Les jours de grâce
Publié : 20 août 2013, 17:45
Bonjour,
Comme je l'indique dans ma présentation, j'ai repris le golf à la faveur de l'été après une simili pause de plusieurs années.
J'avais un peu décroché (quelques parties de temps à autres quand même) car je ne m'amusais plus. Et je ne m'amusais plus car je ne progressais plus, voire régressais.
Donc cet été, il m'est arrivé d'avoir des jours de grâce. Vous voyez tous de quoi il s'agit : la sensation de jouer comme un pro...sensation souvent douchée le lendemain en (re)jouant comme un pied.
Mais ces éclairs fugitifs m'ont cependant motivé pour tenter de progresser à nouveau ou tout au moins de revenir à mon (petit) niveau.
Le fait de reprendre le golf après avoir un long quasi-arrêt m'a permis, je pense, de jeter un oeil neuf sur mon swing.
Je voulais donc vous faire part de ces réflexions, certaines étant peut-être techniquement incorrectes.
1/ Le stance
Autant il est difficile d'avoir un mouvement de pro, autant n'importe qui peut reproduire un stance de champion...
Mon diagnostic : trop penché/courbé, donc trop loin de la balle et équilibre du corps instable.
Ma correction : je me tient droit puis je fléchis les genoux sans penser au torse. En fait le torse se penche naturellement pour garder l'équilibre du corps. J'obtiens une bien meilleure sensation de confort à l'adresse, plus grand devant la balle et surtout décontracté.
2/ La montée
Idem, le début de la montée, avec un peu de travail je suis persuadé que n'importe qui peut en acquérir une de champion.
Mon diagnostic : la maladie de tous les golfeurs moyens comme moi, prédominance des bras, rotation pas dans le bon timing, armement prématuré.
Ma correction :
- me concentrer sur la sensation de tourner en bloc sur les hanches/jambes, ralentir les premiers 30 cm du BS en restant fluide, ne pas toucher le sol à l'adresse pour aider cette fluidité.
- veiller à rester "centré" et équilibré. Pas de transfert de poids sur la droite dans cette phase.
- oublier mes poignets pour ne pas qu'ils se contractent
En ce qui concerne la fin de la montée, je m'en tiens à juste à essayer de garder ma sensation de confort obtenue par un début lent. En gros, l'impression que la tension dans les jambes, le dos et le bras gauche arrive tard, pratiquement au sommet du BS.
3/ le down swing
Mon diagnostic : comme beaucoup prééminence des bras, démarrage "from the top", bref mauvais timing.
Ma correction : là, contrairement aux phases lentes, difficile de corriger "en live". Par ailleurs, je n'ai jamais vraiment accroché sur les exercices divers et variés (sauf peut-être taper un fer court de la main droite).
Mon truc perso pour accrocher le bon timing est de m'exercer au practice, en tapant des balles avec un fer court, pour juste essayer de reproduire les bonnes sensations des "jours de grâce". Le fait de taper des balles me permet de vérifier que la bonne sensation se traduit effectivement dans la trajectoire de la balle.
Personnellement, mes points de repère sont les suivants :
- sensation que le club devient de plus en plus lourd (comme si je poussais des wagons avec ma main droite), bien percevoir la tête de club
- à un moment dans la descente, la sensation de pression doit s'évanouir (un peu comme quand on lance un poids, au moment où il quitte la main). Je pense que ce moment de "libération" correspond au fouetter du club.
- un contact avec la balle lourd, comme un coup de marteau
- au FT, une brève sensation de tension des bras après la traversée, suivie très rapidement d'une remontée énergique du club bien en ligne.
- pas de perte d'équilibre au finish (ni pendant le swing).
Je n'essaie pas de modifier intentionnellement mon timing (à me forçant à tourner les hanches consciemment, par exemple). Chez moi, ça ne marche pas. Au contraire je détruis mon swing en faisant cela. J'essaie simplement de reproduire les bonnes sensations et d'obtenir une trajectoire correcte.
Voilà mes névroses golfiques...
Si
Comme je l'indique dans ma présentation, j'ai repris le golf à la faveur de l'été après une simili pause de plusieurs années.
J'avais un peu décroché (quelques parties de temps à autres quand même) car je ne m'amusais plus. Et je ne m'amusais plus car je ne progressais plus, voire régressais.
Donc cet été, il m'est arrivé d'avoir des jours de grâce. Vous voyez tous de quoi il s'agit : la sensation de jouer comme un pro...sensation souvent douchée le lendemain en (re)jouant comme un pied.
Mais ces éclairs fugitifs m'ont cependant motivé pour tenter de progresser à nouveau ou tout au moins de revenir à mon (petit) niveau.
Le fait de reprendre le golf après avoir un long quasi-arrêt m'a permis, je pense, de jeter un oeil neuf sur mon swing.
Je voulais donc vous faire part de ces réflexions, certaines étant peut-être techniquement incorrectes.
1/ Le stance
Autant il est difficile d'avoir un mouvement de pro, autant n'importe qui peut reproduire un stance de champion...
Mon diagnostic : trop penché/courbé, donc trop loin de la balle et équilibre du corps instable.
Ma correction : je me tient droit puis je fléchis les genoux sans penser au torse. En fait le torse se penche naturellement pour garder l'équilibre du corps. J'obtiens une bien meilleure sensation de confort à l'adresse, plus grand devant la balle et surtout décontracté.
2/ La montée
Idem, le début de la montée, avec un peu de travail je suis persuadé que n'importe qui peut en acquérir une de champion.
Mon diagnostic : la maladie de tous les golfeurs moyens comme moi, prédominance des bras, rotation pas dans le bon timing, armement prématuré.
Ma correction :
- me concentrer sur la sensation de tourner en bloc sur les hanches/jambes, ralentir les premiers 30 cm du BS en restant fluide, ne pas toucher le sol à l'adresse pour aider cette fluidité.
- veiller à rester "centré" et équilibré. Pas de transfert de poids sur la droite dans cette phase.
- oublier mes poignets pour ne pas qu'ils se contractent
En ce qui concerne la fin de la montée, je m'en tiens à juste à essayer de garder ma sensation de confort obtenue par un début lent. En gros, l'impression que la tension dans les jambes, le dos et le bras gauche arrive tard, pratiquement au sommet du BS.
3/ le down swing
Mon diagnostic : comme beaucoup prééminence des bras, démarrage "from the top", bref mauvais timing.
Ma correction : là, contrairement aux phases lentes, difficile de corriger "en live". Par ailleurs, je n'ai jamais vraiment accroché sur les exercices divers et variés (sauf peut-être taper un fer court de la main droite).
Mon truc perso pour accrocher le bon timing est de m'exercer au practice, en tapant des balles avec un fer court, pour juste essayer de reproduire les bonnes sensations des "jours de grâce". Le fait de taper des balles me permet de vérifier que la bonne sensation se traduit effectivement dans la trajectoire de la balle.
Personnellement, mes points de repère sont les suivants :
- sensation que le club devient de plus en plus lourd (comme si je poussais des wagons avec ma main droite), bien percevoir la tête de club
- à un moment dans la descente, la sensation de pression doit s'évanouir (un peu comme quand on lance un poids, au moment où il quitte la main). Je pense que ce moment de "libération" correspond au fouetter du club.
- un contact avec la balle lourd, comme un coup de marteau
- au FT, une brève sensation de tension des bras après la traversée, suivie très rapidement d'une remontée énergique du club bien en ligne.
- pas de perte d'équilibre au finish (ni pendant le swing).
Je n'essaie pas de modifier intentionnellement mon timing (à me forçant à tourner les hanches consciemment, par exemple). Chez moi, ça ne marche pas. Au contraire je détruis mon swing en faisant cela. J'essaie simplement de reproduire les bonnes sensations et d'obtenir une trajectoire correcte.
Voilà mes névroses golfiques...
Si