoi PGA auxquels il participa mais mieux encore en gagna 11 à la suite ! Il remporta aussi 5 majeurs , deux Masters, deux US PGA et un US open
et se retira à l'âge de 34 ans pour devenir "fermier"...
là n'est pas mon propos principal (vous pouvez voir une autre sujet sur lui dans ce topic, plus avant), mais nous avons tous à apprendre des grands et surtout l'adapter à notre niveau et ainsi nous élever.

Lors d'un clinic avec Tom Kite à las Colinas Country Club, en compagnie de Bob Rotella, Byron était là avec sa femme Peggy.
Kite et Rotella parlait de "rêves" de volonté positive associée à ce rêve...puis vint le moment des questions aux intervenants et Byron Nelson leva la main... :

" les gens m'ont très souvent demandé quel était mon état d'esprit l'année où j'avais remporté 11 tournois d'affilée... je n'ai jamais eu de bonne réponses à leur donner jusqu'à présent avant d'entendre ce que Tom et vous avez dit au sujet de "poursuivre son rêve"...
Quand j'étais un jeune joueur, mon rêve était d'avoir un ranch, et à chaque tournoi auquel je participais, je voulais gagner un morceau de ce ranch. Le golf était le seul moyen que j'avais de gagner ce ranch.
Au début il a fallu que j'achète une propriété, puis il a fallu l'entourer de barrières, puis bâtir une maison, puis la meubler...après il a fallu construire une grange et des étables et ensuite d'acheter du bétail et enfin d'embaucher quelqu'un pour s'occuper de tout cela lorsque j'étais sur les tournois et puis de gagner assez d'argent pour protéger tout cela.
Voilà pourquoi j'ai gagné tant de tournois et ce qui est étonnant, c'est qu'une fois que j'ai eu ce ranch et ai terminé de le payer, j'ai pratiquement cessé de jouer. J'étais tous sauf un joueur suffisamment compétitif"

Tom Kite



Byron Nelson : swing

[eglishadow]

Merci de nous faire réver...... Dom .

8 )

Alain

trop gentil Alain !
la suite devrait te plaire car c'est davantage à propos de la notion de mental et de réussite par rapport à un dépassement de soi de certains pro afin de poursuivre un "rêve" que concentré sur la capacité physique ou les aptitudes issues de dons golfiques naturels des champions
chose qui peut concerner chacun d'entre nous.

[eglishadow]

re...
on ne mesure pas toujours l'importance de l'aspect psychologique du golf, qui est un "jeu"... ne l'oublions pas et nous sommes tous victimes de nos "prisons techniques" qui apparaissent quand le swing n'est plus en place... alors on cherche une solution technique sur le parcours d'une compétition une nouvelle grande concentration "technique" et bien entendu ça ne fonctionne pas. Kite disait que même le grand Nicklaus , avec lequel il partageait la partie lors du second tour du PGA Championship 1981 (pas sur) savait renoncer à son driver lorsqu'il s'aperçut au quatrième trou de ses hooks, pour se rabattre sur le bois 3 dans lequel il avait simplement confiance et remettre au practice suivant la recherche d'un éventuel remède...Ben Hogan aussi, lorsqu'il le fit en faveur de son fer 1.
D'ailleurs ce dernier a passé auprès de la presse et du public comme un quasi fou de technique et une sorte de "robot golfique" du swing...c'était une erreur. (on en reparlera plus tard)

cela s'appelle "the Old Scottish Wisdom" la vieille sagesse écossaise.
Ce n'est pas un refus de l'apprentissage technique ni des théories du swing ou du petit jeu...c'est se connaître, savoir se remettre en cause et ne pas chercher des complications techniques qui vont tout faire perdre...

cela est venu aux USA par la grâce des Ecossais venus par milliers aux États Unis et même ailleurs en Australie et parfois en Amérique du Sud.
Le creusot de Carnoustie a été le foyer du fameux swing de Carnoustie, qui est l'embryon du swing moderne celui que l'on joue dans ses grandes lignes.
Parmi les immigrants venu de Carnoustie il y eût Stewart Maiden, un golfeur d'origine modeste qui jouait pieds nus dans les galets et sur les links portant des kilt....et surnommé "Kiltie".

le golf venu de Carnoustie et de ses ambassadeurs était un golf un peu plus "scientifique" que déductif, mais une fois acquis le golf devenait purement un retour au jeu sans pensée technique parasitant le swing pendant son exécution.
C'était nouveau et il faut imaginer que plus de 3 000 golfeurs professionnels quittèrent Carnoustie entre 1898 et 1930 dont la majorité vinrent aux USA.
qui est S. Maiden ?
pour Harvey Penick, le plus grand enseignant de golf... rappelons que Penick rejette tout mot négatif dans son enseignement...
Sinon il faut simplement savoir qu'il vint à l'Athletic Club d'Atlanta, parcours du East Lake où il avait rejoint son frère Jimmy et son beau frère Smith (un des frères, je ne me souviens plus lequel).
voisin du trou N° 13, il y avait la famille Jones et le jeune Bobby qui avait juste 6 ans, et qui ne comprit rien de ce que racontait cet Ecossais : le langage des champions... il en pris le swing des heures durant mais aussi la psychologie du parcours.
puis Jones suivi l'enseignement de Stewart Maiden lequel ne s'embarrassait pas d'explications , compliquées, considérant le golf comme un jeu de visualisation mais demandait de le regarder et de l'imiter... Bobby Jones le fit comme un singe.
lorsque l'on voit B Jones jouer c'est Stewart Maiden à peu de choses près.
On le considère comme un grand théoricien alors qu'il allait à l'essentiel et par l'exemple.


ce qu'il apprit aussi de Maiden, est de ne pas jouer au swing sur le parcours mais au golf... de ne pas penser à des détails encombrants une fois acquise sa technique et en ayant confiance.
Jones allait se "recaler" chez Maiden de temps à autres mais parfois juste pour un détail insignifiant...

Jones disait aussi de "Kiltie" que, dans ses plus sévères remontrances, il ne pouvait pas comprendre comment un joueur pouvait penser à un de ses détails de swing ou même à d'autres détails pendant l'exécution d'un coup sans perdre toute consistance.

de son côté un Sam Snead trouva seul ce chemin non sans avoir imiter les grands (mais ceci est une autre histoire)

[eglishadow]

Bonjour à tous !
Sans aller jusqu'à la conception extrême d'un Alex Morrison (remontez en haut de page, SVP ) qui pensait que le golf était à 90 % mental, 8% physique et 2% mécanique, il est vrai que cette partie du jeu a été assez longtemps oubliée en raison de la mauvaise compréhension du golf de Ben Hogan et du développement des théoriciens de la mécanique du swing.
A la lecture du livre de Rotella (qui connut les golfeurs passés cités plus haut aussi bien qu'il vint aider les pro français récemment sur demande de la FFG) je me suis aperçu que le rêve et le mental étaient les moteurs les plus puissants...en effet, comment se fait-il qu'avec un matériel plus performant, des clubs plus faciles, une montre GPS je score 5 à 8 coups de plus qu'avec mes lames "Supremo", mes persimons, un putter simple ? On devrait tous se poser cette question
il y a l'âge (merci de la remarque ) mais quand même....un ami senior un peu plus jeune que moi me disait je suis remonté à 18, je suis peinard... il m'a influencé !
le manque de rêve, la retraite pour le plaisir de scorer plus bas remplacé par celui de la jolie ballade golfique avec en plus et parfois de jolis coups... voilà tout.
Cela me rappelle que la course moto fonctionnait selon le même principe (surtout qu'elle fut à l'origine de mon amour du golf), mon rêve ? battre P Pons à la régulière.... bien que fusse 6 ème temps aux essais, je l'avais fais seul ce temps, sans "aspiration", lui était très motivé, nerveux, un autre homme sur la piste.
je savais que ce jour était le mien, on m'avait dit que je passais plus vite la grande courbe après les stands de Magny Cours... et bien que je fusse enfermé dès le départ et que Patrick s'échappa...j'ai tenté un truc dans le fond du circuit, gonflé.. je sais que je me serai vautré sans cette sensation, cet état... tout était clair, réfléchi et, ce, à un rythme dingue... plus de réflexion sur les repères de freinage , les trajectoires tout se faisait naturellement et puis en même temps l'analyse du moment ou le passer était limpide...résultat une victoire un record du tour enfoncé...


Et pourtant il y avait bien plus doué que moi ce jour là
Ensuite mon rêve ayant disparu je ne fus qu'un pilote correct sans plus ne me laissant pas de chance de
continuer longtemps et avec succès.
Le mots de Byron Nelson résonne donc avec une vérité évidente à mon esprit.

Revenons au golf car je n'ai aucune prétention à faire partie de cette grande et longue histoire... c'est juste pour aider certains d'entre nous à comprendre ce qu'est le mental et le rêve.
Une personne l'ayant magnifiquement illustré a été Pat Bradley
il en question ci après

[eglishadow]

excusez la parenthèse mais c'est une illustration de ce qui suit
" a person with great Dreams can achieve great things"

Pat Bradley, fut une golfeuse qui rêva très haut bien qu'elle ne fut pas sure qu'elle était vouée au golf.
Seule fille parmi six enfants, le golf était le dénominateur commun de sa famille, ses frères pratiquant en premier de sports tels que le basket, le football américain etc...
Son père lui donna toutes les chances d'arriver à ses rêves golfiques.
Elle vint voir Rotella en1980, ayant gagné quelques tournois amateurs et quelques professionnels mais sans régularité et sans surclasser les autres....
C'était une bonne joueuse, sérieuse, mais qui progressait peu à peu jusqu'à gagner correctement sa vie sur le tour.
Sur le divan de Rotella , elle dit en résumé : "j'ai passé trente ans. Je veux gagner davantage de tournois. je veux gagner des majeurs, Je veux être joueuse de l'année une fois, et je veux entrer au LPGA Hall of Fame".
ce que Bob se dit "Wow , elle a la grosse tête"
mais cela dans le bon sens du terme, de grands rêves.
Ils travaillèrent deux jours pour mettre au point comment elle devait "se voir en gagnante"...puis ils travaillèrent ensemble par période.

un an après elle gagne 5 tournois, trois majeurs en ratant d'un cheveu le grand chelem sur deux virgules ou trois sur les derniers trous (c'était l'US à Dayton).

Son attitude et sa confiance était impressionnante.
en 1991 elle fut automatiquement au Hall of Fame grâce aux nombre de ses victoires


Puis elle invita Bob et sa famille lors de la réception ...ce genre de dialogue arriva :
-" avant que tu ne partes, nous avons à parler"
-"de quoi veux-tu que nous parlions ?"- répondit Bob
- "Que faisons nous maintenant ? Quel est notre but ?"
elle essaya de se l'imaginer.... en cette période il était question que les jeux Olympiques intègre le golf et le parcours devait être Augusta... jouer à Augusta et participer puis gagner aux jeux devint son rêve.
Mais le comité ne retint pas l'idée du golf au jeux



depuis elle n'a plus gagné (sauf un tournoi en 1995)....et se chercha un nouveau rêve.
edit :
6 majeurs et 31 tournois
"Bob Rotella wrote in his 1996 book, Golf Is a Game of Confidence, that Bradley was the most mentally tough athlete he knew"

[pat_1100]

Oui merci dom pour ce témoignage lu aussi chez Rotella .

La puissance du mental bien utilisé est prodigieuse ! Mais ô combien difficile à atteindre et à apprivoiser !

Merci Alain également pour ton témoignage en "réel " !

Sans remplacer un vrai coach mental: quel est pour toi , pour vous , LE grand bouquin à lire et relire pour avoir un bon mental ? Rotella ?

plus proche de nous, Vaillant ?

je tente aussi de combattre mon mental de poulpe en compétition et pense ne pas être le seul chez les amateurs

merci à toi et à vous

pat

[eglishadow]

Pat, je pense qu'Alain est bien mieux placé que moi pour parler de mental et des ouvrages qui s'y rapportent et donnent un éclairage sur nos propres actes...nous comprendre et puis nous donner les pensées qui vont nous faire avancer.
Il doit avoir une expérience bien supérieure en la matière
J'aime le livre de Rotella qui m'en apprend d'un point de vue historique sur certaines joueuses ou certain joueur, tout en m'éclairant sur mon attitude (souvent dilettante) ou certains épisodes de mon parcours.
ça fait réfléchir, c'est amusant.
En anglais , c'est pour cela que je m'en sers ici en recoupant des histoires du bon Bob avec d'autres sources.
Rotella est d'une autre génération , mais rien n'a changé sauf les modes de le dire... et il est toujours actuel
Il a d'abord travaillé avec d'autres sportifs et des handicapés, donc l'expérience est vaste

je crois qu'il faut avoir la capacité de jouer , pas "d'être au bureau" en jouant au golf :
"people by and large become what they think about themselves"

[eglishadow]

allez une autre pour Pat
Bon, Corey Pavin est un joueur atypique mais qui fut très longtemps dans le top 10, je l'ai suivi la télévision et lors des Ryder Cups... il était "électrique", assez petit, et savait adapter son jeu à ses aptitudes physiques.
Il m'avait passablement énervé en portant une casquette ou je ne sais quoi au couleur du treillis de la première guerre du golf, j'avais trouvé cela de mauvais goût et très cocardier.
Passé ce petit épisode , je l'ai trouvé plutôt sympa et très malin... ce n'était pas le plus grand driver ni le plus long au jeu, loin de là, mais il savait où étaient les points , à partir des 100 mètres et sur le green, là où nous nous évertuons à être plus "long".
Là où sont les points il était hors du commun (il est toujours parmi nous)
Il avait un "estomac" à toute épreuve , un mental extra et n'avait pas peur de se remettre en cause sans penser à ce que l'on dirait de lui


surtout il choisissait une cible, et plus petite est la cible et plus le mental l'adopte, la rumine, voilà un des enseignement de Rotella.... nous ne le faisons pas ou si peu. C'est un enseignement de psy, avoir une cible (la plus petite et précise possible) et le troisième œil pour la voir sans forcément la regarder, mais l'intégrer

On se souvient de Ben Hogan demandant à son caddie où était la ligne, la cible, le caddie répond les sapins du fond et Hogan de redemander : " ok, mais quel sapin ?", même une branche serait mieux.

Lors d'une conférence à Houston en 1986 pour des pro du tour, peu après le Master, Rotella parle de cible et surtout d'avoir une idée net de la cible en tête à caque coup
C. Pavin se leva et illustra ce propos, en parlant de sa performances à Augusta :

"Bien , j'étais en "croisière" le jeudi, le vendredi et le samedi, à 8 sous le par en arrivant sur le 16, avec une chance birdie, et je suis près mais je ne sais pour quelle raison je me suis dis à la dernière seconde :
" ne la mets pas dans l'eau !"
Splash !
Je suis rentré chez moi cette nuit et me suis dit , sois sur de ne jamais repenser cela demain !
le dimanche, je suis en position de remporter le truc et j'arrive au trou 16 et tout ce que j'ai pu faire c'est de me remémorer ce que j'avais fait la veille "Oh mon Dieu, ne refais pas cela une fois encore !"
et PLOUF une fois encore.
Deux erreurs mentales et j'étais hors course pour chasser pour le Masters
double boggey rattraper par un birdie au 17



ce que dit Rotella à propos du cerveau est qu'il ne comprend pas le mot "ne pas", que cela ne transmet rien au corps, qui va le faire à l'envers

il faut se fixer vraiment sur la cible avec acuité.
Se dire tout ce qu'il faut éviter multiplie les risques de ne pas les éviter

edit :
il a remporté l'US Open en 1995 contre Greg Norman en le privant une fois de plus d'un majeur (je crois que Norman aurait pu et du en gagner 4 de plus au moins)

[pat_1100]

Merci Alain !

je relisais Vaillant qui dit un peu ce que dit Rotella d 'ailleurs .

Le passage sur les rapports entre conscient et inconscient ; le fait de privilégier de jouer le moment présent sans ce soucier du résultat , car ce dernier source d 'incertitude et donc de mauvais jeu ...

Quoi de plus vrai que de se retrouver à bien jouer au moment justement ou la carte est pliée ! Sans ce soucier désormais du résultat et en jouant en mode quasi automatique

[pat_1100]

Tu vois c 'est un sujet passionnant ; oui ce serait cool d 'en ouvrir un et de pouvoir en parler avec un pro comme toi , dans la rubrique mental

moi je trouve cela super intéressant !

[Nostressleia]

Tu vois c 'est un sujet passionnant ; oui ce serait cool d 'en ouvrir un et de pouvoir en parler avec un pro comme toi , dans la rubrique mental

moi je trouve cela super intéressant !

Pareil, un endroit accueillant ou pourrait se retrouver ceux qui ont un mental de poulpe

Et félicitations a Dom pour ses anecdotes

[eglishadow]

merci
ça ne pollue pas du tout !
l'histoire , ce sont les racines du golf , tout ce dont nous venons, et parfois c'est la même chose dit autrement... si on réfléchit on s'aperçoit que tel pro que nous connaissons actuellement a côtoyé d'autres disparu qui ont foulé les même greens... Ont croit révolu ce que l'on touche encore du doigt.

ça sert aussi à réfléchir sur les tenants et aboutissants de ce jeu merveilleux et si ancien... un(e) tel(lle) pourra prendre exemple ou aimer tel ou tel personnage de cette longue histoire.
Les histoires ont toujours un sens , conscient ou insconsient

[eglishadow]

ah oui ! merci Alain !

[pat_1100]

Oui merci pour la référence du livre de Gallway qui semble malheureusement épuisé

[pat_1100]

Oui merci pour la référence du livre de Gallway qui semble malheureusement épuisé

Il doit se trouver d'occase .

8 )

Alain

Bouh hou

[Nostressleia]

Oui merci pour la référence du livre de Gallway qui semble malheureusement épuisé

Sur Amazon UK il semble y etre

[eglishadow]

oui et sur amazon US aussi pas trop cher sinon sur Amazon Fr mais là c'est 80 €

[pat_1100]

oui merci les amis !

vu sur Amazon , 80 balles et d 'occasion en plus ! ce livre vaut de l ' or !

il est si bien ???

[eglishadow]

on devrait ouvrir un post "bouquins"

tu l'as en anglais sur Priceminister et aussi en Français mais ça dépasse Amazon en tarif
sinon en anglais c'est ok pas cher, mon zami !
il existe pour le tennis , faudrait que je demande à mon coach de frangin s'il s'en sert

[pat_1100]

on devrait ouvrir un post "bouquins"

tu l'as en anglais sur Priceminister et aussi en Français mais ça dépasse Amazon en tarif
sinon en anglais c'est ok pas cher, mon zami !
il existe pour le tennis , faudrait que je demande à mon coach de frangin s'il s'en sert

Merci Egli!

Mais si grand gourou dit qu' 'il est top , je vais me le commander fissa !

[eglishadow]

Bon, je reviens au histoires anecdotiques pour éviter de faire la promotion de bibliothèque et que ce thread finisse en clinique d' urgence pour mental de poulpe dont le mien

Seve (Severiano Ballesteros Sota) vu par certains de ses caddies

Il était le plus doué pour moi de sa génération, un pur génie, d'ailleurs je crois que cela a influencé le fait que je ne pus devenir single (je jouais ses lames , du moins la tête ).... en plus il passait pour "bouffer des caddies au petit déjeuner" et il en a bouffé quelques uns.
je ne vais pas tous les citer mais parmi ceux là il y a eu...

- Nick De Paul ( connu pour attraper les balles de golfs dans un gant de base ball au practice) dit de son travail en 1985 lors de la Ryder Cup, il portait le sac de Seve lors de son single contre Tom Kite (qui fut le golfeur qui battit le record sur la money list) : " c'était si intense , si je me trompais d'un demi club je l'avais sur le dos. Après le match je suis allé au bar prendre une aspirine puis suis allé me reposer sur un banc durant une heure, j'étais près de chavirer. C'est un grand joueur, un des plus grands , mais il vous donne la migraine. C'est le genre de type qui essore ses caddies"
mais


le fameux coups de bois 3 du bunker raconté par Faldo




- le très placide Ian Wright raconte qu'il avait fait un tour de reconnaissance en 2 heures à Wentworth, et qu'il pensait qu'il le testait sur son aptitude de résistance physique. et de vitesse ...d'ailleurs la première chose que Seve demanda à Wright " fumes tu ? bois tu ?
Wight adorait Seve .


-Dave Musgrove, qui porta le sac de Seve lors de sa victoire au British au Royal Lytham confia à Wright :
"tu ne sais pas dans quoi tu t'engages !" mais il l'admirait
le coup du 16, le parking, tee shot en aveugle.
"
il n'avait manqué que 3 greens et raté aussi 3 fairway sans s'enfoncer trop méchamment comme à son habitude, tour débuté par deux bogeys mais pour un 65 final. et on a même prétendu qu'il l'avait fait exprès !
il y a la plaque de Bobby Jones mais pas de plaque commémorative du parking dédiée à Seve

- Billy Foster , qui s'est "battu" avec lui lors de l"European Master de Cran Montana pour qu'il revienne sagement se recentrer
Severiano n'avait qu'une fenêtre large comme une assiette, ne pouvait pas faire de swing complet et pourtant...
et bien non Ballesteros affirmait avec certitude qu'il visualisait parfaitement le coup malgré les supplications de Foster qui commençait à pleurer et à penser qu'ils allaient perdre le tournoi sur un joli 12 sur ce trou ou mourir en recevant la balle entre les yeux
si ce n'est pas du mental ça !!!


le plus beau coup que Billy vit dans sa carrière

Olé !!!!
et ne croyez pas que ses fameux coups étaient rares, non, il en faisait souvent, des impossibles, avec naturel et c'était donc un tueur en MP, un type qui revient toujours alors que vous croyez avoir le trou dans la poche, ça vous scie (ce que disait Bobby Jones à propos de Walter Hagen)

[eglishadow]

il faudrait regarder les vidéos dans leur ordre , évidemment c'est en Anglais je m'en rends compte donc je peux résumer celles-ci si on veut...

[rom22]

MERCI!!!!, MERCI, MERCI!
Egli pour ces vidéos
pourtant je suis enregistré su GW mais je ne les avait pas encore vues!

bonne soirée et bon golf!

[Franc38]

Super !!!
Un de mes joueurs préférés avec Phil... qui est d'ailleurs à mes yeux, son "fils spirituel" : il arrose au départ, et après il sort des coups impossibles pour scorer quand même... D'ailleurs je suis un peu trop le modèle

Mais imagine un peu le monstre que serait un hybride de Moe Norman ou Ben Hogan (pour le plein swing) et de Phil ou Seve pour le petit jeu. Un peu imbattable.

[eglishadow]

Super !!!
Un de mes joueurs préférés avec Phil... qui est d'ailleurs à mes yeux, son "fils spirituel" : il arrose au départ, et après il sort des coups impossibles pour scorer quand même... D'ailleurs je suis un peu trop le modèle

Mais imagine un peu le monstre que serait un hybride de Moe Norman ou Ben Hogan (pour le plein swing) et de Phil ou Seve pour le petit jeu. Un peu imbattable.

par rapport à Moe Norman, Moe est vraiment à part
par rapport à Phil , Ballesteros a eu un truc en plus, les coups de recovery de fou , fer 3 du bunker en sortie par exemple, et une opposition de fou.... Nicklaus, Norman, Faldo, Price, Tom Kite, Couples, Trevino, Watson, David Love 3, Azinger, Langer, Irwin, Olazabal, Woosnam, P Stewart, John Daly, Ben Crenshaw etc......

[eglishadow]

A propos de coups exceptionnels ou sortis d'un chapeau de magicien il convient de préciser que la presse et les médias en général étaient friand de cela et en faisaient leurs choux gras.
Logique... c'est dans le spectaculaire que le business fonctionnait le mieux , attiraient les spectateurs , les fans, et dès les premières retransmissions télévisées ce que ne pouvaient pas faire aussi bien le journaux ni la radio même à renforts de phrases emphatiques.

Ballesteros par exemple a été loué pour l'imagination de ses coups, ce qui est vrai mais l'imagination ne va pas sans visualisation du coup ni confiance, laquelle se forge à force d'entrainement.

Son imagination était donc grande mais en rapport avec sa capacité à contrôler un coup et il disait lui même qu'il ne tentait jamais un coup qu'il ne voyait (visualisait pas).
De plus cela était souvent fonction de la position dans laquelle il se trouvait par rapport aux concurrents durant le tournoi, à Cran c'était gagner le tournoi ou pas, après une remontée fantastique.
Il a tout de même perdu de peu les Masters de 1986 et 1987.
Au Royal Lytham en 1998, son troisième British remporté, n'oublions pas qu'il a été très solide, sans coups extrêmement fantasque

Donc les coups dont on se souvient sont les coups extraordinaires mais moins la manière très contrôlée qui fait les grandes victoires construites :
le coup de fer de Nicklaus à Pebble Beach, le coup rentré de Watson au même dix-septième trou17 , du rough (il l'avait annoncé à son caddie, d'où sa force mentale)sur le même parcours







le Drive au 1 du dernier round de L'Us Open par Palmer...pour un 65 final...
ce fut un peu le début du goût pour le coup spectaculaire plus que pour l'analyse elle-même, porté par les médias et qui nous a mis dans la mouise un nombre de fois incalculable en essayant le coup impossible au lieu de privilégier la stratégie en rapport avec nos moyens les plus habituels.


Edit :
si on analyse le pourquoi de ce tour et surtout le risque pris par Palmer pour atteindre le green de ce par 4 de 346 yards à Cherry Hill ( 316 m ), un fossé à droite, des arbres à gauche, des roughs conservés épais ce qui est classique sur les US open.
Palmer devait "chasser", alors qu'il avait essayé ce coup (réussi au 4 ème tour seulement) lors des trois premiers tours avec comme résultat : un bogey , un double et un par, ce qui nous fait un plus deux sur quatre tours sur ce trou.
Personne n'a commenté cela à la TV et proposer une autre solution telle que taper un long fer ou un bois au milieu pour se donner la chance de jouer un wedge décidé pour faire la par et éventuellement un birdie.
Lorsque l'on regarde arithmétiquement les faits cela semble plutôt jouer à un jeu de hasard et il n'aurait pas eu besoin de tenter une fois de plus le coup...ni de forcer son talent , qu'il avait grand, pour remporter cet Open d'un coup devant un jeune Nicklaus.

mais n'est-ce pas ainsi que l'on forge les légendes ?

[eglishadow]

Bonjour !
revenons au golf féminin avec une de "big four" : Betsy Rawls.
De son nom Elizabeth Rawls née en 1928 en Caroline du Sud... elle est donc de la période des Mickey Wright et Patty Berg, donc avec une forte concurrence en qualité ce qui ne l'a jamais empêchée de remporter 55 tournois dont son premier tournoi pro en 1951 à Austin (Texas) et 8 majeurs dont 4 US Open.

Elle fit ses études à l'Université du Texas (je ne sais plus laquelle) et ne toucha son premier club qu'à l'âge de 17 ans.
Ce qui fit sa force est qu'elle se dota d'une confiance à toute épreuve , un mental de gagnante.
Ce qui n'était pas courant à l'époque, était son attention particulière pour sa forme physique, un régime sain... ce qui, pour elle, pourrait donner une avantage au moment crucial d'un tournoi.
Particulièrement convaincue que la perfection golfique n'était pas de ce monde, bien qu'ayant un swing excellent et une maîtrise supérieure dans tous les compartiments du jeu.
Elle pris de cours avec Harvey Penick, qui lui modifia son grip et lui enseigna à jouer sur tout type de parcours et de greens.
elle était diplômée en physique et ne voulait pas qu'on lui impose trop de choses à perfectionner en même temps, un pas après l'autre était son rythme.
Sa faculté à garder "son jeu" était phénoménale, et les rares fois où elle le perdit c'était sur des coups directement en push (balle allant directement à droite pour une droitière).
Surtout ce qu'il faut retenir de cette joueuse exceptionnelle, était son mental, cette faculté à se concentrer pour réussir les coups importants au bon moment, sous la pression ce qu'elle aimait et dont elle savait que c'était vraiment important pour espérer gagner.
Elle pouvait dire bonjour ou bavarder avec une personne du public et se concentrer immédiatement après.
Elle gagna dès son entrée professionnelle en 1951 dont l'US open, puis était en tête de la LPGA en 52 avec son deuxième US open dans la poche.


Elle fut la sécrétaire du LPGA naissant lorsque Zaharias en fut présidente, fit énormément de "clinics" à travers les USA, voyageant avec Patty Berg en voiture pour la marque Wilson puis se retira des tournois en 1975 pour être la directrice chez Mac Cormack pour le LPGA, et aussi directrice de tournois du LPGA
C'était une joueuse positive

un livre issu de ses clinics :




ça vous dirait un post sur certains des premiers clubmakers écossais ? sujet chaud ? (y'a prescription )

[Franc38]

Ah oui, intéressant les premiers club makers. Surtout s'ils faisaient des single length avec COR variable !

Blague à peu ça serait super si tu faisais un bon post (comme à ton habitude) sur le sujet !
J'ai vu des trucs sur les premières balles et leur fabrication mais pas grand chose sur les clubs (sinon qu'ils n'avaient pas vraiment de concept équivalent aux séries modernes et qu'ils n'avaient pas de bounce).

Tapatalk'd over the intertubes from my awesome bacon

[Malalindex]

ça serait intéressant, comme toujours!

[eglishadow]

ok, je ferai une prochaine fois :

si tu "remontes" dans ce thread tu peux voir sur James Braid qui fut clubmaker et un des grands champions et architectes de golfs, aussi sur les clubs et balles .
Il y a aussi un texte et des photos sur le post concernant Willie Park Senior, qui fut le premier vainqueur de l'Open Championship à Musselburg en 1860, aussi fabriquant de clubs.
le single lenth était courant à l'époque des premiers Open britanniques, pas nouveau

On peut louer et jouer "à l'ancienne" sur le Old links de Musselburg , un neufs trous entourés d'une piste de courses de chevaux, c'est près d'Edinbourg dans l'East Lothian.
Le royal Musselburg (un inland) a été dessiné par Braid, un peu plus loin...

sur le Old on peut louer ces clubs

http://www.musselburgholdlinks.co.uk/

et...





le championnat existe encore "hickory golf championship" en match play le plus souvent

[eglishadow]

un truc rigolo 10 juillet 2010 (du moins je crois, je n'ai pas tout compris )
, le Old Links de Musselburg a eu la visite impromptue du couple royal Elisabeth 2 et Philippe d'Edinbourg, due au mauvais temps qui a décidé l' hélicoptère qui les transportait à atterrir sur le links proche de la demeure d'Holyrood, où elle donnait une garden party ! source gal ! je plaisante


Unexpected Royal Visitor
Visiting golfers, members and local residents couldn’t believe their eyes on Wednesday 14th July 2010, when Her Majesty the Queen and Prince Phillip made an unexpected visit to Musselburgh Links.

 
 
Around 10.30am a helicopter was seen hovering over Musselburgh Links, then without any warning made a decent landing just in front of the first tee.  The pilot and co-pilot jumped down from the aircraft and approached Golf Starter Kenny Armstrong, asking the exact street name and postcode of the course.  They explained that they could not land in Edinburgh due to the bad weather (fog) and Musselburgh Links had been the closest place to Holyrood.
 
It was then that Kenny and fellow onlooker Robin McGregor, secretary of the Musselburgh Old Course Golf Club spotted the royal crest on the back of the helicopter.
 
“I knew that the Queen was holding her garden party at the Palace of Holyrood House, so I knew instantly that the helicopter must be for her” explained Kenny.  “About 15-20 minutes later, a convoy of about eight police motorbikes arrived. Having already shut off the road, they guarded the gate of the golf course allowing two Range Rovers to drive up to the Starter's Hut.  Security guards got out of the first one, and the Queen and Prince Philip stepped out from the second one.
 
The Queen then turned towards the small crowd that had gathered and said “Something unexpected today – a bit of a surprise!” She gave a quick wave before walking across the golf course and entering the helicopter, which quickly took off again.
 
 

A group of visiting American golfers were playing on the course at the time of the Queen’s arrival.  Speaking to Robin McGregor, they had remarked, “We can see Tiger Woods any day, but you don’t get to see the Queen very often”.  It definitely made their trip to Musselburgh Links a memorable one!
Reputedly Mary Queen of Scots played on Musselburgh Links more than 400 years ago.  And not since then has a member of the royal family had the opportunity to visit the course.  Although it would appear she didn’t have time for a quick 9 holes, Queen Elizabeth II's  visit to Musselburgh Links on 14th July 2010 will certainly go down in the course's history books!

[eglishadow]

Bon, je vais d'abord décrasser le sujet des clubs en hickory (vers les années 1900) leurs noms leur équivalents , leur utilisation, comment ça se comporte et comment il faut les jouer.
ça sera long
après je vous ferai des petites histoires sur les clubmakers les plus en vue de l'époque sur différentes générations et puis on verra qu'il y a des bizarreries dans le matos et des choses qui pourraient se comparer à nos clubs modernes.
Nous avons de la chance , l'histoire du golf est tellement riche
ça m'amuse beaucoup