Changer un shaft sur un club, en pratique
Publié : 24 juil. 2010, 10:43
De temps en temps des questions se posent sur le montage des clubs (comment ça tient) et sur leur réparation, principalement le remplacement d'un shaft.
Un club est composé principalement de trois éléments, une tête, un shaft et un grip.
Parlons ici de l'assemblage entre la tête et le shaft.
Pour la majorité des clubs, la tête comporte un trou borgne qui est soit cylindrique, soit conique. Le diamètre, exprimé en pouces peut être de:
0.335 pouces ou 0.350 pouces, pour un bois
0.355 pouces (conique) ou 0.370 pouce (parallèle) pour un fer
0.370 pouces pour un putter
Quelques têtes ont un trou ouvert, essentiellement de la marque Callaway.
L'assemblage entre la tête et le shaft est réalisé grâce à un collage avec de l'époxy (résine époxy bi-composant, de type Araldite ou autre).
On peut également trouver à ce niveau des masses d'équilibrage en matériau lourd (plomb ou tungstène) qui sont insérées dans l'extrémité du shaft le plus souvent.
Le remplacement d'un shaft est une opération assez facile pour ce qui est du décollage-collage du shaft dans la tête. La difficulté réside dans le choix du shaft, la détermination de l'équilibrage, l'orientation du shaft si besoin.
Le décollage du shaft est la première étape, la plus simple à entreprendre pour peu qu'on soit soigneux.
On utilise le défaut des époxys classiques, soit la perte de leurs caractéristiques physiques à la chaleur. Mais il faut bien chauffer, car cela arrive au dessus de 180° minimum.
Pour effectuer cette opération, il faut fixer une partie du club de manière stable (un étau par exemple) et mettre en tension l'autre partie (dans le sens de l'arrachement).
Puis on chauffe, avec un décapeur thermique ou un chalumeau. Le décapeur thermique met plus de temps, est bruyant, mais limite l'échauffement excessif. Le chalumeau est beaucoup plus rapide et puissant mais peut marquer le métal ou dégrader définitivement un shaft graphite qu'on aurait souhaité récupérer.
Les professionnels utilisent un système combiné qui permet de fixer le club et le mettre sous tension avec un vérin, mais on peut s'en sortir sans équipement spécifique.
Lors de la chauffe, à condition d'être dans une atmosphère pas trop bruyante, on entend le craquement de l'époxy quand elle atteint la température critique. Plus simplement, on observe la désolidarisation de la tête et du shaft. cela peut prendre plusieurs minutes avec un décapeur thermique.
Une fois démonté, les différents éléments peuvent être réutilisés, en particulier les shafts acier et graphite, à condition bien sur qu'on ne les ait pas brulés. Pour cela il faut soigneusement éliminer tous les résidus d'époxy (on peut réchauffer pour la rendre plus facile à éliminer).
Le collage, une fois les éléments préparés (équilibrage, ajustement de longueur) ne pose pas de difficultés majeures. Il faut simplement soigneusement noter préalablement la position exacte que devront avoir les divers éléments l'un par rapport à l'autre (faites des repères d'alignement). la préparation de l'époxy doit être soigneuse, et il n'est pas conseillé de travailler avec une variété "rapide", d'abord parce qu'elle ne laisse pas assez de temps pour un mélange complet et un ajustage précis, et ensuite parce que une fois polymérisée l'époxy est plus dure, moins élastique, elle supporte un peu moins les chocs.
Il est conseillé de boucher l'extrémité du shaft (morceau de liège) pour que la colle ne pénètre pas trop à l'intérieur, et cela permettrait de limiter le risque de voir un shaft acier plier au niveau de l'extrémité du hosel (pas convaincu de la réalité physique du procédé).
Attention, l'époxy, avant sa polymérisation, va se comporter comme un lubrifiant entre le shaft et la tête. Il faut donc que le club une fois assemblé soit stocké de manière à ce que le positionnement des différentes parties ne bouge pas.
Une époxy classique ne bouge plus au bout de 2 heures, apparait dure à l'ongle en 24 heures, et a sa pleine solidité en une semaine.
Un club est composé principalement de trois éléments, une tête, un shaft et un grip.
Parlons ici de l'assemblage entre la tête et le shaft.
Pour la majorité des clubs, la tête comporte un trou borgne qui est soit cylindrique, soit conique. Le diamètre, exprimé en pouces peut être de:
0.335 pouces ou 0.350 pouces, pour un bois
0.355 pouces (conique) ou 0.370 pouce (parallèle) pour un fer
0.370 pouces pour un putter
Quelques têtes ont un trou ouvert, essentiellement de la marque Callaway.
L'assemblage entre la tête et le shaft est réalisé grâce à un collage avec de l'époxy (résine époxy bi-composant, de type Araldite ou autre).
On peut également trouver à ce niveau des masses d'équilibrage en matériau lourd (plomb ou tungstène) qui sont insérées dans l'extrémité du shaft le plus souvent.
Le remplacement d'un shaft est une opération assez facile pour ce qui est du décollage-collage du shaft dans la tête. La difficulté réside dans le choix du shaft, la détermination de l'équilibrage, l'orientation du shaft si besoin.
Le décollage du shaft est la première étape, la plus simple à entreprendre pour peu qu'on soit soigneux.
On utilise le défaut des époxys classiques, soit la perte de leurs caractéristiques physiques à la chaleur. Mais il faut bien chauffer, car cela arrive au dessus de 180° minimum.
Pour effectuer cette opération, il faut fixer une partie du club de manière stable (un étau par exemple) et mettre en tension l'autre partie (dans le sens de l'arrachement).
Puis on chauffe, avec un décapeur thermique ou un chalumeau. Le décapeur thermique met plus de temps, est bruyant, mais limite l'échauffement excessif. Le chalumeau est beaucoup plus rapide et puissant mais peut marquer le métal ou dégrader définitivement un shaft graphite qu'on aurait souhaité récupérer.
Les professionnels utilisent un système combiné qui permet de fixer le club et le mettre sous tension avec un vérin, mais on peut s'en sortir sans équipement spécifique.
Lors de la chauffe, à condition d'être dans une atmosphère pas trop bruyante, on entend le craquement de l'époxy quand elle atteint la température critique. Plus simplement, on observe la désolidarisation de la tête et du shaft. cela peut prendre plusieurs minutes avec un décapeur thermique.
Une fois démonté, les différents éléments peuvent être réutilisés, en particulier les shafts acier et graphite, à condition bien sur qu'on ne les ait pas brulés. Pour cela il faut soigneusement éliminer tous les résidus d'époxy (on peut réchauffer pour la rendre plus facile à éliminer).
Le collage, une fois les éléments préparés (équilibrage, ajustement de longueur) ne pose pas de difficultés majeures. Il faut simplement soigneusement noter préalablement la position exacte que devront avoir les divers éléments l'un par rapport à l'autre (faites des repères d'alignement). la préparation de l'époxy doit être soigneuse, et il n'est pas conseillé de travailler avec une variété "rapide", d'abord parce qu'elle ne laisse pas assez de temps pour un mélange complet et un ajustage précis, et ensuite parce que une fois polymérisée l'époxy est plus dure, moins élastique, elle supporte un peu moins les chocs.
Il est conseillé de boucher l'extrémité du shaft (morceau de liège) pour que la colle ne pénètre pas trop à l'intérieur, et cela permettrait de limiter le risque de voir un shaft acier plier au niveau de l'extrémité du hosel (pas convaincu de la réalité physique du procédé).
Attention, l'époxy, avant sa polymérisation, va se comporter comme un lubrifiant entre le shaft et la tête. Il faut donc que le club une fois assemblé soit stocké de manière à ce que le positionnement des différentes parties ne bouge pas.
Une époxy classique ne bouge plus au bout de 2 heures, apparait dure à l'ongle en 24 heures, et a sa pleine solidité en une semaine.