C'est la semaine prochaine, et en remontant le post, je n'ai pas vu la présentation du parcours
Source :
http://www.golf-national.com
Dès ce premier trou la mise en jeu est importante, du fer 2 au bois 3 pour ne pas aller directement dans l’eau à 288m et se placer pour le second coup. Sur ce long green, légèrement de travers, l'attaque doit être précise surtout pour des positions courtes, juste derrière l’eau.
Le plus difficile sur ce trou réside dans la juste appréciation de la longueur d'eau à franchir et le choix du club pour des positions de drapeau de plus en plus délicates de droite à gauche. La plus dangereuse, au fond à gauche, à plus de 200 mètres du départ, exige longueur et précision.
Bien que rallongé depuis 2004, ce long par 5 semble simple. Il impose une mise en jeu longue et plutôt à gauche pour atteindre en sécurité un petit green défendu par un bunker et un petit chêne.
Le drive, vers un large fairway, demande une bonne longueur pour attaquer un grand green surélevé et très défendu à gauche par de profonds bunkers. Le deuxième coup, s'il doit être joué depuis le rough dense sera difficile si le drapeau est court. Le green est grand et agrémenté de pentes sournoises.
Un peu de repos pour ce par 4 assez court et sans grande difficulté. Les occasions de birdie
ne sont pas si nombreuses.
Ici aussi, on peut souffler. Mais attention, le green est long, caché par une bosse et plus bas que le fairway, tous artifices destinés à tromper les joueurs sur l'exacte longueur du coup à jouer. Seul réel piège de ce trou où les birdies sont souvent nombreux.
Un trou important que quelques joueurs prétendent aborder comme deux par 3 avec une mise en jeu à placer sur le plateau surélevé, puis un deuxième coup vers un green en contrebas. A droite du fairway une forte pente, un ruisseau puis le hors limites sont à éviter. A gauche bosses et hautes herbes ne sont guère plus confortables.
Tout ici est fonction du vent : fort ou faible, favorable ou contre. Le grand green, défendu par un petit bunker d'entrée, propose quelques positions de drapeau intéressantes, surtout avec vent de face quand il faut jouer un coup de près de 200 mètres.
Autre par 5 rallongé en 2004, son nom en dit long sur ce qui peut attendre les joueurs. Si l'eau à gauche n'est pas trop en jeu, vent contre, le deuxième coup est difficile car long et vers un green très étroit et défendu à droite.L'approche jouée d'un coté ou de l'autre du green est très délicate à arrêter et demande habileté et finesse.
Par vent arrière, on a vu de longs frappeurs arriver à hauteur du green avec le drive. Cela ne sert pas à grand-chose car le rough autour est difficile à jouer. La plupart choisissent un fer 2 ou un fer 3 et jouent un wedge au second coup. Voici un trou à birdie, mais attention à l’eau sur la gauche.
En fonction de l’emplacement du drapeau sur un grand green « à pentes », ce par 3 à « taille humaine » peut devenir délicat. Plutôt qu’un trou « de repos » il faut le considérer comme un birdie possible.
Dogleg à droite avec un grand bunker en contrebas à gauche qui rend la mise en jeu difficile. En effet, plus on est long au drive plus le fairway devient étroit. Placé dans le « goulet » le drive favorise l'attaque du vaste green surélevé. Du bunker ou du rough atteindre le green en régulation est peu fréquent. Le putting demande une grande attention.
Encore un trou rallongé et décalé en 2004, ce qui ferme un peu plus le « dogleg » avec l’eau sur la droite. Voici un trou très technique : si la mise en jeu n’est pas assez longue, le second coup devient difficile car le green est petit et protégé par de l’eau juste devant, et il faut arrêter vite la balle. La seule méthode : attaquer en restant prudent.
Depuis qu'il a été rallongé il y a moins d’eagles que parle passé. Désormais les bunkers devant le green barrent réellement l’accès au green devenu difficile à « toucher en deux » surtout contre le vent. Le green présente une particularité inhabituelle et exigeante avec ses deux plateaux dont le plus éloigné est aussi le plus bas.
On entre dans le « tribunal final » formé par les quatre derniers trous. Même si sa longueur reste modeste, voici un trou très dangereux. Il faut faire la mise en jeu au fer car le green en île demande un second coup d’une précision sans faille. Et en fonction de la position du drapeau, ce sera encore plus difficile.
Ici la difficulté n’est pas la longueur mais l’eau à droite et la pente générale du green vers la droite, justement. Si la sécurité pousse à jouer à gauche, quand le drapeau est à droite un long putt en descente est tout sauf confortable. Attention au bogey.
Avec son « collègue », le 18, ces deux par 4 à la limite du 5 sont construits « tête-bèche ». Si le vent est favorable sur l’un il sera contre sur l’autre. On préférera donc le vent de sud qui aidera sur le 18. Ici, sur le 17, en dehors de la distance, il n’y a pas trop de difficulté, sauf qu’il faut poser son drive sur un fairway étroit pour pouvoir attaquer le green en deux. Reste un trou au bogey facile et au par difficile.
Ici tout peut arriver et psychologiquement il est aussi difficile d’assurer le par que de jouer le birdie. Le placement du drive est essentiel, avec l’eau à gauche et les bunkers petits et profonds à droite d'ou il est impossible d’attaquer le green en île en deux.