Perso, même si ça fait un peu réponse de normand, j'aurais tendance à dire les deux mon général.
En fait, je pense que, fondamentalement, je marche sur les sensations à mort. Sans sensations, je ne peux juste rien intégrer. Une idée, un concept doivent s'accompagner de sensations palpables pour que je l'intègre. Pendant un moment je ne fonctionnais que par sensations. Mais le souci c'est que il y avait des jours, sans trop savoir pourquoi, les sensations je ne les avais juste pas et en général dans ces moments là je faisais que de la m..... Et c'est seulement quand j'ai commencé à introduire un peu de « mécanique » dans ma tête que j'ai pu être (un peu) moins en proie à ces aléas.
Pour être précis, un beau jour, j'ai découvert que, pour moi, la bonne façon de swinger c'était de swinguer sur un seul plan avec ma colonne vertébrale qui représente un axe de rotation incliné et fixe, et avec des bras et un club qui tournent sur un plan perpendiculaire à cet axe. Du coup, en plus de mes sensations qui me sont toujours indispensables, quand je swingue, je visualise cet axe de ma colonne vertébrale et ce plan perpendiculaire dans lequel je tente de confiner mes bras et mon club. Depuis que j'ai cette image mentale « mécanique » (« géométrique » même) quand je swingue, ça m'a aidé à être (un peu) plus régulier. Ce n'est d'ailleurs pas pour autant que j'effectue mon swingue en parfaite adéquation avec cette image mentale, peut-être que ce n'est pas le cas du tout au final. Mais ça me donne en tout cas une sorte de ligne de conduite générale qui, je pense, me permet de rendre mon mouvement un peu plus constant et reproductible d'un shot à l'autre.
Alors fondamentalement sensitif mais un peu de mécanique m'a beaucoup aidé à être (un peu) plus régulier. Et au final, je ne suis pas sûr qu'il faille opposer les deux. Je pense que les deux peuvent très bien se marier. Des sensations à morts mais avec un petit cadre de mécanique c'est bien (mais pas trop de mécanique dans tous les sens non plus, il faut, à mon humble avis, que ça se limite à une ou deux images mentales simples).
Bon voilà, c'est ma réponse à la question.
