Bon alors, par quoi on commence ? Rennais d’adoption mais Nantais à la base, je navigue entre les golfs de Rennes et celui de Carquefou. On me croise donc dans le forum meetic Trouver un partenaire en Bretagne. Ca fait quelques temps que je me ballade sur le forum , et j’ai enfin décidé à me lancer dans un espace de partage.
Mon premier seau de balles date de janvier 2011, dans un petit practice en bas de chez moi. Je jouais au baseball depuis deux-trois ans. Un jour un (très bon) joueur de golf est venu s’essayer au baseball dans mon équipe. On a discuté, j’avais toujours été attiré par le golf, il tenait le rayon golf du D4 d’à côté, je me suis dit qu’il fallait que j’essaie de taper quelques balles quand même. Il m’a vendu pour rien un fer 6 Callaway de test, j’ai commencé le practice en prenant quelques leçons avec le vieux pro qui le tenait à l’époque. Et c’est comme ça que tout à commencer.
Quelques mois après j’ai acheté ma première demie série Wilson Staff des années 70 (Sam Snead). J’ai lâché 120€ à un senior du club de Rennes pour ça. Comme qui dirait, je me suis un peu fait avoir ! Mais il y avait dans le lot un hybride Callaway pas trop usé qui ne me quitte jamais. Rien que pour lui, ça valait le coût. Depuis j’ai revendu le sac (beaucoup moins cher). Maintenant je tape des Mizuno JPX 800 Pro que j’adore, mes wedges actuels sont passés entre les mains de Yoskater et mon bois 3 entre celle de Robins, merci le forum
La composition de mon sac est dans ma signature.Depuis 2011 je jouais Rennes Saint-Jacques. Mais depuis la semaine dernière j’ai opté pour un abonnement bi-site Cissé-Blosac / La Freslonnière pour ceux qui connaissent : une bonne complémentarité le premier étant un golf à l’américaine très long (6100m) et fairway très larges, quelques OE. Le second, ben c’est la forêt dans un parc magnifique ! Mais qui dit forêt dit arbres...
J’ai commencé les compétitions en août 2011, j’avais abandonné le baseball et à peine 28 ans. Un peu moins d’un an après, je passais sous la barre des 20. J’ai eu l’impression de stagner autour des 30 et puis il y a eu un petit déclic. Mais ça c’était avant d’avoir un enfant !! Ensuite J’ai stagné autour des 18 pendant un an. Puis re-déclic et ça l’a fait : dans la même semaine j’ai joué 87 des blanches dans une gentille petite compet de classement, puis 86 des jaunes dans la qualif pour le championnat du club (stroke). Je finis premier en brut de ma série et ça, ça fait plaisir. C’était en septembre dernier et c’était bien. Maintenant je suis 12,9 et vise la barre des 12 avant la fin de la saison (11,4 ce serait top, bien sûr, mais c’est pas gagné
Côté coup préféré/club préféré maintenant : je joue plus naturellement en fade, j’ai découvert le draw y a pas très longtemps
. Comme n’importe quel golfeur je pense, ce que je préfère c’est quand j’arrive à faire exactement le coup que j’ai imaginé. Et là où je retire le plus de plaisir c’est probablement un coup avec un fer long super précis qui finit sur le green. Ah quand ça passe, là c’est top !J’ai pas vraiment de club préféré/détesté même si c’est vrai que j’ai plus souvent eu des périodes sans driver qu’avec. Mais je ne suis pas excessivement long (enfin pas dans la norme GT quoi : 220m au drive, 150m au F6) mais partant des blanches il faut bien s’y mettre. S’il faut vraiment choisir le club que j’aime le moins c’est probablement mon 50° : c’est un peu con mais c’est comme ça. Avec lui je sais jamais si je vais réussir la distance (quelque part autour de 100m, le plus souvent dessous), et j’ai un gap bizarre entre le PW de ma série et ce 50° donc bon.
Mon plus beau coup, c’est peut-être un coup de 54° dans un rough moyen, sur une butte les pieds 1m50 au dessus du green, et en fort devers, mais qui file dans la boite pour sauver le Par et ecoeurer mon adversaire de match play ce jour là. Mais je ne suis pas un joueur de MP, et il gagnera la partie 14 trous plus tard. Donc je vais plutôt retenir un coup de bois 3 (Taylormade RBZ 15°) au départ du 18 de Pléneuf Val-André : la balle est portée par une rafale de vent et elle termine sa couse pleine piste 250m plus loin. Donc mon plus beau coup c’est pas grâce à moi, mais grâce au vent violent sur un golf de côte
Ma dernière tricherie je me souviens plus quand c’était (c’est bon signe nan ?) mais j’avoue que cela m’est arrivé une ou deux fois (humm...) de faire « oh tiens ma balle qui est dans le petit rough, je l’avais pas vu j’ai tapé dedans elle a finit sur le fairway »... C’est mal !
Mon dernier coup de sang, pareil, je me souviens plus exactement. Faut demander à Yoskater ou Pacnoy, ils m’ont déjà vu planter un wedge de rage. Granville ? Ou bien la bogeycup à la Freslo cette année quand je rate le green du 16 peut-être.
Mon excuse préférée : « j’ai mal dormi », « j’ai mal au dos », facile.
Mes meilleurs partenaires : les sus-nommés Yoskater et Pacnoy, honorables GTistes avec qui je partage un mobil home au camping de la route blanche de Granville chaque année
. Je vais rajouter mon beau-père, sexagénaire optimiste, que j’ai caddeyé une ou deux fois il y a dix ans, et qui me faisait taper une balle ou deux en loosedé sur son golf. Il a contribué à m’inoculer le virus. Toujours sympa, jamais une critique, c'est un plaisir à chaque fois.Mon pire partenaire, un jeune single (6 d’index) croisé par hasard à Nantes qui m’a raconté qu’il allait passer pro (« l’année prochaine tu vois »). Mouais bon, ce serait passé si je ne l’avais pas surpris en flagrant délit de « je joue ma deuxième balle en disant que c’était ma première ». A oublier.
Pour finir, les rêves. Un rêve pas très réaliste : initier ma femme au golf pour partager ça avec elle. Encore moins réaliste, jouer un golf mythique américain, de ceux dont les fairways sont taillés au ciseau et les green à la pince à épiler. J’adorerais l’Ecosse, mais je ne suis pas vraiment fan des links. Mon rêve golfique plus « réaliste », c’est d’arriver dans la zone des 7-8 d’index d’ici 5 ans, et de gagner le droit de jouer un GP au moins une fois, pour de vrai. C’est ça l’objectif, et c’est un peu pour ça que je créé cet espace.
Si vous avez supporté de tout lire, vous êtes très fort. Merci d’avoir lu ce premier roman en tout cas. La prochaine fois je serai plus court, promis.
des immigrés de Normandie et des pays de Loire ! la racaille quoi ! 
:!::!: Mais autant de GIR. A la fin, la peur me saisissait quand il fallait prendre le putter. Impossible d'avoir des pensées positives, l'impression que les trous étaient plus petits qu'ailleurs 
Après avoir encore fait trois putts dont une virgule sur le green du 18 je me suis remangé 40 minutes de putting sur le practice pour enquiller et ne pas rester sur ces impressions. Il faut que j'oublie les greens plats de Rennes-St-Jacques pour adopter les courbes de la Freslo. Je sens qu'on peut les dompter, mais à cette période, temps sec et ensoleillé, ça ressemble à du marbre penché.
(parce que même si je joue mal, je jouerai au golf sous le soleil, et ça c'est bien).
Grrrr...
Encore un double. Puis retour à un jeu classique, des bogeys à cause de quelques balles mal touchées. Je remarque que sur les fers j'ai une tendance au push. 3 ou 4 fois j'ai la bonne distance mais rate le green à droite, avec des approches pas évidentes à gérer. Ca donne un retour en +11, beaucoup moins sympa que l'aller et pour tant pas si terrible car si mes doubles étaient des bogeys, je jouais +8 soit mon handicap. 