J’AI JOUÉ L’ALBATROS DANS LES CONDITIONS DE L’OPEN...
Publié : 30 juil. 2012, 17:15
… et j’en cauchemarde encore !
Une opportunité, pourtant sympathique et pleine de promesses, offerte par BookandGolf dès le mardi suivant l’Alstom Open de France moyennant 49€ le green fee.
En plus, ça se présentait sous les meilleurs auspices. Une belle journée ensoleillée, contrairement au mauvais temps qui avait sévi durant l’étape Française de la Race to Dubaï. Surlendemain de la victoire de Marcel Siem, sur cet oiseau de malheur qu’est l’Albatros. Un parcours dantesque, surtout lorsqu’il est préparé pour des champions de la trempe de Justin Rose, Lee Westwood, Nicolas Colsaerts, Graeme McDowell, Ian Poulter, Martin Kaymer, Peter Hanson,…
Des roughs, dont les herbes entrecroisées par une tonte faite dans un sens puis dans l’autre, sont aussi sournois que des sables mouvants. Des greens rasés de près, plus roulants que le carrelage de la salle de bains. Des drapeaux plantés dans des recoins improbables. Bref, bienvenue en enfer !
Qu’à cela ne tienne, l’envie de se mesurer au géant du Golf National était trop forte. Accompagné d’un autre amateur et de 2 amis pros enseignants ayant traîné leurs crampons sur l’Alps Tour et le Challenge Tour, nous voilà rassemblés au Tee n°1, baptisé « En avant ». Ou plutôt, nous voilà 65 mètres en arrière, puisque nous sommes partis évidemment des marques noires. Dans les conditions de l’Open de France jusqu’au bout. Mais que ce 1er trou m’a semblé loin et long de ces boules réservées aux pros. Et dire que la plupart joue un bois 3 pour éviter dans l’eau en face et se laisser un wedge pour l’approche, explique Thomas Levet dans le programme officiel de l’Open national. Bref, je m’apprête à vivre un autre jeu. Un autre sport. Un autre monde.
Du coup, je dois vous avouer que je n’ai jamais été aussi heureux de réussir à faire… un double bogey ! Oui, piètre fierté. Et encore plus de faire bogey sur le trou suivant, le fameux Par 3 baptisé l’appontage. Ce trou n°2 a d’ailleurs été l’occasion d’un scénario assez extraordinaire, comme seul le golf sait en offrir régulièrement. En effet, le 1er pro est arrivé à poser sa balle sur le green tel un chasseur qui se scotche sur un porte-avions. Le 2nd, plus malchanceux, a transformé la sienne un sous-marin. Mais rien n’étant jamais acquis dans ce jeu de malheur, tant que la balle n’a pas basculé au fond du trou, le 1er a pris 3 putts et concédé le bogey tandis que le 2nd a rentré miraculeusement son 3ème coup de la dropping zone, réalisant ainsi le Par. Un sport de malade je vous dis.
Trou n°3, le Mérantais. 1er Par 5 de la partie. Après une montée jusqu’au tee de départ, digne d’une course en montagne, on devine, au loin, très, très loin, une mince bandelette de fairway. Il m’aurait fallu un miracle pour poser ma balle là-dessus. Voilà du coup l’occasion, la 1ère d’une longue série, d’aller tâter du rough. Mes poignets s’en souviennent encore. Les bunkers aussi vu que c’était le seul endroit vers où ma balle (ou plutôt mes balles) trouvaient digne d’intérêt d’atterrir. Le début de la galère.
Trou n°4, la plage. Un air de vacances ? Pas vraiment, sur ce long Par 4 de 445 mètres. Si long qu’un peu plus je n’atteins même pas le fairway malgré un bon Drive.
Trou n°5, plein gaz. Et… explosion en vol, hélas. Balle perdue au Drive. Balle perdue sur le 2ème coup. Pas la peine de ralentir la partie. Je préfère passer au trou suivant.
Trou n°6, maïs ou colza. Plutôt… rough pour moi, une fois de plus. En revanche j’ai clairement l’impression de devoir le faucher comme des plants de céréales pour arriver à sortir ma balle. Ce n’est plus du golf cette partie, c’est de l’agriculture.
Trou n°7, le dromadaire. Le fameux. Sans aucun doute le Par 4 le plus compliqué du parcours. Et un nouveau départ qui le rend encore plus terrifiant. Sans surprise, je rate à nouveau le fairway. Puis, piégé par les pentes, je finis par envoyer la balle derrière le grillage. Je ne putterai pas non plus ce trou. A se demander si mon putter va vraiment beaucoup me servir aujourd’hui.
Trou n°8, le green keeper. Par 3 vertigineux de 190 mètres. Aïe ! Vent de face, re-aïe ! Je me tâte même pour sortir le driver avant de choisir finalement le bois 3. C’est qu’un Par 3 quand même ! Je tape. Elle vole. Verdict : j’aurais dû choisir le Drive. J’ai péniblement atteint l’avant green. Nouvelle humiliation.
Trou n°9, vent debout. « Un par 5 pratiquement inatteignable en 2 coups », rassure le programme officiel de l’Open de France. Je confirme. Inatteignable même en 3, 4, 5, 6,… 7 coups. Aussi, je me fixe un nouvel objectif : terminer le plus de trous possible. Pitoyable, n’est-ce pas ? Il faut dire que la fatigue se fait déjà sentir. Un peu de lassitude aussi de devoir attendre aussi longtemps entre chaque trou à cause de la lenteur des parties de devant. 3h pour boucler l’aller, même pour l’Albatros, ça fait long.
Trou n°10, la mare aux foulques. Ah, enfin, un trou à priori jouable pour bien débuter le retour. Pressentiment confirmé par un bogey qui me redonne du baume au coeur. C’est fou comme l’enthousiasme peut être relatif. Très relatif. Joie, hélas, qui sera de courte durée. Il est déjà temps de prendre une nouvelle leçon d’humilité avec le trou suivant.
Trou n°11, les Grenouilles. Pas sûr qu’il y en ait encore beaucoup à force d’être bombardées de petites balles blanches. Dont la mienne, que les fourrés attendaient avec appétit. Tellement affamés qu’ils n’en ont fait qu’une bouchée. Trou suivant.
Trou n°12, le goulet. Il rime bien avec mon nouveau surnom : le boulet. Un trou dont je n’aurai vu que le tee de départ. 2 drives à gauche, 2 balles perdues. Mon putter peut rester une nouvelle fois au chaud dans le sac. Trou suivant.
Trou n°13, l’île aux chênes. Il ne manquait plus que ça. Des arbres, maintenant. Après le rough et les bunkers, me voilà en train de chatouiller les plus hautes branches de ces chênes qui défendent vaillamment le green. Je m’en sors avec un double bogey.
Trou n°14, les collines de Colin. En hommage à Colin Montgomerie et de son fantastique coup de bois 3 qui lui a permis de faire un eagle sur ce Par 5 de 555 mètres lors du dernier tour de l’Open de France 2000, qu’il a d’ailleurs remporté. Un exploit que je peux d’autant plus mesurer que je n’ai même pas réussi à driver au-delà des boules rouges. 1er Drive à droite, le 2nd à gauche. 2 nouvelles balles perdues. Et l’un des pros enseignants qui doit abandonner après une sortie de rough qui a eu raison d’un poignet fragile et douloureux. Satané parcours. Il est temps que le calvaire s’arrête avant de devoir déplorer une nouvelle victime.
Trou n°15, le juge. Et une nouvelle sentence radicale pour avoir voulu voler au dessus de l’eau : triple bogey.
Trou n°16, l’appel. Je ne sais pas si c’est un appel du pied pour abandonner une partie catastrophique et rentrer au club-house plus tôt que prévu mais ce n’est pas l’envie qui manque. Une fois de plus je condamne ma balle à la noyade. Allez, courage plus que 2 trous.
Trou n°17, le verdict. Décidément, après le juge et l’appel, je vais finir par croire que le golf me fait un procès aujourd’hui ! Dimanche, les pros ont sorti le Drive et le bois 3 pour pouvoir toucher le green, de ce Par 4 de 443 mètres, en régulation. Bref ce n’est pas encore sur cet avant dernier trou que j’aurai l’espoir de faire un Par. D’ailleurs je m’égare une fois de plus dans le rough. Et je réalise que finalement, depuis le 1er trou, j’aurai joué beaucoup plus souvent dans le rough que sur les fairways.
Trou n°18, la foule. « Un des Par 4 les plus difficiles sur le Circuit Européen et probablement le finish le plus costaud », rappelle le programme officiel de l’Open de France. Je confirme, c’est l’estocade qui m’achève. Un Drive dans le rough, un 2ème coup dans l’eau et 3 putts pour finir en beauté sur un triple bogey. Il était temps que le supplice s’achève.
Bilan : aucun Par, 4 bogeys, 4 double, 4 triple et 7 croix. Mais surtout, une vingtaine de balles perdues, des nerfs en pelote, des courbatures de la tête aux pieds,… bref de quoi avoir envie de jeter les clubs dans l’une des poubelles du parking en regagnant la voiture. Ce parcours de l’Albatros dans les conditions de l’Alstom Open de France aura donc été mon pire cauchemar.
Mais, après réflexion, tout de même, quelle belle leçon que de jouer dans la même cour que les champions et de pouvoir toucher vraiment du doigt le niveau intergalactique de ces athlètes hors norme, comparé à nous autres, simples amateurs du Dimanche. C’est effectivement un autre jeu, un autre sport, un autre monde…
http://www.hole4golf.com/2012/07/30/hol ... de-france/
Une opportunité, pourtant sympathique et pleine de promesses, offerte par BookandGolf dès le mardi suivant l’Alstom Open de France moyennant 49€ le green fee.
En plus, ça se présentait sous les meilleurs auspices. Une belle journée ensoleillée, contrairement au mauvais temps qui avait sévi durant l’étape Française de la Race to Dubaï. Surlendemain de la victoire de Marcel Siem, sur cet oiseau de malheur qu’est l’Albatros. Un parcours dantesque, surtout lorsqu’il est préparé pour des champions de la trempe de Justin Rose, Lee Westwood, Nicolas Colsaerts, Graeme McDowell, Ian Poulter, Martin Kaymer, Peter Hanson,…
Des roughs, dont les herbes entrecroisées par une tonte faite dans un sens puis dans l’autre, sont aussi sournois que des sables mouvants. Des greens rasés de près, plus roulants que le carrelage de la salle de bains. Des drapeaux plantés dans des recoins improbables. Bref, bienvenue en enfer !
Qu’à cela ne tienne, l’envie de se mesurer au géant du Golf National était trop forte. Accompagné d’un autre amateur et de 2 amis pros enseignants ayant traîné leurs crampons sur l’Alps Tour et le Challenge Tour, nous voilà rassemblés au Tee n°1, baptisé « En avant ». Ou plutôt, nous voilà 65 mètres en arrière, puisque nous sommes partis évidemment des marques noires. Dans les conditions de l’Open de France jusqu’au bout. Mais que ce 1er trou m’a semblé loin et long de ces boules réservées aux pros. Et dire que la plupart joue un bois 3 pour éviter dans l’eau en face et se laisser un wedge pour l’approche, explique Thomas Levet dans le programme officiel de l’Open national. Bref, je m’apprête à vivre un autre jeu. Un autre sport. Un autre monde.
Du coup, je dois vous avouer que je n’ai jamais été aussi heureux de réussir à faire… un double bogey ! Oui, piètre fierté. Et encore plus de faire bogey sur le trou suivant, le fameux Par 3 baptisé l’appontage. Ce trou n°2 a d’ailleurs été l’occasion d’un scénario assez extraordinaire, comme seul le golf sait en offrir régulièrement. En effet, le 1er pro est arrivé à poser sa balle sur le green tel un chasseur qui se scotche sur un porte-avions. Le 2nd, plus malchanceux, a transformé la sienne un sous-marin. Mais rien n’étant jamais acquis dans ce jeu de malheur, tant que la balle n’a pas basculé au fond du trou, le 1er a pris 3 putts et concédé le bogey tandis que le 2nd a rentré miraculeusement son 3ème coup de la dropping zone, réalisant ainsi le Par. Un sport de malade je vous dis.
Trou n°3, le Mérantais. 1er Par 5 de la partie. Après une montée jusqu’au tee de départ, digne d’une course en montagne, on devine, au loin, très, très loin, une mince bandelette de fairway. Il m’aurait fallu un miracle pour poser ma balle là-dessus. Voilà du coup l’occasion, la 1ère d’une longue série, d’aller tâter du rough. Mes poignets s’en souviennent encore. Les bunkers aussi vu que c’était le seul endroit vers où ma balle (ou plutôt mes balles) trouvaient digne d’intérêt d’atterrir. Le début de la galère.
Trou n°4, la plage. Un air de vacances ? Pas vraiment, sur ce long Par 4 de 445 mètres. Si long qu’un peu plus je n’atteins même pas le fairway malgré un bon Drive.
Trou n°5, plein gaz. Et… explosion en vol, hélas. Balle perdue au Drive. Balle perdue sur le 2ème coup. Pas la peine de ralentir la partie. Je préfère passer au trou suivant.
Trou n°6, maïs ou colza. Plutôt… rough pour moi, une fois de plus. En revanche j’ai clairement l’impression de devoir le faucher comme des plants de céréales pour arriver à sortir ma balle. Ce n’est plus du golf cette partie, c’est de l’agriculture.
Trou n°7, le dromadaire. Le fameux. Sans aucun doute le Par 4 le plus compliqué du parcours. Et un nouveau départ qui le rend encore plus terrifiant. Sans surprise, je rate à nouveau le fairway. Puis, piégé par les pentes, je finis par envoyer la balle derrière le grillage. Je ne putterai pas non plus ce trou. A se demander si mon putter va vraiment beaucoup me servir aujourd’hui.
Trou n°8, le green keeper. Par 3 vertigineux de 190 mètres. Aïe ! Vent de face, re-aïe ! Je me tâte même pour sortir le driver avant de choisir finalement le bois 3. C’est qu’un Par 3 quand même ! Je tape. Elle vole. Verdict : j’aurais dû choisir le Drive. J’ai péniblement atteint l’avant green. Nouvelle humiliation.
Trou n°9, vent debout. « Un par 5 pratiquement inatteignable en 2 coups », rassure le programme officiel de l’Open de France. Je confirme. Inatteignable même en 3, 4, 5, 6,… 7 coups. Aussi, je me fixe un nouvel objectif : terminer le plus de trous possible. Pitoyable, n’est-ce pas ? Il faut dire que la fatigue se fait déjà sentir. Un peu de lassitude aussi de devoir attendre aussi longtemps entre chaque trou à cause de la lenteur des parties de devant. 3h pour boucler l’aller, même pour l’Albatros, ça fait long.
Trou n°10, la mare aux foulques. Ah, enfin, un trou à priori jouable pour bien débuter le retour. Pressentiment confirmé par un bogey qui me redonne du baume au coeur. C’est fou comme l’enthousiasme peut être relatif. Très relatif. Joie, hélas, qui sera de courte durée. Il est déjà temps de prendre une nouvelle leçon d’humilité avec le trou suivant.
Trou n°11, les Grenouilles. Pas sûr qu’il y en ait encore beaucoup à force d’être bombardées de petites balles blanches. Dont la mienne, que les fourrés attendaient avec appétit. Tellement affamés qu’ils n’en ont fait qu’une bouchée. Trou suivant.
Trou n°12, le goulet. Il rime bien avec mon nouveau surnom : le boulet. Un trou dont je n’aurai vu que le tee de départ. 2 drives à gauche, 2 balles perdues. Mon putter peut rester une nouvelle fois au chaud dans le sac. Trou suivant.
Trou n°13, l’île aux chênes. Il ne manquait plus que ça. Des arbres, maintenant. Après le rough et les bunkers, me voilà en train de chatouiller les plus hautes branches de ces chênes qui défendent vaillamment le green. Je m’en sors avec un double bogey.
Trou n°14, les collines de Colin. En hommage à Colin Montgomerie et de son fantastique coup de bois 3 qui lui a permis de faire un eagle sur ce Par 5 de 555 mètres lors du dernier tour de l’Open de France 2000, qu’il a d’ailleurs remporté. Un exploit que je peux d’autant plus mesurer que je n’ai même pas réussi à driver au-delà des boules rouges. 1er Drive à droite, le 2nd à gauche. 2 nouvelles balles perdues. Et l’un des pros enseignants qui doit abandonner après une sortie de rough qui a eu raison d’un poignet fragile et douloureux. Satané parcours. Il est temps que le calvaire s’arrête avant de devoir déplorer une nouvelle victime.
Trou n°15, le juge. Et une nouvelle sentence radicale pour avoir voulu voler au dessus de l’eau : triple bogey.
Trou n°16, l’appel. Je ne sais pas si c’est un appel du pied pour abandonner une partie catastrophique et rentrer au club-house plus tôt que prévu mais ce n’est pas l’envie qui manque. Une fois de plus je condamne ma balle à la noyade. Allez, courage plus que 2 trous.
Trou n°17, le verdict. Décidément, après le juge et l’appel, je vais finir par croire que le golf me fait un procès aujourd’hui ! Dimanche, les pros ont sorti le Drive et le bois 3 pour pouvoir toucher le green, de ce Par 4 de 443 mètres, en régulation. Bref ce n’est pas encore sur cet avant dernier trou que j’aurai l’espoir de faire un Par. D’ailleurs je m’égare une fois de plus dans le rough. Et je réalise que finalement, depuis le 1er trou, j’aurai joué beaucoup plus souvent dans le rough que sur les fairways.
Trou n°18, la foule. « Un des Par 4 les plus difficiles sur le Circuit Européen et probablement le finish le plus costaud », rappelle le programme officiel de l’Open de France. Je confirme, c’est l’estocade qui m’achève. Un Drive dans le rough, un 2ème coup dans l’eau et 3 putts pour finir en beauté sur un triple bogey. Il était temps que le supplice s’achève.
Bilan : aucun Par, 4 bogeys, 4 double, 4 triple et 7 croix. Mais surtout, une vingtaine de balles perdues, des nerfs en pelote, des courbatures de la tête aux pieds,… bref de quoi avoir envie de jeter les clubs dans l’une des poubelles du parking en regagnant la voiture. Ce parcours de l’Albatros dans les conditions de l’Alstom Open de France aura donc été mon pire cauchemar.
Mais, après réflexion, tout de même, quelle belle leçon que de jouer dans la même cour que les champions et de pouvoir toucher vraiment du doigt le niveau intergalactique de ces athlètes hors norme, comparé à nous autres, simples amateurs du Dimanche. C’est effectivement un autre jeu, un autre sport, un autre monde…
http://www.hole4golf.com/2012/07/30/hol ... de-france/
quand on se fait dominer par un parcours. J'ai donné 2 jours plus tard en compet, sous la pluie...je te laisse imaginer la tronche des types qui rentraient trempés comme des soupes avec juste quelques points brut stableford 
. 
