Bon, petite partie hier qui mérite un débrief ...
J'étais de retour à Rodez, un des golfs où j'avais fait mes premières armes. De passage à mon ancienne école d'ingés, je devais prendre mes clubs et me refarcir ce parcours pas si évident. Départ pris à 11h50, après une compète. J'arrive bien en avance, pour pouvoir m'échauffer, ce que je fais, pas très bien. Et ma douleur au coude droit est bien toujours là. Saleté. Baste, on fera avec.
J'avais gardé dans un coin de ma tête que l'escalade jusqu'au premier tee était scabreuse, je suis donc parti ... trop en avance

Une fois en haut, y'a pas un chat. Donc forcément, je pars en avance (15 min). Cela aura son impact plus loin. Pour les conditions de jeu : ensoleillé, presque chaud, un peu de vent, et des départs blancs pour bibi (faut pas déconner), qui étaient un peu avancés parfois. Autre condition favorable pour moi, des greens plutôt lents, pour cause de choix du directeur pour les préserver à cette époque compliquée sur les écarts de température. Et voilà, c'est parti :
Trou 1 :
Ce que l'on ne voit pas, c'est que le fairway est coupé à 80m du green, façon gros mur, par le dénivelé
J'attaque au driver, et lâche bien en slice mon coup, au pied dudit mur, dans le gros rough. Me reste un petit 100m que je me fais au GW et je trouve le green, plutôt proche du mât. J'enquille les 3m pour un premier
BIRDIE. Commencer comme ça, ça vous met direct la banane !
Trou 2 :
Nouveau départ au driver, que je lâche, il me semble, un peu à droite, mais qui en fait est bien sur le fairway, à environ 120m de l'entrée de green. Je fais une approche correcte puisque sur le green, mais très courte par rapport à un drapeau au fond. Mon premier putt de 10m est pas mauvais mais pas bon non plus. Le suivant pour 1m rentre, lui, pour le
PAR.
Trou 3 :
Autant le trou précédent semble court avec la descente, celui-ci qui lui est tête-bêche semble infiniment long en montée. Je cogne donc mon driver, mais en voulant forcer, je contracte vers la gauche, ce qui me vaut de faire une longueur décente, mais encore un peu court du bunker de fairway à gauche. De là, c'est compliqué, il reste vraiment mini 135m en montée. Je tente mon F7 en me disant que ça suffira et effectivement, ça suffit, voire ça fly un peu le green et, comme souvent, y'a un petit effet parasite vers la gauche qui me fait être un peu à côté de la cible. C'est pas mal, puisque ma balle repose à moins de 2m du green. De là bas, je tente un chip au PW, ce que je fais rarement, mais là ça paye puisque je place ma balle à moins d'un mètre du trou. Putt enquillé pour un
PAR.
Trou 4 :
Premier par 3 du parcours, je l'aborde avec déjà en tête que je suis sur un bon départ pour mon parcours. Forcément, ça influe directement sur le jeu et je rate donc un peu mon coup sur la gauche encore. Mais c'est pas forcément très loin du green et je réitère le chip au PW pour être à 1m du mât, et un putt solide qui rentre. Nouveau
PAR.
Trou 5 :
Celui-là, je m'en souvenais bien ! Le golf de Rodez n'est pas compliqué, en tout cas sur sa première partie, puisque c'est très ouvert, avec peu d'endroits où l'on peut perdre une balle ... mais ! parce qu'il y a un mais, y'a quelques HL, dont celui qui borde le trou numéro 5 tout du long. Je favorise donc un alignement plutôt à ... droite ! Oui, vous avez deviné. Quand ça part, et en regardant la mire, je me dis "oulà, je suis beaucoup trop à droite !", mais y'a un gros kick dans l'axe du coup, et quand j'arrive à ma balle, elle repose bien sur le fairway. Pas de quoi s'alarmer. Ah si, faut s'alarmer de la distance faite ! Il ne me reste que 150m pour l'entrée de green ... ça fait une belle cahouète des tees de départ ! Du coup, voulant en profiter, j'opte pour l'option agressive avec un fer 5 pour être à hauteur de mât. Je réussis pour la distance, mais y mets un peu de slice au lieu d'un peu de draw. Zut, je suis donc à droite du green, même si à hauteur. Bon, petite approche parfaite en mode pitch, et ça me met à 50 cm du mât. Inratable. Je fourre et fais mon deuxième
BIRDIE. Petite suée, je réalise que je suis à -2 pour la journée à ce stade.
Trou 6 :
Pour ce trou, ce que l'on ne voit pas sur l'image, c'est d'une part un fort dénivelé dans la partie angulaire du dogleg, et surtout les bosquets proches du tee qui masque complètement la vue. Comme je ne me sens plus pisser, je tente l'impossible : attaquer au plus proche du green au driver. C'était débile. Ca sort de mon club plus à droite que ce que je souhaitais, et je crains donc une balle perdue. Je descends voir et retrouve quand même ma balle ... dans le bunker un peu avant et à droite des 50m. Ouf, c'est jouable, même si un peu galère. Je tente quand même un coup au GW en mode "contacter la balle seule" pour atteindre le green et ça passe ... bon, je ne prends que l'entrée de green pour un mât encore une fois au fond, mais c'est un nouveau GIR. Le premier putt est franchement timide (dans ma tête je commence à me dire que c'est pas possible de jouer aussi bien, et que je vais forcément m'effondrer à un moment), mais je reste solide sur le putt de retour de 2m, ce qui m'assure encore un
PAR.
Trou 7 :
Alors ce par 3, c'est de la rigolade. Tout court, en forte descente, green large, y'a pas à avoir peur. Ben, sauf quand on est débile comme moi

Alors que je m'apprête à jouer, je réfléchis à mon alignement et me trouve très à droite (fermé) comme mon pro essaye de m'en corriger. Je m'aligne donc "mieux", me semble-t-il, puis tape. Et je finis ? Oui, à gauche d'un green que l'on ne peut pas rate. Vous êtes fortiches dites donc ?
Bon, heureusement, j'ai quand même pas eu la honte de sortir en HL à gauche, mais j'ai un petit pitch de 15m avec grosse montée qui me masque le trou quand même. L'approche est correcte, sans plus, puisque sur le green mais encore à 6m du mât. Et manque de bol, je ne rentre pas le putt pour 20cm de distance qui lui manque. Donc deuxième putt pour mon premier
BOGEY. Bon, la carte est toujours en négatif ^^
Trou 8 :
Alors ce trou, il est effectivement très court. Même des blancs. Mais y'a un effet de relief qui ne met pas en confiance quand même. Je me dis que puisque je bourrine bien, je vais chercher à me placer en devant de green, sans stress, au bois 3. Sauf que pour une raison qui m'échappe, mon bois 3 qui slice ces derniers temps, a encore fait pareil cette fois-ci. Cherchez pas à voir à combien à droite c'était, mais en fait, j'étais presque en bordure de green du ... trou 6 ! C'est très à droite (on va dire entre 40 et 50 du green du

. Pis pour bien arranger les choses, y'a une petite rangée d'arbres entre le 6 et le 8, et le mât du 8 est sur un petit plateau au fond du green. Bon, quand faut y aller ... je sors mon 60° (LW) et balance la purée ... pif paf pouf, je sors sur le green, sur le bon plateau, pour encore 5m du trou (j'ai visé un peu trop à gauche). 5m, c'est encore un peu trop pour moi pour enquiller, donc faudra 2 putts au total, mais ça fait le
PAR pour un trou assez mal embarqué.
Trou 9 :
Trou assez atypique encore avec un dogleg méga prononcé ! Pis je commence à recoller à la partie de devant. Je prends donc bien la peine d'attendre pas mal depuis le tee pour pas les avoir proches au deuxième ou troisième trou. Quand le terrain est libre, j'attaque en mode fou furieux au driver. Et allez savoir pourquoi, à l'impact, je reste plus ouvert qu'une pute ukrainienne à qui on propose 200 euros. Donc énorme slice qui valdingue très très très loin ... en fait, je suis à l'extérieur du virage, mais presque sur le fairway du trou numéro 4 (si je me plante pas). De là, pas beaucoup d'options, et surtout, une petite voix qui me rappelle que c'est un par 5 et donc qu'il n'y pas de raison de s'énerver. Je sors donc un F7 très propre, mais qui souffre d'un mauvais alignement et d'un embryon de slice... Ma balle va donc se loger quasi au 135m, dans le rough de droite.
De cette position, on ne voit pas très bien le green (en contrebas et masqué par des effets de relief). Je me souviens juste que derrière le green, c'est la misère (très forte pente + HL). Je me dis donc qu'il faut être court. Je tape F8, depuis le rough, en pensant finir devant le green. Ma bonne étoile, très fortement à contribution depuis 8 trous ne l'entend pas de cette oreille et fait kicker ma balle sur une butte à gauche de l'entrée du green et la place très gracieusement à 2 petits mètres du trou. Je lui fait honneur, à cette bonne étoile, en enquillant le putt pour un troisième
BIRDIE.
Récap aller : 2 fairway en régul sur 7 possibles, 6 GIR sur 9, 13 putts, et donc un total de -2.
Vous vous en doutez, j'exulte à ce moment là, limite j'ai envie de courir partout avec mon slip sur la tête. Mais il reste encore 9 trous. Damned.
Trou 10 :
A nouveau, attendre pour pas leur jouer dessus ... Grumpf ... je me restaure, je bois pas mal, m'assoie un peu. Et je cogite, forcément. Quand vient le moment de taper, je reste toujours offensif, même si je trouve les tees blancs curieusement bloqué par une haie d'arbres à droite. Au final, ça me sert bien, puisque je finis à l'endroit parfait, à savoir au fond du fairway, sur la gauche, avant la grosse cassure (similaire au trou 1), qui coupe le fairway. Mon coup suivant, que je voulais puissant et sur la mire, au bois 3, est encore un raté avec ce club. Je fais presque une gratte et très à droite. Je ne paierai pas cher puisque la mire était à mon sens mal mise, et que ma balle reste sur le fairway, mais je suis encore assez loin du green (100m environ). Pour l'attaque, je crispe encore mon GW et je sors, comme d'hab, presque, long et à gauche. Mais vraiment proche du green. On y va encore pour un chip au PW et pouf, à 60cm du mât. Magique. Je rentre le putt (bien sûr

) et fais encore un petit
PAR.
Trou 11 :
Toujours bloqué par la partie de 3 devant. Je rumine, et en profite même pour m'approcher assez loin sur le fairway de leur partie, avant même de jouer. Parce que ce trou là, comme le 5, mais en pire, a un HL tout le long à droite, mais aussi une grosse cuvette à mi-longueur. Donc je préfère me le remettre dans l'œil avant de driver. Cela me sert bien puisque de retour au tee, j'envoie un missile qui ne dévie pas d'une miette de ma ligne de jeu. Dommage, étant trop long, ça sort sur la gauche, dans le rough, au sommet d'une petite butte. Mais pas grave, puisqu'en jeu, et même à portée facile de green (100m pour l'entrée). Sauf que là, je commets la pire des boulettes ! Je sous-estime soit le léger vent contre, soit la pente remontante vers le green, soit la distance entre l'entrée de geen et le mât, soit les trois à la fois ... Bref, j'ai la ligne parfaite, mais tellement court que je prends le bunker de gauche du green. J'aurais du taper au moins PW sinon F9, mais non, j'ai juste mis un GW ridiculement trop court. Et là, ça commence à être le drame. N'ayant pas vraiment joué de bunker depuis le début, voire depuis plusieurs parcours, et un peu angoissé par un sable qui me semble lourd et grossier, je sors une grosse topette de merde pour me loger dans le bunker de l'autre côté du green. Pis de là, je fais une autre gratte qui heureusement s'arrête sur le green mais loin du mât. Me faudra 2 putts pour en finir avec ce trou, et mes rêves de sortir une carte de pro. Pour mémoire, le premier putt s'arrête à 10cm du trou. J'aurais presque pu limiter la casse. Mais non, c'est bien un
DOUBLE BOGEY qui vient tout gâcher.
Trou 12 :
Encore un trou costaud celui-là, Pas de difficulté particulière, si ce n'est la distance, et surtout, le choc psychologique de l'étendue sablée qui enserre le green. Et ça ne manquera pas, avec l'agacement du trou précédent raté, je contracte mon F4 pour une sorte de hook bas, qui choppe un arbre à gauche et finit ... dans la partie gauche du bunker, 10m plus court que le mât. De là, je foire évidemment en topant, sinon c'est pas drôle. La balle va s'échouer un peu avant l'autre langue de sable derrière le green, mais très loin du mât, sur du ras. Là, je fulmine, n'arrive pas à contrôler mes nerfs, et laisse échapper une approche misérable, deux fois trop courte. Donc, reste encore un long putt de 7m pour le trou. Putt que je ne rentre pas, évidemment, mais de peu, encore, forcément. Donc avec deux putts et un GIR+2, nous avons donc un bon compte avec un
DOUBLE BOGEY. Ca y est, je suis redevenu humain, trop humain. Ca fait mal.
Trou 13 :
Mais la colère, ça sert. A serrer le grip du driver. A serrer les vis des muscles du dos. Et donc à tataner cette foutue balle au tee suivant. Je m'arrache comme pas permis, et vais trouver, cette fois du côté droit, le .... deuxième bunker de fairway. Et meeeeeeerdeuh ... Comme si ça me réussissait les bunkers, aujourd'hui ! Bordel.
Mais ce coup ressemble un peu à celui que j'avais mis au 6, donc je sors le même club (GW) avec la même intention : full swing en cueillant la balle directement. Et ça passe. Je choppe le green et même pas si loin du mât ! Premier putt de 5m superbe, mais qui rate à rien (10cm). Bon, au moins, ça me remet en selle et ça fait un
PAR. Un par hémostatique, j'ai envie de dire
Trou 14 :
On continue en mode Hulk au driver, et je me dis, tiens, et si je prenais le green ? Contrairement au trou précédent en montée, celui-ci descend. Pourquoi pas donc ... Mais bon, faut pas rêver non plus. J'ai beau mettre un drive parfait, dans l'axe désiré, il me manque un peu. Je finis dans une touffe d'herbe épaisse juste devant le bunker de droite en fond de fairway. (la ptite photo qui illustre :
https://photos.app.goo.gl/MtXbgAsQ14YZknTk1). C'est pas mal quand même. Et le lie m'autorise même un chip (quasi pitch, tellement je veux être sur de passer le bunker), bien réussi, qui termine sa course un peu long, à 4m derrière le trou. Je ne mets malheureusement pas ce putt, mais encore un qui passe pas loin. Le putt de retour, pour 50cm est assuré, pour un joli
PAR. Je réalise que malgré mes boulettes, je continue d'avoir une super carte (dans l'absolu), et inespérée pour moi ... +2 sur 14 trou, ça cause. Mais évidemment, il ne faut jamais se dire ça !
Trou 15 :
Alors, le fameux monstre de Rodez ! Un satané par 4, long, avec un énorme effet cuvette, dont le green est probablement 15m plus haut que le point de fairway le plus bas, lui-même 20m en dessous du tee. Ouais, c'est pas facile à expliquer ... Mais bon. Et c'est en dogleg droit, avec une pente qui masque tout. Bref, on voit rien :
https://photos.app.goo.gl/d4JI5P9yfxSROXt22 Enfin si, la cathédrale de Rodez

J'attends encore beaucoup et refais encore une fois une reconnaissance à pied avant de taper, puisque j'en ai le temps. Je drive à la perfection. Je me sens d'autant plus de le dire que c'est rarement le cas. Je mets une minasse, trop longue forcément, qui choppe le rough à gauche, mais avec toute l'ouverture du monde et seulement 100-110m pour le green :
https://photos.app.goo.gl/TRYUT6r83wTdbgBh2
Sauf que patatras, je refais la même connerie que sur le 11 ! Nom di diou ! Bon, là, c'est plus compréhensible avec le HL qui vient vite derrière le green. Mais alors même qu'au sortir du club j'étais certain de monter là haut avec un putt pour birdie, je retrouve ma balle ... sur la dropping zone, devant le green, deux bons mètres en contrebas. Fichtre ! Et comme le pitch à suivre est en aveugle, je le fais court (toujours avec la flippe de faire trop long derrière le mât en fond de green), je me laisse un putt à 6m. Raté, of course, pour un second à 50cm qui lui rentre. Donc bon, très dommage, mais ça reste un
BOGEY pour ce trou vraiment pas évident.
Trou 16 :
Par 3 assez loin, étroit, avec obstacle à gauche et HL tout à droite. Je ne sais pas pourquoi, je me dis qu'il me faut un F5 pour ce trou. Je le tape, ça sort comme d'hab fort, un peu à gauche. Ca passe au moins à hauteur de green, ça heurte des feuillages, je ne vois rien. Je sais qu'il y a de la place pour collecter la balle derrière, puisqu'il y a là-bas les tees du trou suivant. Pis il y a le flight de devant qui y est. Mais bon, je me dis, au cas où, je rejoue une balle, avec un club de moins, pour assurer .... Sauf que je mets un cachou en pur slice, en HL. Là, je commence à pâlir. Je ne ris même pas jaune. Je fais une dernière balle, au Fer7, qui finit juste devant le green. En me précipitant de courir au green pendant que le flight de devant est encore en train de faire ses premiers coups, je leur pose rapidement la question sur ma première balle. Et là, personne n'a rien vu ni entendu, à part ma gueulante pour les avertir de faire gaffe. NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOoooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooonnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn ..... La première est effectivement perdue. J'ai beau cherché partout (l'OE presqu'à sec à gauche, la rangée d'arbre derrière, un peu partout), je ne la retrouve pas. La seconde est de toute manière perdue aussi. La mort dans l'âme je vais pour jouer ma troisième, alors qu'une vieille dame me rejoint pour terminer avec moi. Je suis un peu à côté de mes pompes, et il me faudra un chip long, mais pas assez, un premier putt de 5m raté de pas mal et heureusement d'un autre de 2m réussi pour boucler ce trou de sa mère de sa putain de race avec un
QUINTUPLE BOGEY ! Ca y est, le rêve est brisé, mon honneur aussi, et mon envie presque aussi.
Trou 17 :
Jouant donc avec ma petite mamie les derniers trous, un soupçon d'orgueil me murmure de quand même finir dignement. Je matraque un drive comme depuis le début de la partie en plein sur la piste, avec un petit 60m à faire pour le green. Mais la concentration et la finesse requises me défaillent ... et mon pitch est plutôt mauvais, court de green. Le chip à suivre, pas beaucoup mieux puisqu'il me laisse à 6m car bien trop long. Et le putt de 6m est nul à chier, forcément, puisque je rumine et ne suis plus à ce que je fais. Le putt de retour, lui, tombe. Ouf, ça reste un
BOGEY, mais avec un tel drive, ça aurait du être un occasion de birdie.
Trou 18 :
Dernier trou ... je n'avais jamais joué des blancs à Rodez. Et là, la petite surprise, pour ce dernier trou, puisque des back tees, un gros et bel arbre masque bien le green. Malgré tout, mon F7 trouve le cœur de green et loge raisonnablement proche du mât. Enfin, 7m quoi

Et le premier putt n'est pas très bon. Je me concentre pour le deuxième qui lui va au fond.
PAR final.
Voilà, c'est terminé, il n'y a plus rien à faire, si ce n'est compter.
Récap retour : 2 fairway en régul sur 6 possibles, 3 GIR sur 9, 17 putts, et un total de +11.
RECAP FINAL : 4 fairway en régul sur 13 possibles, 9 GIR sur 18, 13 putts, et donc un total de +9.
De quoi faire pleurer les anges ou ma bonne étoile. J'ai conscience que les conditions étaient favorables (quelques départs avancés, des greens lents), mais si j'avais effleuré le PAR, ça aurait été vraiment magique .... et là, j'ai le sentiment d'un gros gâchis.
Alors, certains aspects m'ont fait très plaisir, et il est évident que je dois capitaliser sur ces traits positifs. Mais merde quoi, on peut pas faire un aller aussi propre pour tout saborder connement après. Là, y'a un gros travail de bunker à faire, et même si je le savais, le rappel à l'ordre est brutal. Et sur le mental, y'a aussi encore à bosser, puisque y'a eu des coups de mou dans lesquels j'ai laissé filer des coups, alors qu'en me battant, j'aurais pu limiter la casse et la sortir ma carte sous les 80 des back tees.
Voilà, je sais que c'est long, et qu'il y a des chances que ça ne mérite pas la peine de le lire pour vous, mais fallait que ça sorte. Et je préfère le consigner ici pour mémoire .... Si ça peut me servir, m'aider ...
PS : je sais que les photos sont énormes, mais je suis allé au plus vite avec leur site officiel ... vais voir par la suite si je m'embête à rehost en plus petit
Edit : ça fait quand même 46 points stableford, si j'avais été en compète ... dont 29 sur le seul aller
