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Suite à une récente conversation sur le forum, mais aussi encore ce matin en échangeant avec un nouveau partenaire de jeu sur le parcours, j'ai repensé à un passage intéressant du (fameux) livre "Chaque coup doit avoir un objectif". Soit dit en passant, si vous êtes fan d'approche mentale, je vous recommande vivement ce bouquin. Il date un peu (10-15 ans) mais on n'a pas non plus révolutionné les choses depuis.

Les joueurs de golf sont classés en quatre types différents, suivant les profils DISC, adaptés aux joueurs de golf. L'idée étant d'identifier à quel type on se rattache, pour pouvoir mieux évoluer dans ce cadre, connaître ses tendances, traquer ses défauts et renforcer ses points forts, etc. Evidemment, ce n'est pas une science exacte, et on peut tout à fait appartenir à deux catégories, voire même un peu toutes à la fois. Enfin, en général, il y a quand même une tendance qui domine. Pour bien faire, il faudrait scanner les quatre pages en question, mais puisque ce post va déjà être trop long, je vais faire une synthèse, histoire d'avoir une idée. Comme toutes les catégorisations, celle-ci a ses limites évidents, mais elle a au moins le mérite d'exister, et de faire réfléchir à la question. Précision utile (qui va de soi, mais ça va mieux en le disant) : aucun de ces styles n'est bien ou mal en soi. Aucun n'est parfait.

Type D
Cerveau gauche, court terme. "ça passe ou ça casse". Le joueur peut "laisser tomber" s'il est persuadé de ne plus être en position de gagner (compétition, match-play, amélioration index, etc.). Attaque les drapeaux. Ne va au practice que s'il y a qqch à gagner ou qqn à battre, autrement s'entraîner est ennuyeux. Pour le type D, il faut avant tout gagner. N'a pas besoin de beaucoup s'échauffer avant un parcours. Prend rarement des leçons, déteste le jeu lent, prend rapidement des décisions.

Type I
Adore et recherche les aspects relationnels du golf. Jouer seul est ennuyeux, pas du tout amusant. Le 19ème trou est très important : boire un coup, idéalement déjeuner, refaire le monde du golf, voilà ce qui compte presque plus que le parcours en lui-même. La pire chose : jouer seul, faire un trou en un et n'avoir personne avec qui le fêter ! En match-play, peut laisser gagner quelques trous à un ami pour ne pas entamer la relation. Peut écouter tous les conseils, prendre des leçons partout.

Type S
Aime et recherche les systèmes et les stratégies du golf. Veut connaître les specs de chacun de ses clubs. Conserve les stats de parcours. Aime l'ordre. Sac organisé, planning précis, notamment pour la préparation et l'échauffement. A besoin de temps pour se préparer avant de jouer. Peut se laisser enfermer dans un système et ne pas écouter son intuition. Veut contrôler très précisément ses trajectoires. Peut être assez marqué par l'injustice d'un mauvais rebond, d'une roule incontrôlée.

Type C
Trouve que le jeu est complexe et a sa propre évaluation de comment il faut y jouer. Un bois devrait être en bois, un fer en fer. Il serait embarrassant de faire un trou en un avec un coup toppé ou avec un mauvais choix de club. Conservateur, gardien du temple, aime souvent l'histoire et les traditions du golf. Aime jouer ou s'entraîner seul. La confiance peut connaître des hauts et des bas. Peut rester longtemps au practice et ne pas partir avant d'y avoir appris ou maîtrisé quelque chose. Lorsqu'un joueur de type C prend confiance, il peut ressembler à un joueur de type D.

Pour ma part, quand j'ai commencé le golf, j'étais sans doute un joueur de type D (à l'abordage !), parce que j'étais comme ça dans d'autres domaines de ma vie. Les choses on changé (serais-je devenu plus sage ? plus con ?), juste avant d'arrêter le golf (il y a 8 ans), j'étais vraiment devenu un joueur de type S (mes systèmes de notation et de préparation étaient devenus si envahissants que cela a sans doute joué dans ma longue pause golfique, même si ce n'était pas la raison principale). Depuis ma reprise cette année, je constate que je me suis totalement mué en en joueur de type C. Jouer seul me convient, porter le sac aussi. J'aime les fers et je ne veux pas d'hybride dans mon sac. Je trouve l'évolution de certaines règles aberrantes (possibilité de relever la balle dans un bunker pour en sortir en droppant la balle, laisser le drapeau dans le trou, etc.) Il reste bien un fond de D et de S en moi, mais plus je joue et plus je me sens à l'aise avec ce type C.

Et vous, quel joueur de golf êtes-vous ?

Définitivement type D

Pour le coup j'ai peu en commun avec chaque type.
J'aime connaître les specs de mes clubs, la théorie biomécanique penser mon approche stratégique. Mais donc ne pas être "pressé" ce qui fait que j'aime bien jouer seul (depuis un an ou deux je commence à apprécier de jouer avec des potes et attaquer sans trop réfléchir cela dit)

Je n'aime pas le practice et je pense que le meilleur travail se fait sur le parcours (sauf a la limite pour le putting) je ne suis pas fan de compète et de cours et je ne fais pas de stats détaillées de mon jeu (mais j'ai des idées précises de ces stats sans pour autant noter). Je ne m'échauffe qu'à peine et c'est surtout physique a part 2 ou 3 chips et 4/5 swings a vide (pourtant quand je le fais bien je commence bien direct alors que souvent j'ai un ou deux trous "scrappy" avant de me mettre a jouer correctement)... J'aurais été plus S sinon.

Bref je dis que ça serait intéressant de lire le bouquin !


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Ce bouquin est une bible, vraiment.

En tout cas, Franc38, tu ressembles plutôt à un S, enfin c'est ce que je ressens en lisant ton post. Je ne suis pas psy non plus

Seulement 4 catégories, ca me semble étroit mais je joue le jeu :

C
mais à mes partenaires et proches de confirmer cela !

SID
j'aime pas les cases, surtout quand on mélange torchons et serviettes
90%S 60%I 50%D 5%C

S ok
Aime et recherche les systèmes et les stratégies du golf. Veut connaître les specs de chacun de ses clubs. Conserve les stats de parcours. Aime l'ordre. Sac organisé, planning précis, notamment pour la préparation et l'échauffement (limité). Veut contrôler très précisément ses trajectoires (une seule : baby fade ). Peut se laisser enfermer dans un système et ne pas écouter son intuition (possiblement trop défensif). Peut être assez marqué par l'injustice d'un mauvais rebond, d'une roule incontrôlée (ça arrive - pièges non visibles).
S pas ok
A besoin de temps pour se préparer avant de jouer.

I ok
Adore et recherche les aspects relationnels du golf. Le 19ème trou est très important : boire un coup, idéalement déjeuner, refaire le monde du golf, voilà ce qui compte presque plus que le parcours en lui-même. La pire chose : jouer seul, faire un trou en un et n'avoir personne avec qui le fêter ! Peut écouter tous les conseils,
I pas ok
Jouer seul est ennuyeux, pas du tout amusant. En match-play, peut laisser gagner quelques trous à un ami pour ne pas entamer la relation. prendre des leçons partout.

D ok
Cerveau gauche, court terme. Pour le type D, il faut avant tout gagner (qu'importe les moyens, c'est le score qui compte à la fin, fan de MP). N'a pas besoin de beaucoup s'échauffer avant un parcours. Prend rarement des leçons, (déteste) n'aime pas le jeu lent, prend rapidement des décisions.
D pas ok
"ça passe ou ça casse". Le joueur peut "laisser tomber" s'il est persuadé de ne plus être en position de gagner (compétition, match-play, amélioration index, etc.). Attaque les drapeaux. Ne va au practice que s'il y a qqch à gagner ou qqn à battre, autrement s'entraîner est ennuyeux.

quasi rien en C, expertise règle peut-être

LinksLover a écrit : ↑28 juin 2020, 15:37 En tout cas, Franc38, tu ressembles plutôt à un S, enfin c'est ce que je ressens en lisant ton post. Je ne suis pas psy non plus

Ce que je m'étais dit initialement.
Sauf que je m'échauffe peu, ma routine ne ressemble plus à rien (on m'a dit un moment que j'avais une routine trop longue, donc comme je suis sympa souvent j'arrive à la balle et boom mais parfois des bouts ressortent), je joue souvent "au feeling" (ce qui cache sûrement une réflexion enfouie, mais... ) et notamment sur le petit jeu (on va dire 120m et moins, ou je joue des tas de coups différents, très souvent "au jugé" sans même mesurer la distance -mais je veux contrôler la trajectoire). Je ne garde pas trace réelle des stats et je trouve "l'injustice du mauvais rebond et de la roule incontrôlée" plutôt rigolote en général : c'est ça qui fait (entre autre) que j'aime ce sport : un coup parfaitement pensé et exécuté peut donner un mauvais résultat, un coup mal conçu et mal exécuté donner un résultat parfait (comme disait Bobby Jones, c'est comme la vie, et de toute façon on doit jouer la balle où et comme elle repose).

Il existe une variante de cette méthode, qui permet de classifier les joueurs au swing atypique. La méthode D.I.S.C.O.



La classification D.I.S.C comporte quelques limites et est à mon avis un peu trop restrictive. Il est important de corréler l'aspect comportementaliste, avec une vision plus kinesthésique de la chose, tout en mettant clairement en exergue la résilience (j'adore ce mot à la mode que personne ne sait expliquer) du "moi profond" du golfeur.

Sur la vidéo on a 2 swings atypiques intéressants à analyser. On peut observer que la posture et le stance manquent d'ancrage. Il y a une incohérence flagrante entre l'alignement des pieds, des hanches, des épaules.
Un transfert du poids trop prononcé qui occasionne un sway exagéré, synonyme de contacts aléatoires.
La golfeuse a un backswing très vertical, et une tendance à l'overswing qui me laisse penser que son plan intérieur-extérieur doit être source de slice chronique. A vérifier au trackman cependant ...
Bon et le rythme ... on en parle du rythme ? Beaucoup trop rapide à mon goût. Difficile d'avoir des frappes régulières avec un rythme pareil.
Point positif, car il y en a un : apparemment Ian Poulter a réussi à refourguer les invendus de son ancienne ligne de vêtements. C'est déjà ça.

Pardon pour le HS mais c'était trop tentant

trop fort, bennyhill

rouge = non
vert = oui
noir = parfois


Type D
Cerveau gauche, court terme. "ça passe ou ça casse". Le joueur peut "laisser tomber" s'il est persuadé de ne plus être en position de gagner (compétition, match-play, amélioration index, etc.). Attaque les drapeaux. Ne va au practice que s'il y a qqch à gagner ou qqn à battre, autrement s'entraîner est ennuyeux. Pour le type D, il faut avant tout gagner. N'a pas besoin de beaucoup s'échauffer avant un parcours. Prend rarement des leçons, déteste le jeu lent, prend rapidement des décisions.

Type I
Adore et recherche les aspects relationnels du golf. Jouer seul est ennuyeux, pas du tout amusant. Le 19ème trou est très important : boire un coup, idéalement déjeuner, refaire le monde du golf, voilà ce qui compte presque plus que le parcours en lui-même. La pire chose : jouer seul, faire un trou en un et n'avoir personne avec qui le fêter ! En match-play, peut laisser gagner quelques trous à un ami pour ne pas entamer la relation. Peut écouter tous les conseils, prendre des leçons partout.

Type S
Aime et recherche les systèmes et les stratégies du golf. Veut connaître les specs de chacun de ses clubs. Conserve les stats de parcours. Aime l'ordre. Sac organisé, planning précis, notamment pour la préparation et l'échauffement. A besoin de temps pour se préparer avant de jouer. Peut se laisser enfermer dans un système et ne pas écouter son intuition. Veut contrôler très précisément ses trajectoires. Peut être assez marqué par l'injustice d'un mauvais rebond, d'une roule incontrôlée.

Type C
Trouve que le jeu est complexe et a sa propre évaluation de comment il faut y jouer. Un bois devrait être en bois, un fer en fer. Il serait embarrassant de faire un trou en un avec un coup toppé ou avec un mauvais choix de club. Conservateur, gardien du temple, aime souvent l'histoire et les traditions du golf. Aime jouer ou s'entraîner seul. La confiance peut connaître des hauts et des bas. Peut rester longtemps au practice et ne pas partir avant d'y avoir appris ou maîtrisé quelque chose. Lorsqu'un joueur de type C prend confiance, il peut ressembler à un joueur de type D.

bennyhill a écrit : ↑29 juin 2020, 10:52 Il existe une variante de cette méthode, qui permet de classifier les joueurs au swing atypique. La méthode D.I.S.C.O.

La classification D.I.S.C comporte quelques limites et est à mon avis un peu trop restrictive. Il est important de corréler l'aspect comportementaliste, avec une vision plus kinesthésique de la chose, tout en mettant clairement en exergue la résilience (j'adore ce mot à la mode que personne ne sait expliquer) du "moi profond" du golfeur.

Sur la vidéo on a 2 swings atypiques intéressants à analyser. On peut observer que la posture et le stance manquent d'ancrage. Il y a une incohérence flagrante entre l'alignement des pieds, des hanches, des épaules.
Un transfert du poids trop prononcé qui occasionne un sway exagéré, synonyme de contacts aléatoires.
La golfeuse a un backswing très vertical, et une tendance à l'overswing qui me laisse penser que son plan intérieur-extérieur doit être source de slice chronique. A vérifier au trackman cependant ...
Bon et le rythme ... on en parle du rythme ? Beaucoup trop rapide à mon goût. Difficile d'avoir des frappes régulières avec un rythme pareil.
Point positif, car il y en a un : apparemment Ian Poulter a réussi à refourguer les invendus de son ancienne ligne de vêtements. C'est déjà ça.

Pardon pour le HS mais c'était trop tentant

du coup, je me demande si nous ne drevions pas parler aussi de L'AUTRE méthode phare de cette période,
une méthode plus ouverte d'esprit, plus cavalière, voire même plus masculine :
LA méthode
Y
M
C
A
"i'ts fun to stay at the YMCA"

Le DISC est rayé, non ?

Bon redevenons sérieux
MBTI, ennéagramme, DISC, ....
Toutes ces techniques qui visent à mettre les gens dans des cases sont peut-être imparfaites mais elles ont au moins le mérite de mieux comprendre pourquoi les relations humaines sont si compliquées. Et ça permet de mieux se connaître, même si on se reconnait un peu dans chaque profil, il y en a forcément un qui nous correspond le plus.
Le golf c'est 80% de mental, même si beaucoup ne veulent toujours pas l'admettre. Il n'y a qu'à voir le nombre de réponses à ce sujet. C'est sûr que c'est plus fun de débattre sur l'utilité des clubs one lenght, sur le fitting, ou le dernier driver à la mode ...
Lisez la dernière interview de Mike Lorenzo Verra dans golf magazine, où il explique avoir changé sa vision sur la préparation mentale.

Bon bref. Ce qui est important pour tout à chacun, c'est de trouver comment améliorer ses facultés mentales au golf. Peu importe les outils, les méthodes, le temps que ça prendra. Il faut que ça nous parle et être réceptif au discours.

Mon profil MBTI est ISTJ et se complète assez bien avec mon profil DISC (40% S, 50% C, 10% I).
Petite anecdote pour finir. J'avais lu une étude sur la corrélation entre les profils MBTI et les préférences motrices (tant décriées par certains sur le forum ). Me concernant il était indiqué que pendant mon swing, j'avais besoin de "prendre l'information à droite" (pour un droitier) Hein quoi c'est à dire ?
Et là j'ai fait "euh merde alors, c'est vrai". Au backswing j'ai cette manie de regarder mes bras monter. La tête et le regard tournent à droite. C'est furtif mais c'est net. C'est très chiant surtout quand quelqu'un est posté à ma droite dans le champ de vision.

Au fait est-ce que la méthode DISC est applicable aux joueurs de disc-golf ?? https://www.disc-golf.fr/