Une dizaine de balles dans mon sac en général.
Il m'est arrivé une fois de me retrouver à court, sur le New Course à Moray en Ecosse, un links ceinturé d'ajoncs. J'ai arrosé toute la partie et autant dire tout de suite qu'il faut oublier espérer retrouver quoi que ce soit dans ces épineux. Je me suis donc retrouvé à sec à 2-3 trous de la fin. J'ai mis mon égo de côté et ai demandé à ma femme de bien vouloir m'en prêter. Heureusement, elle ne jouait pas encore de balles roses à cette époque !
A ce sujet, il existe une histoire incroyable avec Tiger Woods, lors de l'US Open 2000 à Pebble Beach. TW dû terminer son troisième tour le lendemain matin. Après avoir s'être entraîné au putting dans sa chambre le veille au soir, il ne remit pas les balles dans son sac. Du coup, il arriva au départ du 14 avec seulement 3 balles. Lui n'en savait rien mais son caddie Steve Williams venait de s'en rendre compte. Sur ce premier trou de la journée, il abîma sa balle et Williams la donna à un gamin. Sur le 18, après qe TW eut drivé dans l'océan, il reçu une balle de Steve sans s'avoir que c'était la dernière de son sac. Steve insista lourdement sur le choix du club, le poussant à assurer au F4 au lieu de retenter de diable au driver. Mais Tiger n'en fit qu'à sa tête et trouva finalement le fairway avec son driver. Et remporta le tournoi avec une avance inégalée de 15 coups d'avance sur ses poursuivants.
L'histoire fini bien, mais elle aurait pu terminer en drame, si Tiger avait aussi envoyé son ultime balle dans le Pacifique ! Le cas échéant, il aurait eu le droit d'emprunter une balle, mais seulement du même modèle que celle mise en jeu, et sans retarder indûment le jeu. Ce qui aurait impliqué ce jour-là, dans ce contexte précis, son élimination plus que probable du tournoi, alors qu'il le dominait pourtant de la tête et des épaules ! Pour la petite histoire, Steve Williams ne dévoilà cette histoire à son patron que des années plus tard !