Je passerai les affres du 1er parcours, qui deviennent somme toute habituels.
Bref, j'ai passé les 9 premiers trous à labourer, courir à droite, à gauche tel le chien en quête de sa proie, me suis retrouvée dans des endroits improbables à frapper dans les arbres, à sortir du terrain voisin, de la flaque d'eau, etc. Classique, quoi ! Classique, mais varié.
Comme quoi on se fait à tout.
Le golf est d'ailleurs un sport qui, à mon sens, présente un avantage : il rend philosophe.
Au retour, mon swing était meilleur (si-si, c'est possible !). Je frappais ma balle, elle décollait. Je me disais intérieurement : wouaaaaaah ! j'ai réussiiiiiiiiiiii, me retenant de ne pas sauter de joie. La balle volait, donc, bien haut, bien belle... et terminait... dans le bunker.
J'ai donc eu l'immense joie de visiter 8 bunkers sur les 9 trous. Et franchement, le bunker, c'est quand même le cauchemar du débutant !
Bref, j'ai passé mon après-midi à ratisser... J'ai d'ailleurs pu constater que l'apprentissage du râtissage de bunker est beaucoup plus rapide et efficace que celui du swing. Je crois que je vais me spécialiser.
Malgré tout une (toute petite) victoire puisque le seul et unique swing qui n'a pas atterri dans le sable m'a permis de faire le par.
On se console comme on peut ma p'tite dame !
Bon dimanche
