Mais la destination des pros me permet peut être d'espérer une lumière venant de leur expérience des autres et d'eux même.
Pour tout ceux qui me connaissent bien, autorisation de pouffer

Je pense que je n'ai jamais aussi bien joué que cette année. Driving régulier et relativement long, jeu de fer tenu et précis, wedging acceptable et putting qui commence vraiment à payer.
Les cartes s'enfilent régulièrement sous les 80, et les effets comment à sortir à volonté quand il y en a besoin.
Mais... mais, une violente et longue crise de socket il y a 3 ans m'a ruiné le mental. Et aujourd'hui à la moindre socket qui pointe son nez, ça me ruine le jeu parfois pendant des semaines.
A tel point, que je ne peux même plus jouer, incapable de m'engager, de tourner, d'envoyer le bas. Bubba a compati lundi

Pire, j'ai la trouille de reprendre les clubs et d'enchainer des shots horribles pendant toute une partie.
En mode DELAMONTAGNE





C'est à peu de chose près ce qui m'est arrivé à Fontainebleau lundi, après avoir joué 80 et 79 à Courson et à Disney, et 2 autres cartes sous les 80 en septembre.
La trouille, la frousse, je me pisse dessus, et je me sens comme un gros débutant qui n'a jamais tenu un club !
OK, je vois venir les "va voir un psy" "pose ton cerveau"... mais le forum est aussi un journal qui permet d'extérioriser tout ça, et c'est gratos, donc vous êtes tous un peu des psys quoi

Alors voilà, le problème c'est la drogue... faut il arrêter quand on ne prend plus de plaisir, ou faut il continuer à aller chercher sa drogue quoi qu'il en coute....


J'ai franchement envie de stopper, mais les clubs me font de l'oeil... bande de salauds

Bref je fais ça sur le ton de l'humour, mais il y a encore quelques temps, mon jeu de golf était le reflet de ma semaine, maintenant ma semaine est le reflet de mon jeu de golf... c'est pas facile pour les gens qui me côtoient

Bon OK j'en rajoute un poil, mais c'est pas loin quand même.
Voilà, je suis à poil niveau vie glofique, j'espère que vous serez pas trop choqués


