FORUM GOLF - La communauté active du golf francophone

Et bien c'est justement son livre phare ''Les mots sont des fenêtres...ou bien ce sont des murs''. Best seller dans le thème semble-t-il.

J'en ai 2 autres plus légers de lui a lire (j'ai fait un tir groupé) sur l'éducation des enfants.

J'ai adoré, c'est difficile à mettre en application tant nous sommes construits de longue date dans notre langage, mais ça vaut le coup je pense de tenter d'injecter une dose de CNV dans nos vies.

Quelle chance tu as eu de pouvoir le rencontrer ! j'aurais aimé participer à un de ses ateliers pour voir comment il arrivait à mettre sa technique en application dans une conversation sur le vif.

Bonjour,
Pour reconnaitre, comprendre et utiliser ses émotions, un accompagnement avec un coach ou un préparateur mental n'est surement pas une mauvaise idée.
« L’impact du mental sur mon jeu ? 100% » Michaël Lorenzo-Vera, in Journal du Golf, Mars 2018
Golfiquement,

Bonjour Olivier, c'est très intéressant d'avoir un coach mental parmi nous !

Au passage 2 choses :

- Une petite présentation dans les règles de l'art (et du forum) ?
- Attention à la pub cachée, sujet sensible ici pour nombre de forumeurs.

Au plaisir de te lire !

Hello à tous.
Récent inscrit sur ce forum et golfeur débutant, j'entrevois néanmoins l'univers étendu infini des affres du golf mais aussi de ses intenses satisfactions.
Je dois être un joueur extrêmement précoce car j'ai déjà eu un petit florilège de tous ces états d'âmes allant de l'énorme inflation de l'égo (je suis le nouveau Tiger Woods), à l'abyssal dépression (je ne suis qu'une merde), digne d'un épisode bipolaire, et ce, respectivement au trou n1 et au trou n2.
On a beau se calmer, autopsychothéraper, yogaïser, introspecter, on passe par toute une palette émotionnelle qui, à moins d'avoir un équipement affectif de commode Louis XV, laisse des traces. Je suis tout à fait d'accord avec tout ce qui à été dit plus en amont, et oui, le golf est une philosophie de vie, et non, ce n'est pas un sport comme les autres (il y en a même qui disent que ça n'est pas un sport ). Vous avez entièrement raison et très sagement évoqué vous ressentis.
Après, vous n'avez pas posé vraiment la Francequestion, ou bien en tout cas pas donné la vraie réponse. Pourquoi faites vous du golf? La nature? Non, ça s'est bonus, sinon tu ferais de la randonnée, tu serais bûcheron ou berger. Du sport? Arrête, vas courrir 15 minutes, nager, cross fit, tu verras que tu n'en feras pas autant pendant 4 heures de golf. Faire le cake avec ton matos, ta grosse bagnole, tes chaussures ridicules à 200 euros? Ça va bien un temps, si tu restes c'est qu'.il y a autre chose. Se faire des potes? A la rigueur. Donnez moi votre avis, mais on joue au golf parce que l'on a une structure d'esprit qui va avec ça. Une certaine éducation, un certain QI, qui fait que l'on est en recherche perpétuelle de comprendre, décortiquer, analyser, améliorer, chercher un espèce de Graal golfico-spirituel, cette plénitude du coup parfait qui est la juste récompense des heures de travail en amont au Practice, avec le prof, dans les bouquins ou sur internet. Mais alors, quelle est cette terrible injustice qui va contre les lois balistiques immuables de l'Univers connu et inconnu, qui fait que je te chie ce coup fastoche en suivant, toppe ce swing archi tranquille, dépasse le green de 10 mètres alors que je voulais fait un petit chip des familles tout mignon? Le Tigre vainqueur devient un châton tremblant. Mais crotte à la fin, pourquoi on recommence, après? En fait, on se bat contre soi même, contre ses faiblesses? C'est vrai que c'est de la psychothérapie, une leçon de vie. Tu affrontes tes échecs, tes merdes, tes doutes, pour en ressortir changé à chaque fois. C'est ça? J'ai bon?

Tiberius t'es maçon ?

Pour moi, jouer au golf, c'est plaisant. Pourquoi ?
Parceque justement, c'est extrêmement complexe et à la fois très instinctif.
La nature, si si, moi la rando, ça m'emmerde.
L'aventure d'un parcours.
Le défi personnel.
Les rencontres.
Le sport, si si, moi courir, ça m'emmerde.
La gratification sociale, soyons honnêtes.
L'introspection que ça amène.

Bref, 1000 raisons d'y revenir à chaque fois.

Ce weekend j'ai pris une tôle, j'avais qu'une envie, y retourner.

C'est un sport de précision... comme le tir, l'arc ou les fléchettes... mais plus sportif.

C'est une balade dans la nature... Mais il y a un but, et ce but n'est pas seulement à l'arrivé (encore qu'un chose au 19e à refaire la partie et le monde c'est un bon but d'arrivée !)

C'est une incitation à penser à plein de truc... qui ne sont pas les trucs qui se baladent habituellement dans nos têtes : ça repose de penser angle du vent et impact du lie sur le vol de la balle au lieu de structure de dépendance entre variables à support réel ou jeux de pouvoir...

C'est un bon truc pour rencontrer des gens, jeunes ou moins, mais souvent respectueux, patients, ou qui y travaillent. Et ça "selectionne" certains profils plus proches du notre puisque justement on est au golf, eux aussi, au lieu d'être à la pêche au gros (encore que j'ai entendu qu'il pouvait y avoir une certaine superposition)...

Bref, c'est quand même très sympa et puis comme dit l'adage,
"Un mauvais jour au golf c'est quand même mieux qu'on bon jour au boulot" (sauf pour un pro de golf )

Bah déjà, si je suis sur un parcours, c'est que j'ai réussi à me dégoter 5 heures de libres. En soit, déjà, ca n'a pas de prix...

Ensuite, y'a pas beaucoup de sports où sur un coup tu peux faire aussi bien qu'un pro. Même si tu finis ton 18 sur un joli +50, y'aura toujours une jolie ficelle sur un putt ou une approche mise donnée.

Sport où même à un âge avancé tu peux continuer à être performant. (perso, mon golf actuel, je le considère comme un investissement pour quand j'atteindrai un âge avec plus de temps libre)

Si vous souffrez en jouant, au point de ne plus contrôler vos nerfs, il faut arrêter.
A quoi bon se rendre malheureux en pratiquant un loisir?
On joue au golf pour prendre du plaisir, prendre l'air, admirer la nature, pas pour se faire du mal avec des sentiments violents.

Je ne dis pas ça pour critiquer ou que vous vous sentiez mal, mais pour vous aider. Si vous vous mettez dans cet état en jouant au golf, c'est que vous avez besoin d'aide et devez consulter un psychologue ou un psychiatre. Il n'y a aucune honte à faire ça, les problèmes mentaux sont des maladies comme les autres. Quand vous avez une infection respiratoire, vous allez voir le médecin. Il faut faire la même chose quand votre esprit a un problème.

Bé comme disait un autre gars plus haut, c'est vrai que ça dépend de l'humeur du jour. Il y a des jours plus cools que d'autres. Avec le temps, on devient aussi meilleur donc on s'énerve moins mais c'est vrai que le golf c'est comme l'alcool, c'est un très bon désinhibiteur qui révèle ta vraie nature.

Hello à tous,
Deux rebonds...

Pourquoi vouloir gérer la colère ? Le préalable est de savoir comment vous fonctionner, quel est votre moteur? Beaucoup de sportif ont besoin de monter en pression pour donner le meilleur d'eux (Pieters est souvent colérique...) Peut être est ce votre cas ... la limite à tout cela étant l'étiquette et la politesse vis à vis des autres joueurs.

Après, si cette colère n'est pas souhaitée, elle arrive souvent lorsque le joueur génère un écart trop important entre ce qu'il joue réellement et ce qu'il a comme espoir. Dans ce cas, il faut rapprocher les deux. Quelques pistes:
- jouer en visant son index / index + 5 (accepter son niveau dès le depart)
- jouer avec 3 clubs (on finit par se résoudre à faire ce que l'on peut...l'ambition devient proche du réel)
- jouer en ajoutant un coup à chaque trou (un par 3 devient un par 4, etc... méthode utilisée pour apprendre aux jeunes espoirs à avoir la sensation de jouer négatif)

Vous me direz, mais ce n'est pas jouer normalement ca! C'est nul... oui mais cela va vous amener à jouer avec une sensation de "bien être" et à développer cette sensation et vous verrez que votre jeu va progresser naturellement. L'étape suivante est d'arriver à jouer en étant mentalement dans ce que certains appellent la "zone" et décrivent comme un sorte de tunnel dans lequel on joue en étant étanche aux aléas (Dubuisson parle d'anesthésie qui finit à la fin des 18 trous). Cette "zone" puise dans les forces et fait partie de notre sport.

Le golf est aussi mental.

Bon confinement à tous

Bonjour à tous,

Contrairement à ce que j'entends, je pense que l'on ne doit gère pas la colère, ses frustrations, car cela demande de l'énergie, du mental comme on dit.
Pour moi la solution provient d'un événement antérieur qui se déclenche au moment ou un stimuli vient réactivé cette émotion
( en anglais on entend i-motion ....l'information avant l'action)
Je pense donc que c'est l'émotion qui précède à toute action ( quand on dit par exemple : je ne le sens pas ce coup .... qu' y a t il derrière ces mots ?
Peur de réussir le coup ? excès de confiance ? trop d'égo ?
Et nous au lieu de cela on pense que c'est mental, oui c'est mental une fois que les dégâts sont là, le mental vient traiter l'information ( ce qui au passage demande encore plus d'énergie !! Car il faut non seulement continuer à jouer mais en plus faire un travail sur toutes les autres dimensions de la performance ( retour à l'etat de sérénité, sur la technique, sur la stratégie, sur la nutrition, etc..)
La solution, ou tout moins une des solutions serait de déprogrammer ces stress émotionnels qui surgissent en dehors de notre volonté ( mental )
D'ou les choix de Federer, Nadal, et autres Messi de faire appel à des kinésiologues depuis de nombreuses années
Philippe Orio

Itap4 a écrit : ↑25 avr. 2020, 20:54 Hello à tous,
Deux rebonds...

Pourquoi vouloir gérer la colère ? Le préalable est de savoir comment vous fonctionner, quel est votre moteur? Beaucoup de sportif ont besoin de monter en pression pour donner le meilleur d'eux (Pieters est souvent colérique...) Peut être est ce votre cas ... la limite à tout cela étant l'étiquette et la politesse vis à vis des autres joueurs.

Après, si cette colère n'est pas souhaitée, elle arrive souvent lorsque le joueur génère un écart trop important entre ce qu'il joue réellement et ce qu'il a comme espoir. Dans ce cas, il faut rapprocher les deux. Quelques pistes:
- jouer en visant son index / index + 5 (accepter son niveau dès le depart)
- jouer avec 3 clubs (on finit par se résoudre à faire ce que l'on peut...l'ambition devient proche du réel)
- jouer en ajoutant un coup à chaque trou (un par 3 devient un par 4, etc... méthode utilisée pour apprendre aux jeunes espoirs à avoir la sensation de jouer négatif)

Vous me direz, mais ce n'est pas jouer normalement ca! C'est nul... oui mais cela va vous amener à jouer avec une sensation de "bien être" et à développer cette sensation et vous verrez que votre jeu va progresser naturellement. L'étape suivante est d'arriver à jouer en étant mentalement dans ce que certains appellent la "zone" et décrivent comme un sorte de tunnel dans lequel on joue en étant étanche aux aléas (Dubuisson parle d'anesthésie qui finit à la fin des 18 trous). Cette "zone" puise dans les forces et fait partie de notre sport.

Le golf est aussi mental.

Bon confinement à tous

Un peu sur le même sujet un excellent podcast avec comme invitée Lorellen Gros.
https://podcasts.apple.com/fr/podcast/l ... 0628278810
Elle insiste beaucoup l’importance de mettre raccord son véritable niveau avec nos attentes. Également pour éviter la frustration, l’énervement et donc à terme le découragement donc l’abandon de ce sport formidable de mettre à niveau le parcours et nos propres compétences. Bref très intéressant

Fredo22140 a écrit :

Itap4 a écrit : ↑25 avr. 2020, 20:54 Hello à tous,
Deux rebonds...

Pourquoi vouloir gérer la colère ? Le préalable est de savoir comment vous fonctionner, quel est votre moteur? Beaucoup de sportif ont besoin de monter en pression pour donner le meilleur d'eux (Pieters est souvent colérique...) Peut être est ce votre cas ... la limite à tout cela étant l'étiquette et la politesse vis à vis des autres joueurs.

Après, si cette colère n'est pas souhaitée, elle arrive souvent lorsque le joueur génère un écart trop important entre ce qu'il joue réellement et ce qu'il a comme espoir. Dans ce cas, il faut rapprocher les deux. Quelques pistes:
- jouer en visant son index / index + 5 (accepter son niveau dès le depart)
- jouer avec 3 clubs (on finit par se résoudre à faire ce que l'on peut...l'ambition devient proche du réel)
- jouer en ajoutant un coup à chaque trou (un par 3 devient un par 4, etc... méthode utilisée pour apprendre aux jeunes espoirs à avoir la sensation de jouer négatif)

Vous me direz, mais ce n'est pas jouer normalement ca! C'est nul... oui mais cela va vous amener à jouer avec une sensation de "bien être" et à développer cette sensation et vous verrez que votre jeu va progresser naturellement. L'étape suivante est d'arriver à jouer en étant mentalement dans ce que certains appellent la "zone" et décrivent comme un sorte de tunnel dans lequel on joue en étant étanche aux aléas (Dubuisson parle d'anesthésie qui finit à la fin des 18 trous). Cette "zone" puise dans les forces et fait partie de notre sport.

Le golf est aussi mental.

Bon confinement à tous

Un peu sur le même sujet un excellent podcast avec comme invitée Lorellen Gros.
https://podcasts.apple.com/fr/podcast/l ... 0628278810
Elle insiste beaucoup l’importance de mettre raccord son véritable niveau avec nos attentes. Également pour éviter la frustration, l’énervement et donc à terme le découragement donc l’abandon de ce sport formidable de mettre à niveau le parcours et nos propres compétences. Bref très intéressant

Dans la même optique je m'exerce pas mal ces dernières années a me laisser "la liberté d'échouer". A savoir reconnaître un coup difficile / compliqué et de me dire que celui là, si je le loupe... ben c'est pas grave. Je crois que c'est dans la même optique que les deux postes ci dessus

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Ça reste un kinesiologue qui vient faire sa pub

Bonjour
J'ai fait du mental ce week-end en compèt
1 coup dans le bunker et pas sortie elle est retombée dans mes pieds
Au final la balle est sortie du bunker mais dans ma poche avec 7 coups pour essayer de la sortir
C'est la 1ère fois que je pète un cable sur un coup en plus en compèt au final je me suis dis c'est juste une croix puis le calme est revenu
Bon golf à tous et surtout Zen

Jolie petite expérience lors d'une compétition en Strokeplay ce week-end :
sur un par 3 : demi sockette dans l'obstacle d'eau à droite qui est à sec
j'ai un lie potable et une fenêtre pour sortir....
re demi sockette, je reste dans l'OE
j'ai un meilleur lie et un fenêtre plus large, je retente....
re demi sockette
je droppe
et je fini avec un +8 sur un par 3 = carte foutue......
Et ensuite, sur les 4 derniers trous, j'enchaine 4 jolis Par !!!
Donc j'ai pu évacuer cette frustration et jouer correctement après

Mais J'ai remarqué que souvent, dans le feu de l'action juste après une saucisse, sur le même trou j'en enchaine une autre, car je ne suis plus étanche. Du style 2 ou 3 grattes d'affilées..... sur le même trou.
Tout en étant capable de me reconcentrer sur le trou d'après et de faire un par ou un Birdie.
Mais pendant le feu de l'action (ou de la connerie plutôt), je n'arrive pas à me reconcentrer immédiatement......
Et ma carte est quasiment toujours fleurie d'un, deux ou trois trous avec au mini un DB....

à part un psy ???? des idées ???

landais a écrit : ↑26 sept. 2023, 15:19 à part un psy ???? des idées ???

Moi qui te botte le cul comme aux Vigiers
S'tu veux j'te caddeye à la prochaine

Corsaire a écrit : ↑26 sept. 2023, 15:24

landais a écrit : ↑26 sept. 2023, 15:19 à part un psy ???? des idées ???

Moi qui te botte le cul comme aux Vigiers
S'tu veux j'te caddeye à la prochaine

là, ce n'était pas du relâchement comme aux Vigiers
juste deux belles conneries d'affilé en mode lucky luke en moins de 3 mn..... car j'y suis allé franco pour les faire ces sockettes !!!
même pas sûr que tu aurais eu le temps de me dire arrête ta connerie.

Et pour le caddeyage, avec plaisir
je te reverserai grassement 10% de mes gains, pas de soucis

landais a écrit : ↑26 sept. 2023, 15:46

Corsaire a écrit : ↑26 sept. 2023, 15:24

landais a écrit : ↑26 sept. 2023, 15:19 à part un psy ???? des idées ???

Moi qui te botte le cul comme aux Vigiers
S'tu veux j'te caddeye à la prochaine

là, ce n'était pas du relâchement comme aux Vigiers
juste deux belles conneries d'affilé en mode lucky luke en moins de 3 mn..... car j'y suis allé franco pour les faire ces sockettes !!!
même pas sûr que tu aurais eu le temps de me dire arrête ta connerie.

Et pour le caddeyage, avec plaisir
je te reverserai grassement 10% de mes gains, pas de soucis

Je t'aurais arrêté après ta connerie pour souffler, réfléchir, peut être changer le club, etc.
La prochaine que tu fais sur Pessac, tu me dis, si j'peux je viens !

Si tu scores pas, c'est 50% des gains !

Moi en tant que caddye je serai allé avec toi dans l'OE pour jouer ton second de la

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J'ai tendance à penser que
soit on est dans le rouge et donc on ne peut pas retrouver seul sa lucidité....

soit on est dans le rouge, puis avec une pointe de lucidité, qui permet de prendre conscience de cet état chaud tendu, et le cerveau peut alors reprendre la main et dérouler un process censé conduire à un retour proche de la normal :

marcher, s'éloigner de la balle,
tourner le regard ailleurs,
poser son club (soit pour changer, soit pour le reprendre ensuite)
respirer longuement
injecter des pensées comiques, pour dédramatiser, puis positive ou détaché

et enfin, revenir sur sa balle, en coupant le cerveau, certain que ca va fonctionner.

Quand ça m'arrive d'enchainer les mauvais coups sur un trou, en sortant du green je dis : c'est bon j'ai mis tous les mauvais coups sur ce trou, je suis tranquille pour la suite

Tu as aussi une autre approche qui est pas mal : la carte mental.
Tu comptes tes coups sur ta carte de score classique mais tu as une seconde carte de score ou tu ne comptes que tes coups 100% concentrés.

Je commence tout juste a faire ça et je suis assez surpris de la facilité que tu as d'oublier le score et de rester plus dans l'instant présent
En fait tu te focalises sur le score que tu peux gérer (Le fait de se concentrer / faire ta routine / etc...) plutôt que le résultat qui dépend aussi du terrain.
Tu peux faire le meilleur shot si tu es 10cm trop court et que tu atterrit sur la tête du sprincler tu vas finir a 30m du mat.

Oui, les coups "injustes" sont très difficiles à accepter.
Par exemple un drive qui épouse le côté gauche du fairway, vole loin, pitche à 50cm du rough, et roule en travers du fairway pour aller à la flotte à droite (Domangère). Tout dans le coup aurait du permettre une position idéale pour le coup suivant. Et pourtant le résultat c'est une balle qu'on ne récupère pas, un coup de pénalité et un drop dans un lie pourri où refaire le départ ( la ligne drapeau point d'entrée n'est pas possible).
A l'époque les coups bien envoyés n'étaient pas courants, donc se faire punir sur un shot aussi bon ça m'a mis en colère, puis en rage quand ça s'est reproduit plus loin.
Depuis j'ai beaucoup travaillé la dessus. Globalement sur 2 ans je pense avoir jetté au sol un club seulement deux fois.
C'est encore deux de trop mais sur plus de 160 parties c'est beaucoup mieux. Il y a peut être eu quand même un peu de mode Caliméro sur d'autres parties où coups, mais là j'ai pas de statistiques

A ce propos (des coups injustes), Julien Brun tape le mât pour eagle, finis dans le bunk et sort du trou avec un bogey. Il le prend, et fait birdie derrière, le dimanche d'un open de France c'est quand même beau non ?