Ryder Cup 2014 : récit d'une journée sublime
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Ryder Cup 2014 : récit d'une journée sublime
Assister à la Ryder Cup. C'est un projet qui prit naissance pendant l'édition 2010 à Celtic Manor et acquit définitivement le statut d'idée sérieuse au soir du Miracle de Medinah en 2012. Si ma première demande de billets fut infructueuse, ma femme retenta sa chance en secret lors d'une vente ultérieure. Une initiative remplie de succès que je découvris à ma plus grande surprise et joie en avril dernier, au cours de la fête célébrant mon 40ème anniversaire. Ryder Cup here we go !
Nous sommes le vendredi 26 septembre 2014, le grand jour est arrivé, la Ryder Cup 2014 commence à Gleneagles. Pour le moment, je suis devant ma télé. Ma femme a bien réussi un miracle, mais nous n'avons néanmoins des billets que pour la session du samedi. Ce qui suffit largement à mon bonheur. Au moment de prendre la route pour l'aéroport, l'équipe européenne est un peu chahutée pendant les fourballs. Le constat est identique au moment où j'éteins mon portable alors que notre avion roule déjà en direction de la piste.
Deux heures plus tard, après avoir atterrit à Edinburgh, je découvre presque rassuré le score des matchs du matin : 1.5-2.5. Je craignais un pire résultat. Les foursomes de l'après-midi viennent de commencer, nous récupérons notre voiture de location et fonçons sur Stirling pour suivre ça depuis un pub où nous sommes surpris de voir pas mal de personnes avec des sacs en plastique et/ou du matériel de la compétition. Je discute avec des Irlandais qui ont quitté Gleneagles après les matchs du matin, car ils avaient trop froids et y retournent de toute manière durant le weekend. Nous avons certes pris des habits chauds mais qui correspondent d'abord aux prévisions de températures publiées aux alentours de 15°C...
Les parties sont serrées mais l'Europe est devant. Pas de rouge sur le leaderboard, l'après-midi se termine avec un score de 5-3 à l'avantage de la bande à McGinley, de très bonne augure pour le lendemain. Nous rejoignons notre B&B perdu dans la campagne écossaise, à une quinzaine de minute de route de Stirling. Le pub/restaurant du village est rempli de visiteurs de la Ryder Cup, il ne fait aucun doute que la compétition fait marcher l'économie loin à la ronde. Aucun excès de pints à signaler, car le programme du lendemain va être chargé.
C'est le Jour-J, celui que j'attends avec impatience depuis plus de cinq mois. Et il commence tôt, très tôt ! A 4H50 pour être précis, au moment où le réveil sonne. Il m'est impossible de me rappeler la dernière fois que je me suis réveillé aussi tôt pour autre chose qu'un vol très matinal à prendre. Il est 5h30 quand nous quittons le B&B et les occupants d'une autre chambre ont même été plus matinaux que nous, avec la même destination sans l'ombre d'un doute.
Aucun parking public n'est prévu à proximité de Gleneagles, il faut donc laisser sa voiture dans l'un des trois « Park & Ride » prévus à cet effet et emprunter ensuite une navette. Il est 5h45 quand nous y arrivons et nous nous rendons compte immédiatement que tout est parfaitement organisé. Il ne nous faut même pas quinze minutes pour être dans un bus, après avoir pourtant dû se soumettre à un contrôle de sécurité de type aéroportuaire et une vérification des billets. Notre chauffeur nous promène un peu dans la campagne du Perthshire alors que le site de la compétition se trouve aux abords immédiats de la voie rapide. Il passe finalement (par hasard ?) devant l'entrée principale de l'hôtel (qui n'est donc pas l'accès prévu au programme) sans s'arrêter, on frise la mutinerie de la part de certains locaux déjà bien chauds. Le bus s'arrête, on marche cinq minutes, devons repasser par la case sécurité avant d'arriver finalement aux abords du PGA Centenary Course. Il est 6h45 et ça sera le seul couac de la journée.
Nous pensions arriver sur le site aux abords du trou n°3 et nous poser donc par là pour attendre les parties. Du coup, nous changeons un peu nos plans et allons d'abord voir les joueurs à l'échauffement. Peu avant que la première partie ne démarre à 7h35, nous ne mettons à la retombée de drive du n°1.
L'arène ceinturant le départ donne de la voix, les premiers joueurs arrivent sur le tee, le soleil effleure les collines avoisinantes, l'instant est magique. Je suis à la Ryder Cup !
A suivre (dans l'après midi)
Nous sommes le vendredi 26 septembre 2014, le grand jour est arrivé, la Ryder Cup 2014 commence à Gleneagles. Pour le moment, je suis devant ma télé. Ma femme a bien réussi un miracle, mais nous n'avons néanmoins des billets que pour la session du samedi. Ce qui suffit largement à mon bonheur. Au moment de prendre la route pour l'aéroport, l'équipe européenne est un peu chahutée pendant les fourballs. Le constat est identique au moment où j'éteins mon portable alors que notre avion roule déjà en direction de la piste.
Deux heures plus tard, après avoir atterrit à Edinburgh, je découvre presque rassuré le score des matchs du matin : 1.5-2.5. Je craignais un pire résultat. Les foursomes de l'après-midi viennent de commencer, nous récupérons notre voiture de location et fonçons sur Stirling pour suivre ça depuis un pub où nous sommes surpris de voir pas mal de personnes avec des sacs en plastique et/ou du matériel de la compétition. Je discute avec des Irlandais qui ont quitté Gleneagles après les matchs du matin, car ils avaient trop froids et y retournent de toute manière durant le weekend. Nous avons certes pris des habits chauds mais qui correspondent d'abord aux prévisions de températures publiées aux alentours de 15°C...
Les parties sont serrées mais l'Europe est devant. Pas de rouge sur le leaderboard, l'après-midi se termine avec un score de 5-3 à l'avantage de la bande à McGinley, de très bonne augure pour le lendemain. Nous rejoignons notre B&B perdu dans la campagne écossaise, à une quinzaine de minute de route de Stirling. Le pub/restaurant du village est rempli de visiteurs de la Ryder Cup, il ne fait aucun doute que la compétition fait marcher l'économie loin à la ronde. Aucun excès de pints à signaler, car le programme du lendemain va être chargé.
C'est le Jour-J, celui que j'attends avec impatience depuis plus de cinq mois. Et il commence tôt, très tôt ! A 4H50 pour être précis, au moment où le réveil sonne. Il m'est impossible de me rappeler la dernière fois que je me suis réveillé aussi tôt pour autre chose qu'un vol très matinal à prendre. Il est 5h30 quand nous quittons le B&B et les occupants d'une autre chambre ont même été plus matinaux que nous, avec la même destination sans l'ombre d'un doute.
Aucun parking public n'est prévu à proximité de Gleneagles, il faut donc laisser sa voiture dans l'un des trois « Park & Ride » prévus à cet effet et emprunter ensuite une navette. Il est 5h45 quand nous y arrivons et nous nous rendons compte immédiatement que tout est parfaitement organisé. Il ne nous faut même pas quinze minutes pour être dans un bus, après avoir pourtant dû se soumettre à un contrôle de sécurité de type aéroportuaire et une vérification des billets. Notre chauffeur nous promène un peu dans la campagne du Perthshire alors que le site de la compétition se trouve aux abords immédiats de la voie rapide. Il passe finalement (par hasard ?) devant l'entrée principale de l'hôtel (qui n'est donc pas l'accès prévu au programme) sans s'arrêter, on frise la mutinerie de la part de certains locaux déjà bien chauds. Le bus s'arrête, on marche cinq minutes, devons repasser par la case sécurité avant d'arriver finalement aux abords du PGA Centenary Course. Il est 6h45 et ça sera le seul couac de la journée.
Nous pensions arriver sur le site aux abords du trou n°3 et nous poser donc par là pour attendre les parties. Du coup, nous changeons un peu nos plans et allons d'abord voir les joueurs à l'échauffement. Peu avant que la première partie ne démarre à 7h35, nous ne mettons à la retombée de drive du n°1.
L'arène ceinturant le départ donne de la voix, les premiers joueurs arrivent sur le tee, le soleil effleure les collines avoisinantes, l'instant est magique. Je suis à la Ryder Cup !
A suivre (dans l'après midi)
Des falaises vertigineuses de Cape Kidnappers en Nouvelle Zélande aux décors idylliques de la côte de Maurice,
des paysages désolés de Wolf Creek aux Etats Unis à la légende de St Andrews en Ecosse, retrouvez
mon itinéraire golfique et photographique à travers vingt-et-un pays et cinq continents
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Re: Ryder Cup 2014 : récit d'une journée sublime
miam ! on veut la suite
bien écrit, merci !
bien écrit, merci !
Driver TW 919 THI ou FD sur S2S white
bois 5 et 7 EQ1-NX
(ou bois 5 et 7 929)et 9 TW 929 S2S white
H 5 EQI-NX sur Steelfiber i80 (Aerotech)
F6 à SW EQ1-NX sur Stellfiber i 80
LW 60° Sterling sur Steelfiber
Putter PXG Gunboat
-Chaque fois que je fais un birdie, je dois faire 2 triple bogey pour rétablir l'équilibre fondamental de l'univers.
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Re: Ryder Cup 2014 : récit d'une journée sublime
Bubba Watson ne se défile pas et réédite son show commencé à Medinah en chauffant les tribunes et drivant ainsi dans le vacarme fait par les plus de 2000 spectateurs présents à proximité. Comme d'habitude en pareille occasion (il me semble), il ne trouve que le rough. Nous suivons cette partie tant bien que mal (quel monde !) jusqu'au n°2, avant de filer nous installer vers le green du n°4, un par-3, pour voir passer les quatre matchs de la matinée. Pas de grand coup de golf à se mettre sous la dent, juste une série de pars, ce qui permet néanmoins à Kaymer/Björn de remporter ce trou. Nous décidons ensuite de bouger vers le green du n°7, mais il nous est impossible de trouver un spot convenable. La traversée de son fairway nous permet d'apprécier la qualité irréprochable du terrain. Je suis impressionné à quel point l'herbe y est coupée rase, on se croirait presque sur un links, même si le sol n'y est pas aussi ferme. Quant au rough, il suffit de voir comme les pros en sortent pour se dire qu'il ne sont vraiment pas fait comme vous et moi... Car à défaut d'être particulièrement haut, il est vraiment très dense. Et quand on rajoute la rosée matinale...
Après un passage par une boutique pour quelques achats, nous continuons vers le n°9, un très beau par-5 systématiquement attaqué en 2 si le drive à trouvé un bout de fairway, afin de voir tout le monde passer. Je me rends compte qu'il faut vraiment que je « m'achète de nouveaux yeux », car j'ai vraiment toutes les peines du monde à suivre les coups joués.
Le règlement de la compétition stipule clairement qu'il est interdit de faire des photos du vendredi au dimanche. Vous me connaissez, comment pourrais-je sillonner un aussi beau parcours sans prendre quelques clichés ? Il s'avère au final que c'est surtout aux abords du jeu que les commissaires sont parfois un peu sensibles, mais dans l'ensemble, ça ne pose pas vraiment de problème de photographier, tant que le téléphone (les appareils photos sont strictement interdits) ne fait pas « clic-clac ».
Après le passage des matchs sur le n°9, nous nous retrouvons un peu coincés dans un grande transhumance en direction des trous du retour. 45'000 spectateurs lors d'un British Open par exemple, ça fait déjà une belle foule, mais tout ce petit monde est réparti aux quatre coins du parcours pour suivre les dizaines de parties simultanées. Tandis qu'à la Ryder Cup, le vendredi et le samedi, ces mêmes 45'000 personnes ne sont focalisées que sur quatre parties. Ça peut donc bouchonner parfois.
Le dernier match ayant quitté le tee du n°11, nous décidons de nous diriger directement vers le green du n°16, sachant que trois parties sont serrées et y passerons probablement. En plus, ce par-5 guère long est un trou d'attaque, et nous avons un écran géant pour suivre les parties en attendant qu'elles arrivent devant nous. La foule est énorme, difficile à estimer, mais nous sommes sans doute bien plus de 5000 personnes. Rose/Stenson sont 2up contre Watson/Kuchar. Le Suèdois est dans le bunker en trois, alors que le deuxième coup de Justin a atterrit dans le public à deux mètres de nous. Mais il distille une approche chirurgicale qui lui laisse un birdie donné. Les Américains n'arrivent pas à faire mieux que le par, la foule gronde de plaisir, l'Europe inscrit le premier point de la journée !
Les deux parties suivantes se terminent malheureusement par des succès américains sur le n°15. Nous devons donc attendre et sommes des milliers à suivre attentivement le dernier match de la matinée sur le grand écran, McIlroy et Poulter se battant comme des beaux diables pour contenir les assauts farouches de Walker et Fowler très inspirés. Rickie a un birdie presque donné sur le n°15 pour potentiellement passer à 2up. Mais c'est à cet instant que Mister Ian James Poulter se rappelle aux bons souvenirs de Medinah 2012 en rentrant une merveille de chip de plus de quinze mètres pour birdie ! Délire dans la foule au n°16, j'exulte comme si mon équipe favorite de football avait marqué le but qu'on n'attend plus au terme des arrêts de jeu du match ! Que c'est bon de vivre ça !
Après leurs deux premiers coups, personne n'est sur le green mais Fowler et Poulter sont les mieux placés. Rickie, devant nous, réalise une gratte des familles qui fait dix mètres à peine ! Poulter s'engouffre dans la brèche et signe un birdie. Les Yankees doivent se contenter du par, le match revient à All Square pour la plus grande joie du public.
Nous gagnons ensuite les abords du green du n°18 où une foule immense est bien sûr déjà présente. Ma taille de 1.87m me permet de plus ou moins bien voir, ce qui n'est malheureusement pas le cas de ma femme. Je lui raconterai. Fowler a l'occasion de gagner le match avec un putt pour eagle qui frôle le trou, mais McIlroy signe un birdie qui sanctionne le match d'un partage des points. Malgré des scores favorables aux USA durant la matinée, c'est bien l'Europe qui reste aux commande en menant 6.5-5.5.
A suivre (probablement en fin d'après midi)
Après un passage par une boutique pour quelques achats, nous continuons vers le n°9, un très beau par-5 systématiquement attaqué en 2 si le drive à trouvé un bout de fairway, afin de voir tout le monde passer. Je me rends compte qu'il faut vraiment que je « m'achète de nouveaux yeux », car j'ai vraiment toutes les peines du monde à suivre les coups joués.
Le règlement de la compétition stipule clairement qu'il est interdit de faire des photos du vendredi au dimanche. Vous me connaissez, comment pourrais-je sillonner un aussi beau parcours sans prendre quelques clichés ? Il s'avère au final que c'est surtout aux abords du jeu que les commissaires sont parfois un peu sensibles, mais dans l'ensemble, ça ne pose pas vraiment de problème de photographier, tant que le téléphone (les appareils photos sont strictement interdits) ne fait pas « clic-clac ».
Après le passage des matchs sur le n°9, nous nous retrouvons un peu coincés dans un grande transhumance en direction des trous du retour. 45'000 spectateurs lors d'un British Open par exemple, ça fait déjà une belle foule, mais tout ce petit monde est réparti aux quatre coins du parcours pour suivre les dizaines de parties simultanées. Tandis qu'à la Ryder Cup, le vendredi et le samedi, ces mêmes 45'000 personnes ne sont focalisées que sur quatre parties. Ça peut donc bouchonner parfois.
Le dernier match ayant quitté le tee du n°11, nous décidons de nous diriger directement vers le green du n°16, sachant que trois parties sont serrées et y passerons probablement. En plus, ce par-5 guère long est un trou d'attaque, et nous avons un écran géant pour suivre les parties en attendant qu'elles arrivent devant nous. La foule est énorme, difficile à estimer, mais nous sommes sans doute bien plus de 5000 personnes. Rose/Stenson sont 2up contre Watson/Kuchar. Le Suèdois est dans le bunker en trois, alors que le deuxième coup de Justin a atterrit dans le public à deux mètres de nous. Mais il distille une approche chirurgicale qui lui laisse un birdie donné. Les Américains n'arrivent pas à faire mieux que le par, la foule gronde de plaisir, l'Europe inscrit le premier point de la journée !
Les deux parties suivantes se terminent malheureusement par des succès américains sur le n°15. Nous devons donc attendre et sommes des milliers à suivre attentivement le dernier match de la matinée sur le grand écran, McIlroy et Poulter se battant comme des beaux diables pour contenir les assauts farouches de Walker et Fowler très inspirés. Rickie a un birdie presque donné sur le n°15 pour potentiellement passer à 2up. Mais c'est à cet instant que Mister Ian James Poulter se rappelle aux bons souvenirs de Medinah 2012 en rentrant une merveille de chip de plus de quinze mètres pour birdie ! Délire dans la foule au n°16, j'exulte comme si mon équipe favorite de football avait marqué le but qu'on n'attend plus au terme des arrêts de jeu du match ! Que c'est bon de vivre ça !
Après leurs deux premiers coups, personne n'est sur le green mais Fowler et Poulter sont les mieux placés. Rickie, devant nous, réalise une gratte des familles qui fait dix mètres à peine ! Poulter s'engouffre dans la brèche et signe un birdie. Les Yankees doivent se contenter du par, le match revient à All Square pour la plus grande joie du public.
Nous gagnons ensuite les abords du green du n°18 où une foule immense est bien sûr déjà présente. Ma taille de 1.87m me permet de plus ou moins bien voir, ce qui n'est malheureusement pas le cas de ma femme. Je lui raconterai. Fowler a l'occasion de gagner le match avec un putt pour eagle qui frôle le trou, mais McIlroy signe un birdie qui sanctionne le match d'un partage des points. Malgré des scores favorables aux USA durant la matinée, c'est bien l'Europe qui reste aux commande en menant 6.5-5.5.
A suivre (probablement en fin d'après midi)
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Re: Ryder Cup 2014 : récit d'une journée sublime
Merci!!!!
Je te dis pas les étoiles dans les yeux quand tu as signifié sur le post Ryder Cup que tu allais nous livrer ton histoire
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Cobra King SpeedZone 10.5°
Titleist 913F 19°
Callaway x-hot 2 19°
Callaway XR H4 22°
Cobra King TEC Forged 5-P
Cleveland RTX3 48 et 588 52&56
SC Golo S5
'08>54//'13>45//'14>30.2//'15>25.4//'16>23.4//'17>21.0//'18>20.2//'19>16.6
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Re: Ryder Cup 2014 : récit d'une journée sublime
j'ai tout vu à la télé mais avec ton récit j'ai l'impression d'y être c'est génial,
thanks and keep going !
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le bruit ne fait pas de bien et le bien ne fait pas de bruit
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Re: Ryder Cup 2014 : récit d'une journée sublime
Il est 13h30 et la session de l'après-midi va commencer dans l'enchaînement. Mais l'air de rien, ça fait 6h30 de temps que nous crapahutons dans un environnement bien plus vallonné que les images de la télévision ne laissent imaginer. Pour la petite histoire, nous parcourrons d'ailleurs environ dix kilomètres tout au long de la journée. Il est donc l'heure de s'octroyer une pause bien méritée dans l'immense village des spectateurs érigé sur l'habituel practice de Gleneagles. A cet instant, nous ne sommes bien sûr pas seuls, mais une fois de plus, une organisation bien huilée permet d'être servi rapidement, malgré quelques files d'attentes assez impressionnantes. Nous nous restaurons en suivant le début des parties sur les grands écrans puis passons par la boutique principale. Elle est absolument gigantesque, sans doute quelque chose comme 3000 m2 ! Mais bon, nous sommes quand même là pour voir du golf en live, donc nous y retournons rapidement.
Nous décidons d'aller attendre les matchs vers le green du n°9. Un positionnement stratégique qui nous permet d'également suivre le n°10, le par-3 voisin, car l'écart est assez grand entre chaque parties de foursome, échelonnées toutes les quinze minutes. Donaldson signe un birdie qui lui permet avec Westwood de mener 1up. Kaymer en fait de même plus tard pour ramener le score à 1down. Le dernier match opposant de G-Mac/Dubuisson à Walker/Fowler est largement mené par les premiers nommés (5up après huit trous !) mais ils sont en difficultés sur ce trou. Sentant sa perte, nous avançons un peu pour pouvoir apprécier au mieux leur action à venir sur le n°10. Une clameur surgit néanmoins du n°9 suivie de bruyants « Euuuuroope !! ». Il semblerait que nous ayons manqué un beau sauvetage de trou... Ce n'est que partie remise, Dubuisson punaise sa mise en jeu au drapeau. Pas impressionné pour autant, Walker répond du tac au tac en se plaçant à distance égale du mât. Putts donnés mutuellement, ils disparaissent en direction du n°11 tandis que nous filons vers le green du n°16.
Il y a malheureusement déjà beaucoup plus de monde que tout à l'heure et nous ne trouvons pas d'endroit permettant de voir le green et le grand écran. Quand le premier match arrive (Donaldson/Westwood vs Johnson/Kuchar), nous remontons un peu le fairway pour pouvoir suivre ce qui se passe sur le green. Les Européens remportent le trou pour passer 2up et déjà assurer un demi-point de plus. Qui se transformera en victoire sur le n°17. Nous retournons ensuite vers l'écran où nous assistons à la victoire sans appel 5&4 de McDowell/Dubuisson et continuons ainsi nos allers-retours au gré de l'arrivée de parties au green. McIlroy/Garcia remportent le trou et leur match contre Furyk/Mahan devant nous sous les hurlements de joie de la foule. Surtout que le leaderboard n'affiche plus de rouge du tout, ça sent l'après-midi faste ! Kaymer/Rose et Spieth/Reed nous offrent un festival de cadeaux autour et sur le green. Reed a un putt de moins d'un mètre pour bogey qui lui permettrait de tout de même remporter le trou, mais il le manque lamentablement pour notre plus grand plaisir. Le trou est partagé et la partie reste all square. Nous doutant qu'il y aura beaucoup trop de monde autour du n°18 pour voir la dernière partie, nous restons devant l'écran du n°16, au même titre que la plupart des gens autour de nous. Les Américains remportent le n°17 mais c'est bien un dernier et puissant grondement de joie européenne qui vient conclure cette sublime journée de Ryder Cup. Rose et Kaymer ont en effet remporté le dernier trou pour partager la partie et offrir un demi-point supplémentaire à l'Europe.
Nous ne manquons pas de nous prendre en photo devant le leaderboard affichant le score sans appel de 10-6 au terme de ce deuxième jour de compétition puis remontons les trous n°17, 10 et 9 pour atteindre le terminal des bus devant nous ramener au parking à Stirling. Sans grande surprise, la queue est assez longue, mais ça avance. Nous tombons avec des Français avec qui nous commençons à discuter. Quand ils ne jouent pas sur leur parcours de Grandville, ils sont également des golftrotters avertis, ce qui ne manque pas d'alimenter la conversation durant la petite demi-heure d'attente nécessaire pour pouvoir embarquer. La circulation est fluide, tant et si bien qu'il ne nous faut qu'une vingtaine de minutes de bus pour arriver au parking, puis une trentaine supplémentaires pour rallier l'aéroport d'Edinburgh et y rendre notre voiture de location, puis encore pour terminer vingt minutes de taxi pour atteindre notre hôtel au centre ville. Il est 20h, nous pouvons ainsi profiter d'une belle soirée dans une ville que nous connaissons bien et apprécions tout particulièrement.
Afin de pouvoir vivre au mieux la dernière journée de Ryder Cup, nous avons pris le parti de quitter tôt l'Ecosse afin de pouvoir suivre les matchs à la maison. C'est donc un nouveau réveil précoce (6h20) qui est agendé, pour nous permettre de rentrer sur Genève via Londres et arriver à bon port alors que les dernières parties viennent à peine de s'élancer. Timing parfait pour apprécier à sa juste valeur la troisième victoire consécutive du Team Europe en Ryder Cup !
Même si tout a été un peu mené au pas de charge, j'ai vraiment adoré de A à Z cette première expérience personnelle à la Ryder Cup ! Il ne fait guère de doute qu'il y en aura d'autres à venir !
J'espère sincèrement que les décideurs de 2018 auront pris les notes nécessaires concernant ce qui a été mis en place à Gleneagles, car je dois bien avouer avoir été réellement impressionné par l'organisation globale de l'événement !
Nous décidons d'aller attendre les matchs vers le green du n°9. Un positionnement stratégique qui nous permet d'également suivre le n°10, le par-3 voisin, car l'écart est assez grand entre chaque parties de foursome, échelonnées toutes les quinze minutes. Donaldson signe un birdie qui lui permet avec Westwood de mener 1up. Kaymer en fait de même plus tard pour ramener le score à 1down. Le dernier match opposant de G-Mac/Dubuisson à Walker/Fowler est largement mené par les premiers nommés (5up après huit trous !) mais ils sont en difficultés sur ce trou. Sentant sa perte, nous avançons un peu pour pouvoir apprécier au mieux leur action à venir sur le n°10. Une clameur surgit néanmoins du n°9 suivie de bruyants « Euuuuroope !! ». Il semblerait que nous ayons manqué un beau sauvetage de trou... Ce n'est que partie remise, Dubuisson punaise sa mise en jeu au drapeau. Pas impressionné pour autant, Walker répond du tac au tac en se plaçant à distance égale du mât. Putts donnés mutuellement, ils disparaissent en direction du n°11 tandis que nous filons vers le green du n°16.
Il y a malheureusement déjà beaucoup plus de monde que tout à l'heure et nous ne trouvons pas d'endroit permettant de voir le green et le grand écran. Quand le premier match arrive (Donaldson/Westwood vs Johnson/Kuchar), nous remontons un peu le fairway pour pouvoir suivre ce qui se passe sur le green. Les Européens remportent le trou pour passer 2up et déjà assurer un demi-point de plus. Qui se transformera en victoire sur le n°17. Nous retournons ensuite vers l'écran où nous assistons à la victoire sans appel 5&4 de McDowell/Dubuisson et continuons ainsi nos allers-retours au gré de l'arrivée de parties au green. McIlroy/Garcia remportent le trou et leur match contre Furyk/Mahan devant nous sous les hurlements de joie de la foule. Surtout que le leaderboard n'affiche plus de rouge du tout, ça sent l'après-midi faste ! Kaymer/Rose et Spieth/Reed nous offrent un festival de cadeaux autour et sur le green. Reed a un putt de moins d'un mètre pour bogey qui lui permettrait de tout de même remporter le trou, mais il le manque lamentablement pour notre plus grand plaisir. Le trou est partagé et la partie reste all square. Nous doutant qu'il y aura beaucoup trop de monde autour du n°18 pour voir la dernière partie, nous restons devant l'écran du n°16, au même titre que la plupart des gens autour de nous. Les Américains remportent le n°17 mais c'est bien un dernier et puissant grondement de joie européenne qui vient conclure cette sublime journée de Ryder Cup. Rose et Kaymer ont en effet remporté le dernier trou pour partager la partie et offrir un demi-point supplémentaire à l'Europe.
Nous ne manquons pas de nous prendre en photo devant le leaderboard affichant le score sans appel de 10-6 au terme de ce deuxième jour de compétition puis remontons les trous n°17, 10 et 9 pour atteindre le terminal des bus devant nous ramener au parking à Stirling. Sans grande surprise, la queue est assez longue, mais ça avance. Nous tombons avec des Français avec qui nous commençons à discuter. Quand ils ne jouent pas sur leur parcours de Grandville, ils sont également des golftrotters avertis, ce qui ne manque pas d'alimenter la conversation durant la petite demi-heure d'attente nécessaire pour pouvoir embarquer. La circulation est fluide, tant et si bien qu'il ne nous faut qu'une vingtaine de minutes de bus pour arriver au parking, puis une trentaine supplémentaires pour rallier l'aéroport d'Edinburgh et y rendre notre voiture de location, puis encore pour terminer vingt minutes de taxi pour atteindre notre hôtel au centre ville. Il est 20h, nous pouvons ainsi profiter d'une belle soirée dans une ville que nous connaissons bien et apprécions tout particulièrement.
Afin de pouvoir vivre au mieux la dernière journée de Ryder Cup, nous avons pris le parti de quitter tôt l'Ecosse afin de pouvoir suivre les matchs à la maison. C'est donc un nouveau réveil précoce (6h20) qui est agendé, pour nous permettre de rentrer sur Genève via Londres et arriver à bon port alors que les dernières parties viennent à peine de s'élancer. Timing parfait pour apprécier à sa juste valeur la troisième victoire consécutive du Team Europe en Ryder Cup !
Même si tout a été un peu mené au pas de charge, j'ai vraiment adoré de A à Z cette première expérience personnelle à la Ryder Cup ! Il ne fait guère de doute qu'il y en aura d'autres à venir !
J'espère sincèrement que les décideurs de 2018 auront pris les notes nécessaires concernant ce qui a été mis en place à Gleneagles, car je dois bien avouer avoir été réellement impressionné par l'organisation globale de l'événement !
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Re: Ryder Cup 2014 : récit d'une journée sublime
Je te rappelle que malheureusement elle se deroulera en FranceAuldCom a écrit : J'espère sincèrement que les décideurs de 2018 auront pris les notes nécessaires concernant ce qui a été mis en place à Gleneagles, car je dois bien avouer avoir été réellement impressionné par l'organisation globale de l'événement !
Driver PXG 0811X Gen2 9* - Crazy LY / Tour AD P9003x
3w PXG 0341 - Tour AD DI
Epon AF 903 18* - Steelfiber i95cw
Epon AF 903 22* - Steelfiber i95cw
5-AW Epon 503 - Steelfiber i95cw
Yururi Keigekiku Tour Wedge 52/58 - KBS Tour 120 Wedge stiff
Toulon Portland H4 - UST Filtered shaft - The Gripmaster Cognac stitched grip
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Re: Ryder Cup 2014 : récit d'une journée sublime
merci à toi pour avoir fait ce récit. comme je suis plus paresseux, je me suis contenté de photos, à voir dans mon espace :
viewtopic.php?f=48&t=30141
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Re: Ryder Cup 2014 : récit d'une journée sublime
Merci de nous avoir fait partager cette expérience.
En plus c'est très bien écrit
En plus c'est très bien écrit
Driver : Acer Leggera 10°5 sur SK Fiber Lite Revolution regular 46"1/2
hybrides : Acer XF 16°, 19°, 22° sur SK Fiber Pure Energy regular 43", 42"1/2, 42"
fers : Taylormade Tour burner du 3 au pw graphite regular
wedges Taylormade Tp-z 52° 56° 60°
putter Taylormade Itsy Bitsy
hybrides : Acer XF 16°, 19°, 22° sur SK Fiber Pure Energy regular 43", 42"1/2, 42"
fers : Taylormade Tour burner du 3 au pw graphite regular
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Re: Ryder Cup 2014 : récit d'une journée sublime
Super reportage, merci pour le travail d'eçriture. J'ai participé au dimanche du Players cette année et il est vrai que ce sont des moments incroyable. J'ai se même pas imaginer le dimanche de la Ryder Cup.
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Re: Ryder Cup 2014 : récit d'une journée sublime
Vraiment sympa ton récit, merci !
2013 : 54 -> 36 -> 34.5
2014 : 34.5 -> 30.5 -> 30.5
2015 : 30.5 -> 30 -> 30
2020 : on s'y remet, obj 24 : raté !
2021 : désert golfique
2022 : à voir
2014 : 34.5 -> 30.5 -> 30.5
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Re: Ryder Cup 2014 : récit d'une journée sublime
quand on connaît l'environnement immédiat du National, il va falloir qu'ils étudient sérieusement leur affaire. Rien que pour la logistique des navettes et des bus, j'ai été comme AuldComp impressionné par ce que les Scots ont réussi à mettre en place. A Saint-Quentin, qui est dans une zone hyper complexe d'un point de vue circulation, ça va pas être simple.tomcat a écrit :Je te rappelle que malheureusement elle se deroulera en FranceAuldCom a écrit : J'espère sincèrement que les décideurs de 2018 auront pris les notes nécessaires concernant ce qui a été mis en place à Gleneagles, car je dois bien avouer avoir été réellement impressionné par l'organisation globale de l'événement !
Sur les 4 jours, la pire attente a été 12 minutes pour passer les contrôles de sécurité et de billet, alors que ça dégorgeait de tous les côtés. Ils avaient très bien géré la répartition des zones de restauration, ce qui fait qu'on pouvait assez facilement trouver un coin tranquille pour prendre un sandwich et une bière, les bénévoles étaient bien briefés et renseignés.
- TigerBlues
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Re: Ryder Cup 2014 : récit d'une journée sublime
Merci pour ce récit !
Tu t'es pas endormi dimanche devant ton canapé ? tu devais être bien fatigué...
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Driver : Cobra Fly Z 12° (R)
5W : Cobra F6 17.5° (R)
3H : Callaway RAZR X HL (R) ; 5H Callaway x2hot (R)
5-PW : Taylormade SLDR, KBS Tour C Taper 90
Wedge 52° et 56° Cleveland 588 RTX satin chrome, et 60° en noir.
Putter : Taylormade Ghost Tour Fontana 72
5W : Cobra F6 17.5° (R)
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5-PW : Taylormade SLDR, KBS Tour C Taper 90
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Re: Ryder Cup 2014 : récit d'une journée sublime
Non quand même pas, il y avait quand même bien assez d’intérêt pour me maintenir éveillé, même si je suis rentré avec un bon refroidissement.TigerBlues a écrit :Merci pour ce récit !
Tu t'es pas endormi dimanche devant ton canapé ? tu devais être bien fatigué...
Je n’ai pas vraiment parlé du parcours en lui-même. Même si le PGA Centenary Course (1993) est généralement classé comme le moins bon des trois parcours du resort 5* (King’s Course (1919) et Queen’s Course (1917)), je l’ai vraiment trouvé très beau, très scénique, dans un magnifique environnement. Les bunkers sont aussi nombreux que stratégiquement placés, profonds, bien dessinés et remplis d’un sable très blanc, ce qui complète à merveille l’aspect visuel. La plupart des trous sont ceinturés de petites collines, ce qui en fait, de ce point là, un parcours idéal pour accueillir une compétition drainant un très nombreux public comme la Ryder Cup. Je ne peux pas juger de l’intérêt purement golfique, mais il ne me semble pas avoir lu tellement de commentaires de la part des joueurs. Ni mauvais ni excellent peut-on en déduire ? De ce point de vu précis, je pense que l’Albatros partira avec une longueur d’avance en 2018.
Quoi qu’il en soit, nous avons beaucoup aimé l’endroit et ma femme et moi ne sommes pas à l’abri de nous y faire un petit weekend à trois parcours l’année prochaine !!
Des falaises vertigineuses de Cape Kidnappers en Nouvelle Zélande aux décors idylliques de la côte de Maurice,
des paysages désolés de Wolf Creek aux Etats Unis à la légende de St Andrews en Ecosse, retrouvez
mon itinéraire golfique et photographique à travers vingt-et-un pays et cinq continents
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- Garicou
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Re: Ryder Cup 2014 : récit d'une journée sublime
Hello !
Effectivement ton récit est très sympa et permet de rêver pendant 4 ans (perso je n'envisage pas de déplacement pour la prochaine, à moins que ce ne soit le prix du GT 2016 ).
Certainement que l'ambiance live était autre que celle ressentie sur nos écrans. Certes le public américains sera plus nombreux en 2018, nos voisins d'Outre-Manche aussi comme l'Europe toute entière. Mais je reste persuadé que pour chauffer à blanc l'édition du National, une petite victoire des américains en 2016 donnerait un élan de plus.
En plus c'est comme dans tous les sports, si un pays, un club, un pilote, etc... remporte toujours tout, la passion baisse.
Concernant l'organisation, la France a toujours répondu présente aux différents évènements sportifs planétaires majeurs, JO Albertville, Coupe du Monde 1998, et dernièrement les mondiaux d'équitation. Peut-être que le 2 roues pour s'approcher au mieux est la solution ? As-tu remarqué des trucs à ce sujet ?
Bonne fin de semaine et surtout, bon golf !
Effectivement ton récit est très sympa et permet de rêver pendant 4 ans (perso je n'envisage pas de déplacement pour la prochaine, à moins que ce ne soit le prix du GT 2016 ).
Certainement que l'ambiance live était autre que celle ressentie sur nos écrans. Certes le public américains sera plus nombreux en 2018, nos voisins d'Outre-Manche aussi comme l'Europe toute entière. Mais je reste persuadé que pour chauffer à blanc l'édition du National, une petite victoire des américains en 2016 donnerait un élan de plus.
En plus c'est comme dans tous les sports, si un pays, un club, un pilote, etc... remporte toujours tout, la passion baisse.
Concernant l'organisation, la France a toujours répondu présente aux différents évènements sportifs planétaires majeurs, JO Albertville, Coupe du Monde 1998, et dernièrement les mondiaux d'équitation. Peut-être que le 2 roues pour s'approcher au mieux est la solution ? As-tu remarqué des trucs à ce sujet ?
Bonne fin de semaine et surtout, bon golf !
Driver Nike VRS 2.0 9,5°
B 3 Callaway X hot pro 15°
B 5 Callaway X hot 19°
F 4 => PW X Hot Pro
Wedges: Cleveland 588 forgé 50, 56, 60 ou Callaway Mc Daddy 64
Putter: Daddy long legs 38
Balles D4 520 soft ou trouvées
Ce n'est pas parce que c'est difficile que l'on ne fait pas,
C'est parce qu'on ne fait pas que c'est difficile !
Sénèque
B 3 Callaway X hot pro 15°
B 5 Callaway X hot 19°
F 4 => PW X Hot Pro
Wedges: Cleveland 588 forgé 50, 56, 60 ou Callaway Mc Daddy 64
Putter: Daddy long legs 38
Balles D4 520 soft ou trouvées
Ce n'est pas parce que c'est difficile que l'on ne fait pas,
C'est parce qu'on ne fait pas que c'est difficile !
Sénèque
Re: Ryder Cup 2014 : récit d'une journée sublime
Pour avoir fait les deux je pense que le national est (bien) plus difficile que le PGA centenaryAuldCom a écrit :Non quand même pas, il y avait quand même bien assez d’intérêt pour me maintenir éveillé, même si je suis rentré avec un bon refroidissement.TigerBlues a écrit :Merci pour ce récit !
Tu t'es pas endormi dimanche devant ton canapé ? tu devais être bien fatigué...
Je n’ai pas vraiment parlé du parcours en lui-même. Même si le PGA Centenary Course (1993) est généralement classé comme le moins bon des trois parcours du resort 5* (King’s Course (1919) et Queen’s Course (1917)), je l’ai vraiment trouvé très beau, très scénique, dans un magnifique environnement. Les bunkers sont aussi nombreux que stratégiquement placés, profonds, bien dessinés et remplis d’un sable très blanc, ce qui complète à merveille l’aspect visuel. La plupart des trous sont ceinturés de petites collines, ce qui en fait, de ce point là, un parcours idéal pour accueillir une compétition drainant un très nombreux public comme la Ryder Cup. Je ne peux pas juger de l’intérêt purement golfique, mais il ne me semble pas avoir lu tellement de commentaires de la part des joueurs. Ni mauvais ni excellent peut-on en déduire ? De ce point de vu précis, je pense que l’Albatros partira avec une longueur d’avance en 2018.
Quoi qu’il en soit, nous avons beaucoup aimé l’endroit et ma femme et moi ne sommes pas à l’abri de nous y faire un petit weekend à trois parcours l’année prochaine !!
je n'ai pas joué les autres parcours (Kings/Queens) mais pour les quelques trous que j'ai aperçu ils avaient très sympas peut etre meme plus beaux que le PGA.
Personnellement j'ai beaucoup aimé ce parcours mais je préfère quand meme les tracés un peu plus links (question de gout)
Un autre très joli aussi dans le même style c'est le Spey Valley qui se trouve plus au nord (parc des Cairngorns) par contre il n'y a pas de resort magnifique comme à Gleneagles.
Driver Titleist TS2 hzrdus smoke
Hybride 2 Titleist TS2 hzrdus smoke
Fer 3 Mizuno MP Flihi PX 5.0
Fers 4-PW Mizuno MP64 DG S300
Wedges Vokey sm5 50/54/58
Putter scotty cameron california
Hybride 2 Titleist TS2 hzrdus smoke
Fer 3 Mizuno MP Flihi PX 5.0
Fers 4-PW Mizuno MP64 DG S300
Wedges Vokey sm5 50/54/58
Putter scotty cameron california
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