Petit résumé de mon séjour à Evian.
C'est la première fois que je suis en direct l'Evian Masters, même si je suis régulièrement la compétition depuis 2003 à la télé, après avoir joué ce parcours, fin 2002.
Ca a vraiment été un régal : site exceptionnel, super beau temps (week-end), des joueuses sexy et glamour, et un niveau de jeu des plus élevés. Pas grand chose à redire, hormis quelque problème d'hébergement.
Le samedi, j'ai suivi la partie de ma petite préférée, Lorena Ochoa, puis celle de Paula Creamer et de Sophie Gustafson.
Le swing d'Ochoa est un peu atypique avec un bras gauche légèrement fléchi en haut du backswing, ce qui ne l'empêche pas de mettre une accélération impressionnante et de bien comprimer la balle. Le swing de Creamer est très puissant et plutôt esthétique. Avec Ochoa, c'était l'émeute, tellement il y a avait de monde qui suivait sa partie.
En fin de journée, il y avait le clinic Lacoste avec Lorena Ochoa, Karine Icher, Anne-Lise Caudal, Karrie Webb et Yani Tseng : techniques de coups à effet, variétés des clubs utilisés, petit exercice de Lorena (qui bizarrement avait son bras gauche parfaitement tendu) en demi swing pour apprécier le contrôle du toucher, sans oublier les drives de Tseng... à genoux (des grosses châtaignes).
Le dimanche, j'ai commencé à suivre Ochoa en compagnie de Michelle Wie. Même si le début de partie valait vraiment la chandelle, j'ai arrêté au 5 car il y avait trop de monde. C'est d'ailleurs un des seuls reproches que je ferai au parcours : il manque de la place pour les spectateurs, sur les grosses parties, c'est vraiment l'embouteillage.
J'ai donc enchaîné avec la partie de fin : Gustafson/Kim. Kim a vendangé un nombre incalculable de putt. Gustafson peut aussi s'en vouloir en ayant raté des occasions de birdie très accessibles. Lors du play-off, elle a été la victime du nouvel aménagement du 18 (bunker d'herbe à la retombée du drive), impossible de toucher le green en 2, contrairement à Miyazato. Elle a fait un bon coup de recentrage mais elle aurait dû se mettre plus près sur son approche. Miyazato méritait de gagner avec sa belle sortie de bunker.
J'ai pu discuter avec plusieurs commissaires de parcours : ils n'ont pas fait le plein de commissaires, ce qui est regrettable sur un tournoi de ce niveau. Bizarrement, je pensais qu'il y avait des spotters pour mesurer les distances des coups mais c'est encore à l'étude. Il y a encore de petites améliorations à effectuer mais cela relève du détail.
Les joueuses ont l'air de beaucoup se plaire sur ce tournoi, qui est indéniablement une grande réussite.
Avec la plus grosse dotation mondiale (ex-aequo avec l'US Open), et une reconnaissance des 2 plus gros circuits, il serait légitime qu'il devienne le 5e majeur, ce qu'il est déjà dans le coeur de beaucoup d'entre elles.
Voici quelques photos : (désolé je n'ai pas un gros zoom)
