Cet après-midi, compète !
Un gros client annoncé dans mon flite : Philippe, un jeune gars super sympa, mais index 11.4
. Moi 18.5 
! Autrement dit : lui Tarzan, moi Jeanne
! La troisième personne n'était pas un réel danger, vu son index par rapport au mien.
Si j'essaye de suivre Philippe, je suis foutu... Je décide donc de laisser mes bois et mon driver à la maison, histoire de mettre en pratique les dernières leçons de mon pro consacrées au fers. Mais surtout, surtout, ne pas me laisser influencer par le jeu de mon adversaire. Je veux jouer mon jeu et surtout ne pas succomber à la tentation de vouloir surclasser Philippe. Bref, c'est là qu'intervient bien souvent une hormone appelée testostérone et qui, la plupart du temps, nous fait faire n'importe quoi ! Comme dit bêtement l'autre : plutôt trépasser que d'être dépassé
!Eh bien aujourd'hui, j'ai coupé le robinet de la testostérone et, à la place, j'ai essayé de faire parler mon intelligence de jeu et non deux petites glandes situées là où vous savez. Tous mes départs au fer 3 : lorsque je n'étais plus long, j'étais chaque fois plus droit, ce qui a eu le don d'énerver méchamment mes adversaires et, au fil des trous, leur faire perdre patience et assurance.
Bref, en fin de parcours, un score honorable de 17 (petite compète 9 trous), uniquement aux fers, et des adversaires relégués bien loin derrière.
Tout cela pour dire que la testostérone est une belle saloperie qui nous pousse très souvent à tenter des coups totalement improbables et cela juste pour montrer qu'on en a une plus grosse que ses partenaires de jeu. Aujourd'hui, j'en avais une plus petite, mais elle a fonctionné drôlement mieux que la grosse de mes adversaires.
Une bonne leçon (pour moi).
Groupir
