parfois j'aimerais raconter mes parties à mes amis, persuadé que je suis que celà est passionant...
Ces personnes ont beau être polies, je sais bien que je les ennuie... Ici je sais que mon récit va être plus parlant pour certains d'entre vous, même s'il rappellera de douloureux souvenirs à quasi tous...
J'ai très rarement l'occasion de participer à une compèt de classement et depuis au moins 4 mois j'avais noté la date du 21/10...
C'était le jour que j'attendais depuis 7ans de golf!
Un peu plus sérieusement, c'était le jour où j'officialiserais le fait que je joue mieux. J'entrerais dans le champ des joueurs à un chiffre.
Mes amis polis ont entendu parler de ce jour depuis un mois et demi, au moins

Lors de mes 4 dernières parties 'entrainement) à Bussy, j'étais parvenu à faire les 41pts qui me mèneraient à 9.8...parfois même mieux
Hier, donc, je joue bien, je négocie bien les trous qui me posent souvent problème (bogey au 1, par au 2, birdie au 7, par au 9, 11 et 12, bogey au 16)malgré le vent assez fort. Malheureusement, je suis pas terrible sur les trous habituellement faciles (bogey 6, 8, 10 et 14) Mais rien de catastrophique non plus.
Me voilà donc avec 36 points au départ du 17.
Pas le moindre double bogey.
La suite est assez floue

Au 18, drive dans petit rough de droite balle plus basse que les pieds-2e coup dans l'eau (je le rejoue 10fois:je le réussis 9) et donc à rejouer-même sanction-puis tenter le green puisque ya plus que ça à faire...etc....pour finalement scorer 11 sur ce par 5.
Je me suis senti tout bête...
Je le suis assurément.
Le pire a été la compassion non feinte, la gène dans les yeux de mes partenaires, dont l'empathie m'a fait prendre conscience de ce que je venais de faire, là, juste là, en un quart d'heure, sous leurs yeux.
Alors, y'en a à qui ça parle, ça?
