). Quand on dit que le temps passe vite 
Suite à ma reprise du golf en août 2017 quasi from scratch avec changement de swing and co, achat de ma première vraie série à l’automne, etc j’avais du mal à trouver « un » swing.
Puis arrive ce parcours horrible vécu il y a 2 semaines dont je vous avais parlé où le mental a lâché
Hors de question que ça se passe à nouveau : action... réaction ! Travail mental de fond, trois sessions de practice à la cool puis un parcours « zen » pendant lequel je sors mon smartphone pour affronter mes peurs insensées et hop, je m’inscris avec mon index 42 à la compétition Crecy Classic sur deux jours en cette fin juin.
Moi qui déteste quand il y a des obstacles d’eau, autant se faire la totale avec ce parcours comptant 14 points d’eau (et quelques 65 bunkers si on aime le sable)
Samedi, moi qui voulais arriver tranquille pour taper quelques balles, etc, je me tape quasi 2h d’embouteillage pour arriver enfin à 13h20 alors que mon départ est à 13h40.
On reste zen, on s’echauffera... euh... au trou nº1 avec 32°, parfait
Partie hyper agréable partagée avec un membre du club d’index 4 et une joueuse classée 32, très sympathique. Fidèle à moi même, je tope/gratte quelques balles mais à ma grande surprise, je découvre des sensations sympas, fais quelques jolis coups, les putts ne sont pas trop mal... peu importe la carte que je ferai, je garde mon objectif : « plaisir et zen ».
19eme trou au top, on s’arrange avec l’accueil pour rejouer tous les 3 ensemble le dimanche avec une 4ème personne. Le gars de l’accueil saisit nos cartes en live et m’annonce 45 points Stableford
Dimanche matin, départ à 11h54 et cette fois, je suis là 1h avant mais par 33º, échauffement minimum.
Sur parcours, je me rappelle mon objectif du week-end, lâcher prise. Je retrouve ces sensations nouvelles avec certains coups de fers, lors de certaines approches, mon drive et mon putting sont plutôt en place. Partie globalement décontractée, ma carte ne semble pas mal du tout mais je préfère ne pas compter pour ne pas me coller de pression inutile. Ma carte est basée sur mon index du samedi matin et que j’ai donc moins de coups rendus qu’indiqué. Bref, je me concentre sur mes sensations et l’instant présent.
Fin de partie, direction le 19eme trou en attendant la remise des prix. Mon partenaire regarde le site de la compétition et annonce que le classement de la veille a été publié. Punaise, me voilà 1ère en net pour samedi !
Et une heure plus tard j’apprends que j’arrive première en net également le dimanche et donc en cumulé sur la compétition
Me voilà donc revenue avec la joie d’avoir relevé mon défi de deux jours sans pression (sauf le 50cl de bière du 19eme
), des sensations golfiques nouvelles, des souvenirs géniaux de deux parties très agréables, un sac de golf, un magnum de champagne et un nouvel index tout frais de 31,5 au lieu de 42 Une belle expérience mentale et golfique en tout cas et une pensée spéciale pour ALP, Fumsek, Bennyhill et tous ceux dont les conseils et les mots ont fait écho !
