Il n'y a aucune raison pour que cette balle ne soit pas homologuée si ses alvéoles sont réparties de façon homogène, son poids pas supérieur à 45,93 g, et son diamètre d'au moins 42,67 mm.
En revanche, il est certain que plus on met de poids en périphérie, plus on augment le moment d'inertie de la balle et, donc, plus on en réduit le spin. Ceci limitera les effets latéraux et pourra augmenter la distance en vol, à condition, toutefois , d'avoir la vitesse compatible avec ce spin réduit, car il y aura moins de portance.
Donc, pour les gros frappeurs, plus de distance, dans la limite toutefois des normes de l'USGA et R&A, soit 296,8 yards, limite déjà atteinte par tous les fabricants, et moins d'effets latéraux indésirables, MAIS une balle incontrôlable sur le green et avec laquelle, évidemment, on aura beaucoup de mal à donner des effets significatifs.
Quant à dire que ces balles permettront des "laser straight putts", c'est prendre, comme souvent d'ans le monde du matériel, les golfeurs pour des billes, c'est le cas de dire

. Premièrement, car la composante latérale du spin au putting, compte tenu de la vitesse de frappe est très faible mais, surtout, parce que ce qui compte avant tout pour qu'une balle roule droit au putt est que son centre de gravité soit situé en son centre géométrique, et le fait que le noyaux soit en métal ne le garantit aucunement.
Et pour ce qui est de la nouveauté, on repassera : les balles à coeur de titane ont été créées il y a de nombreuses années : les Wilson sont vendues 15 $ les 24 aux USA...
