Guil a écrit :Y'a plein de choses vraies.... mais y'a aussi tellement de choses "passéistes".
Oui, les marques n'ont cessé de baisser les lofts, elles ont intégré les hybrides,... mais c'est un mieux!
Qui est capable de jouer un fer3 du pré rough? alors qu'un hybride 21° va faire le job et permettre de chopper un bout de green.
Abaisser les lofts tout en conservant la hauteur de balle n'est pas un inconvénient, mais un vrai plus.
A partir de quel niveau arrivait on à arrêter une balle avec un fer3 ou 4 sur la galette en 1970? N'importe quel joueur peut aujourd'hui s'amuser avec un hybride de 20 à 23° et pas voir sa balle dégueuler derrière car trop basse, mal centrée, ...
Avoir PW/UW/SW, voir 4 ou 5 wedges pour les meilleurs c'est plus de "confort". C'est pas un inconvénient.
Pour rappel, t'es le premier à dire que t'as du mal à laisser partir quelqu'un de chez toi avec moins de 3 wedges.
Ma fille a fait le choix de jouer du 11.5° en driver car le 13°met trop la balle au plafond. Elle a donc eu le choix dans les lofts de driver.
Une amie, qui a 40 ans de golf joue un 10.5 en driver, car elle ne veut pas de 14, 15 ou 16°, ca l'aiderait peut être, mais elle est incapable de franchir ce pas par "habitude". Elle prend du fairway, c'est sûr, mais elle n'avance pas... mais ca lui va mieux que se retrouver rough régulièrement avec un driver sur lequel elle estimerait n'avoir aucun contrôle et avec lequel elle aurait ZERO confiance.
En rigidité, on trouve aujourd'hui tout ce qu'on veut, il y a suffisamment de marques en custom fitting chez les fabricants pour avoir un choix bien plus large que chez un club maker qui va proposer que les mêmes shafts que Luke Donald et rien d'autre...
Un mythe solide, comme l'exprime ton gars, c'est croire que le club-making permet de diviser son index par 10 par miracle, d'avoir des putters magiques qui caissent tout seul,...
Les seuls Flight scope, Trackman,... ne remplaceront jamais les sensations. Le swing bouge assez d'un jour sur l'autre (même chez les meilleurs) pour que les sensations priment sur uniquement une analyse sur tapis dans un endroit clos.
Un pote autour des 2 d'index, était "prof" de golf à l'armée. Il tapait des balles tous les jours dans un filet. Supers sensations avec ses clubs de "toujours". A sa 1ere perm' au bout de 2 mois, 1er parcours.... au moins une balle perdue dans les forets et rough de gauche sur tous les trous.
Le parcours y'a que ca de vrai. C'est pas "une machine à la con" qui détermine si le club va ou pas. Elle est là juste pour confirmer ou infirmer les sensations, mais elle ne doit jamais prendre "la main"
Beaucoup de questions intéressantes soulevées dans ce post :
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le hybrides: ils ont été créés précisément pour remplacer les longs fers qui étaient devenus, pour la plupart, impossible à jouer efficacement. Donc : 1/ je vends des fers aux lofts les rendant très difficiles, 2/ je viens proposer au golfeur embarrassé un ou plusieurs clubs qui vont lui permettre de mettre ses fers difficiles à la cave. Génial ! Accessoirement, ces hybrides, au lieu d'en faire simplement des fers plus faciles à jouer que des fers, comme fait Mizuno et nous, je les fais encore moins loftés et plus longs, ce qui les rend, à nouveau, un peu plus difficile. Mais c'est pas grave, on vendra les prochains...
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abaisser le loft en gardant la même hauteur de balle : ça servirait à quoi et ça veut dire quoi ? qu'elle part avec le même angle d'envol ? Certainement pas : c'est le loft qui est déterminant dans l'angle d'envol. Qu'elle monte plus longtemps ? Ca c'est autre chose, c'est dû à, éventuellement, si le club est bien frappé, à une montée plus longue provenant d'un club plus long et qui aura ainsi,souvent, plus de vitesse à l'impact, ça peut-être très bien, mais on n'est plus, alors, dans la continuité des fers,
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les wedges : le problème c'est que le déloftage continuel a conduit à avoir un écart allant, parfois, jusqu'à 14 degrés entre un PW à 42 d et le SW à 56 d. Il faut, alors au moins deux, voire 3 clubs pour combler l'écart de façon satisfaisante. Entre temps, comme, souvent, pour faire passer le lot on vous aura vendu une série du 5 au PW, puis SW, voire du 4 au PW, puis SW, on se retrouvera avec 1 à 2 clubs inutiles et il en manquera 2 à 3 qu'il faudra acheter si on est alerté sur le problème, ou galérer et ne pas comprendre pourquoi on a du mal aux approches, ce qui est le cas de nombreux golfeurs.
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loft du driver et angle d'envol de la balle : attention Tom Wishon précise que ses statistiques sont faites à partir d'un angle d'attaque neutre. Maintenant si le golfeur , ou la golfeuse, ont un angle d'attaque très remontant, ou une tête de club qui passe devant les mains, les données seront, bien évidemment, différentes.
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shafts : un club maker professionnel a un très large choix de shafts et pas nécessairement les plus coûteux, loin de là. Il a aussi un logiciel qui lui permet de comparer à peu près tous les shafts du marché, ou presque, entre eux, et éventuellement, la possibilité de faire venir celui, très spécifique, qui conviendrait à tel ou tel golfeur. Il sait par ailleurs régler les flexibilité des shafts. Et ce qui compte, ce n'est pas de faire, au hasard, de l'essai/erreur/essai etc..., ce qui a pour principal effet de conduire le golfeur à l'épuisement et à la perte des repères, mais d'appliquer une procédure permettant de déterminer un profile proche de l'idéal et, à partir de là, d'affiner si nécessaire.
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score : la priorité des golfeurs est, la plupart du temps, d'améliorer, en premier lieu, leur plaisir, ce qui passe, avant tout, à niveau de swing donné, par la confiance dans ses clubs. L'abaissement du score en découle souvent. Quant au sensations, oui, elle sont une variable de fitting très importante, ne serait-ce que parce qu'un golfeur qui n'a pas de bonnes sensations avec un club ne peut obtenir une frappe régulière avec lui.
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launch monitors -LM- : c'est outils sont exceptionnels car ils produisent une foule de donées et de graphiques d'une grande précision et avec statistiques, tant sur le trajectoires que sur les mouvements du clubs, mettant souvent en lumière des défauts que le golfeurs ignorait et qui le pénalisaient sans qu'il le sache, mais c'est toujours le CM qui décide, avec le golfeur, pas la machine. Ne pas oublier non plus que la démarche en fitting sur LM se fait toujours, sauf pour les débutants, par comparaison entre divers assemblages. Si l'on est mieux au LM avec un assemblage plutôt qu'avec un autre, il est fort peu probable qu'il en ira autrement sur le terrain et, en cas d'impasse, le golfeur pourra toujours revenir voir le CM. Ne pas oublier que le CM ne vit que de sa réputation et c'est lui qui prend la responsabilité de ce qui est décidé.
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practice et parcours : on est bien d'accord, rien à voir !