En fait ça fait une belle illustration que les idées des journalistes et "huiles" du R&A et USGA etc. sont un peu à l'opposée du spectateur moyen (je ne nous insulte pas en disant qu'on est des "spectateurs moyens" !)
Ils veulent des scores contenus, et donc pour ça ils
- rallongent les parcours
- laissent pousser les rough (pas possible à Augusta, les membre ne voudraient pas et il n'y a pas vraiment de rough)
- rendent les greens ultra méga très rapides.
Résultat : les joueurs ne veulent pas tout perdre sur un truc raté, donc ils drivent "petit bras au milieu des zones larges", attaquent moins de loin (dur d'arrêter la balle avec un spin de bois 3 ou de fer 3) visent les centre des greens pour éviter les punitions (et on a vu Matsuyama puis Schauffele au 15 et 16 ne pas le faire : ils ont failli tout perdre, enfin, Xander surtout a perdu toute chance)
Pour avoir des feux d'artifice, de l'attaque, des recovery à la Mickelson... ben faut que les joueurs ne risquent pas le tripe en jouant comme ça et qu'ils se trouvent parfois dans les bois (soyons honnêtes, Leishman y a été souvent hier
), et ça n'est possible que si les roughs sont pas trop punitifs, les greens assez réceptifs et les distances pas démesurées.
Bref, "ils" veulent des scores moyens et des joueurs en galère, résultat c'est un peu trop contrôlé, aseptisé. Nous on veut du feu d'artifice, mais résultat forcément les scores peuvent être bas (forcément si on a plein d'eagles et de birdies de l'espace, on a des scores plus bas qu'à coup de pars et de bogeys). Mais la génération des "ils" en question se clairsème, et on verra surement des score plus variables et des parcours propices dans quelques années. (il restera l'Open, s'il y a du vent et qu'il fait sec ou s'il y a du vent et de la pluie, pour assurer les vainqueurs à +3
mais c'est normal, là)